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And the stars look very different today || Marcella Coulter
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And the stars look very different today
FT. Marcella Coulter


Pokémons Présents








Tu étais assise sur ta chaise, observant ton écran sur lequel se diffusait les images d'une caméra de surveillance. Rien d'intéressant ne captivait ton attention, il n'y avait qu'un marchand de crème glacé en train de faire son travail et des passants que tu enviais, arrêtant pour prendre une glace et poursuivre leur chemin. Guzzler était sur tes cuisses, dormant doucement, enfin calme. Tu n'avais pas réussi à te faire à l'idée de le laisser à la maison quand tu venais au quartier général, ainsi donc il était pris dans ton cubicule avec toi, parfois te rendant la journée infernale, d'autres fois, il était calme comme en ce moment, lorsqu'il finissait par s'endormir. Tes yeux picotaient, tu avais l'impression qu'ils regardaient dans le même trou tant tu avais regardé cet écran toute la journée. Le soleil était presque couché, colorant le ciel d'une teinte entre l'orangé et le bleu cornèbre.

Du bout des doigts, tu attrapas une feuille et commença à la plier, déplier, retourner, plier, la tournant jusqu'à ce qu'un Lakmécygne en papier prennent naissance entre tes pouces. Tu pris une autre feuille et continuas, le besoin de passer le temps. Tu avais servi du café, rempli l'imprimante de feuilles, tu avais broché des rapports, les avait déposé dans la salle de réunion après les avoir feuilleté - bien que l'information qu'ils contenaient n'étaient pas de ton ressort. Tu savais que l'organisation était en situation de crise, mais tu ne comprenais pas exactement pourquoi, n'étant qu'une observatrice. Ainsi, plusieurs personnes étaient encore au bureau, s'afférant à régler des choses et toi, tu restais là, incapable de partir avant ta responsable, souhaitant faire bonne impression.

De ton cubicule, tu observais ta mentor par le biais de sa porte entreouverte et tu te dis qu'elle devait avoir besoin d'un bon café pour rester concentrer, cela faisait déjà quatre heures que tu étais allé lui en porter un. Il n'était pas difficile de préparer le breuvage de ta patronne, le café se devait d'être chaud et noir, corsé, réflétant l'humeur de cette dernière. Tu t'approchas de la porte et toqua à l'aide de ta phalange pour entrer silencieusement, la tête basse, faisant bien attention de ne pas renverser le breuvage comme il t'arrivait souvent de le faire. Un petit pas à la fois, tu en étais presque décourageante, mais tu ne réalisais pas. Tes yeux fixaient le liquide tanguer de la gauche vers la droite, menaçant les bordures de la tasse sans les dépasser. Tu posas la tasse et soupira de soulagement. Alors que tu t'apprétais à quitter la pièce, tu fis demi-tour et t'adressa d'une voix peut-être trop basse à celle qui avait le don de t'inspirer et de t'intimider en même temps.

Excusez-moi Madame Coulter.. Mais, y a-t-il quelque chose de plus que je pourrais faire pour vous aider?
Le désastre n'est pas encore arrivé.
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And the stars look very different today
FT. alexis o'malley


Pokémons Présents








Les yeux braqués sur des documents, tu relis les mêmes rapports pour ce qui doit être la millième fois. C’est désagréable, t’as la franche impression de perdre ton temps, mais tu sais que c’est important, que c’est ton rôle. Il faut que tu t’assures que tout est en ordre, que les événements des derniers temps ne se répéteraient pas. C’est un enfer et la lampe sur ton bureau qui illumine un peu trop violemment les papiers devant tes yeux. T’ignores la chose, passant plutôt une main distraite sur ta tempe dans un geste qui se veut apaisant mais qui ne fait rien. La migraine que tu te taperais en rentrant - à supposer que tu quittes ton bureau aujourd’hui - te forcerait sans doute à te terrer dans le noir, mais tu t’en fiches. Ton rôle d’administratrice en chef nécessite que tu te transformes en un champion même si tu n’as rien de la personnalité étincelante d’un héros, sauf peut-être la propension à te sacrifier toi-même. Pas que ce trait de ta personne découle réellement d’une envie d’aider, non, c’est plutôt la certitude que tu y vois plus clair que la moyenne, comme si tous les autres membres de l’Organisation n’étaient que coincé.e.s dans les abysses. Le mépris fait partie de ta personnalité plus que le reste.

