Sanglots étouffés. Tu hurles en silence sans jamais qu'ils puissent en douter. En leur compagnie tu souris ; dans la solitude ton âme crie. Perdue dans un océan de tourments, incapable d'accueillir les larmes que ton coeur s'acharne à retenir. Tu es un rayon de soleil timide qui se cache derrière les nuages gris. Il est suffisamment puissant pour offrir la lumière, mais il refuse de sortir de sa cachette ; il est terrifié. Tu ne veux pas qu'ils sachent ce que tu gardes au fond de ton esprit perturbé. Tu veux que tes rictus se tracent un chemin jusqu'aux frimousses qui en ont besoin, et que ton sourire les contamine. Tu ne veux pas qu'ils pleurent avec toi. Personne ne mérite de pleurer sur le passé. Tu essayes d'avancer, pas à pas, et parfois tu recules. Parfois tu stagnes, mais souvent... tu as l'impression de nager. Tu agites tes bras dans cet océan, celui qui t'apaise mais te torture. Tu es prisonnière – et ces quelques rayons de soleil qui se reflètent sur l'eau dans laquelle tu te perds, ils sont la raison pour laquelle aujourd'hui, tu poursuis ta route dans le but d'atteindre le rivage, tentant désespérément de t'éloigner des abysses – ils t'appellent. Ne les écoute pas. Ne les écoute plus.

Filaments bleutés se dressent sur ton crâne ; ébouriffés. Tu les brosses sans t'acharner. Tu observes la glace et tu grimaces. Une tape sur la joue et ta tête, tu la secoues. Un peu d'eau dans le visage et l'esprit plein d'idées. De la magie dans le regard et un soupçon d'anxiété. Ton esprit vacille mais ton coeur fourmille. De tes prunelles violacées, tu te régales de ton café. Ton carburant sans lequel tu rattraperais tes nombreuses heures de sommeil manquées dans les moments les plus improvisés. Âme ensommeillée.

Un regard à gauche, à droite, puis vers l'avenir. Quelques sourires ponctuent ta tristesse camouflée. Comme une maladie tu les as contaminé de tes bons côtés – tu ranges ton obscurité. Tu passe ta main blême dans l'eau de la fontaine – tu te sens revigorée. Tu sens l'odeur de la pluie et tu revis. Mais encore, toujours, ton esprit vacille pendant que ton coeur fourmille. Tu marches, tu gambades et tu transmets des rires – ils chantonnent la mélodie de ton enfance oubliée, égarée. Un rayon de soleil tentant de quitter son nuage gris, comme un oisillon qui veut s'échapper de son nid. Brouillard, appréhensions, la vie est obstacle, mais tu ne veux plus être un obstacle à ta vie. Tu veux vivre. Tu veux sourire. Cesser d'errer, exister. Trouver les étincelles qui te permettront de donner un sens à la virgule de ton point. Parce qu'un point n'est jamais définitif tant qu'il ne précède pas à la ligne.

N'oublie pas pourquoi tu as commencé. L'océan est vaste, presque infini. Ton futur te fait peur, parce qu'il est incertain. Il est parfois difficile de réapprendre à nager, mais même quand ton esprit vacille, tant que ton coeur fourmille ; ne cesse jamais de l'écouter.

infp • d'une douceur désarmante • a le syndrome de l'imposteur • est un livre ouvert, mais avec des phrases trop vagues • souhaite le bonheur des autres • même au prix de son propre bonheur • se sent vide • cherche une étincelle • aime la pluie et l'océan • tourmentée par son passé • a des cicatrices sur le coeur et un tatouage sur le poignet • carbure au café • atteinte de narcolepsie et de terreurs nocturnes • souffre de ptsd • coeur d'enfant • la tête pleine de rêves • sourit le jour mais pleure la nuit • empathique, parfois trop • compréhensive • a souvent le rire nerveux • aime apprendre • apprécie la lecture • essaye d'apprendre à prendre soin d'elle • admire les étoiles et le ciel • a la tête dans les nuages • offrirait la lune à ceux.elles qu'elle aime • essaye constamment de faire de son mieux • a malgré tout encore l'impression de ne pas être assez.

Un type favoris?

Le type eau. C'est celui que tu as étudié, et celui que tu côtoies dans ton quotidien. C'est comme si un lien vous unissait – tu n'as jamais su expliquer pourquoi. Tu aimes l'eau.

Un pokémon craint?

Aucun en particulier.

Son lien avec les pokémons?

Tu les aimes. Tu as constamment peur de mal t'en occuper, tu craint qu'ils manquent de quelque chose à tes côtés. Et pourtant, ta présence semble les apaiser.