Et tant pis si t’as un mal de crâne qui menace d’arriver plutôt que prévu alors que le jour n’avait pas encore cédé sa place à la nuit. Le soleil presque couché amène toutefois une coloration à ton bureau qui tranche avec la froideur habituelle de tes murs - qui ont toujours manqué de couleurs. Ça ne change rien à ton humeur, à l’envie d’allumer un cigare juste pour te donner quelque chose de plus plaisant à faire que ressasser des rapports d’administrateurs qui listent les dernières apparitions de la rébellion sans pour autant que vous soyez plus prêts de les coincer. Ça t’énerve, ça se voit à ta mine toute serrée, à l’air sévère que t’arbore sans même chercher à le contenir.
Sans même essayer de le tempérer lorsqu’une jeune observatrice entre dans ton bureau avec ce qui ne peut être vu que comme une offrande. Tu ne lui prêtes pas vraiment attention, te contentant de garder un oeil sur elle comme on suit distraitement le chemin d’un laser quand il bouge dans notre champ de vision.

Tu ne relèves vraiment la tête que lorsqu’elle prend la parole après avoir déposé une tasse de café sur ton bureau. Tu souffles un coup, te disant que la boisson digne du goudron te ferait sans doute le plus grand bien, mais ayant au moins la décence de lui répondre avant de te servir. « Vous pouvez photocopier ces documents. » Tu pivotes légèrement pour attraper une pile de papiers, que tu tends dans sa direction. Tu remarques du même coup les pauvres plantes décédées dans un vase et te dis du même coup que tu devrais peut-être faire un peu plus attention à ça. Qu’importe, tu dévisages Alexis pendant un moment avant d’ajouter. « Sinon continuez le bon travail. » Le ton froid n’est sans doute pas encourageant, mais tu poursuis. « Et merci pour le café. » Un minimum de politesse quand même, ça ne te tuera pas.
défi 01 - 06
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And the stars look very different today
FT. Marcella Coulter


Pokémons Présents








Ta main tremblante attrapa la pile de feuilles qu'elle te tendait et la colla contre ta poitrine en quittant la pièce beaucoup plus rapidement que ton arrivée, aussi rapide que l'éclair en fait. Ce n'était pas l'enfer de travailler pour Marcella et de répondre à ses exigences. Elle n'était clairement pas du genre à briller comme un soleil et faire apparaître des arc-en-ciel là où il n'y en avait pas, mais c'était justement cette façon d'être juste qui allumait cette flamme intérieure, ce désir ardent de réussir, d'être champion parmi les observateurs, de monter les échelons, de briller aux yeux des autres comme elle brillait aux tiens. Elle avait une méthode de travail efficace, une droiture, un sens de justice qui te plaisait. Elle apportait le changement, celui que tu étais venu chercher en quittant la ferme pour Novabi.

Ainsi donc, tu étais devant la photocopieuse, regardant la lumière analyser la feuille et la reproduire. Tu ne savais pas exactement comment de photocopies elle avait besoin et tu te sentais un peu idiote de ne pas avoir demander. Une seule fois ou plusieurs fois? Tu appuyas sur le 1, te disant qu'au pire, elle allait te retourner en faire d'autres et que cette tâche valait mieux que de faire des origami sur ton bureau. La machine avala la première feuille de la pile et tu te tournas vers la fenêtre, observant le couché du soleil, la lueur du jour qui allait laisser sa place à la splendeur de la nuit. Néanmoins, tu espérais de pas voir l'aurore apparaître en étant encore dans ce bureau, mais qui sait exactement sur quoi Marcella travaillait. Une part de toi voudrait poser la question, l'autre a peur de laisser les mots traverser ta bouche, pour finalement laisser qu'un soupir traverser tes lèvres. Il te fallait voir le vase à moitié plein plutôt que vide, elle n'allait tout de même pas te tremper dans des plumes et du goudron pour poser des questions.

Un bruit se fait entendre, te ramenant à la réalité. Au début, tu te dis que c'est peut-être ton ventre qui grogne. Après tout, tes cigares au chou sont digérés depuis bien longtemps et peut-être devrais-tu aller chercher une boîte de viennoiseries pour satisfaire tes besoins et marquer des points auprès de ta patronne? Ou encore un bon gâteau au chocolat.. Tu bavais juste à imaginer la tranche dans ton assiette, attendant que tu la savoures. Un autre bruit se fait attendre, plus aïgu, un bruit qui te fait peur cette fois-ci. Parce que ce n'est pas toi, mais la photocopieuse qui a décidé de dévorer le papier. Heureusement, les originaux sont en bon état, c'est à la sortie que ça se gâte. Un message d'erreur apparaît sur l'écran et une petite goutte de panique apparaît sur ton front. Toi et la technologie, c'était pas toujours un bon mariage.

De tes petits doigts, tu tentas d'ouvrir un espace, tu vérifias qu'aucune feuille n'était prise, tu ouvris un autre compartiment et tu trouvas la coupable. Bien prise entre deux rouleaux, tu commenças à tirer doucement, ne souhaitant pas la déchirer. Ta main appuya à un endroit qui ne fallait pas et bien vite, tu te retrouvas les doigts noircis par la poudre d'encre et la feuille accepta de venir à toi. Refermant le tout, tu passas ta main sale dans ton front, étalant la substance sur ta peau sans le réaliser et regarda l'écran qui continuait d'afficher un message d'erreur. Un grognement se fit entendre et tu recommenças à chercher la source du problème. Tous les panneaux étaient ouverts, tu étais assise en indien devant les différentes structures et personne ne semblait être autour, surtout à cette heure. Est-ce que le service technique était là? Peut-être qu'en allant à un autre étage, tu pourrais recommencer la photocopie? Il y avait un endroit où tu n'avais pas regardé, mais il te manquait les outils.

Et tu choisis la mauvaise option. Ta main alla toquer sur le rebord de la porte de ta supérieure et tu glissas ton visage sale dans l'embrassure, clairement gênée d'être là.

Excusez-moi Madame Coulter.. Mais, savez-vous où je peux trouver un tournevis?
Comme si Marcella allait lui en sortir un de son tiroir.
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FT. alexis o'malley


Pokémons Présents








Une fois le paquet de feuilles donnés à Alexis, tu retournes aux documents qui se trouvent devant toi. Tant pis si la nuit commence à tomber et que tu devrais rentrer - ou au minimum renvoyer le reste des employés présents chez eux. Il y a beaucoup à faire, trop, et t’as la franche impression que beaucoup de responsabilités reposent sur tes épaules. Ce n’est pas nouveau, c’est, après tout, le rôle que tu as accepté de prendre, mais parfois c’est étouffant. Parce que t’as la franche impression que l’Organisation navigue à l’aveugle, qu’il vous manque des informations cruciales. Ce n’est pas une situation que tu peux apprécier, surtout parce qu’elle échappe à ton contrôle. Tu supposes que la prochaine étape serait d’aller parler à tes supérieurs, aux co-dirigeants, ceux qui n’ont absolument pas assurés lors du Festival agricole. Cette réflexion ne t’aide pas à te sentir mieux.

Tout le contraire, t’as la franche impression d’être entourée d’incompétent.e.s. De travailler pour des gens qui ont débordés et qui ne savent pas où donner de la tête. Ça te ramène aux paroles de Kahuna dans la réunion, celles que tu as approuvées sans aucune hésitation. C’est aux supérieurs de montrer l’exemple, ça a toujours été le cas. Est-ce que tu montres l’exemple dans ce moment précis ? Peut-être, si on pense au temps que tu passes dans ton bureau, à travailler, probablement pas si on parle de résultat. T’as su écraser la rébellion quand elle est apparue pour la première fois, mais elle n’en était qu’à ses débuts.
Elle était sous ton nez aussi.
Cette réflexion te fait plus mal que tu ne le croirais. Est-ce encore le cas ? Est-ce qu’il y a des rebelles infiltrés au sein de l’Organisation ? Tu voudrais te dire que non, avoir la certitude que ce n’est pas le cas, mais elle est hors de portée pour toi. Alors tu notes ‘espions ?’ dans le coin du document que t’as sous les yeux. C’est sans doute révélateur de ta personne que ce soit une avenue que tu considères.
Peut-être que ça montre à quel point tu n’es pas une bonne leader, que tu doutes de tes troupes de cette façon.
Tu soupires à nouveau, passant une main dans ton imposante chevelure. T’essaies tant bien que mal de chasser l’impression que t’aurais peut-être du rester dans ton ermitage au lieu de venir t’écraser dans le feu de l’action. Le regret, une émotion qui t’est souvent étrangère, s’invite dans ton coeur.

C’est finalement quelques coups à ta porte qui te tire de ses pensées - ce qui n’est pas plus mal. Tu relèves la tête, sourcils froncés. Elle est encore là ? La question te reste en tête un moment, mais ce n’est pas ce qui traverse tes lèvres. Non, tu rebondis plutôt sur ce qu’elle te demande. « Pourquoi avez-vous besoin d’un tournevis pour faire des photocopies ? » Tu regretterais surement de poser la question, mais en même temps, tu n’as pas souvenir que faire des photocopies soit une tâche si complexe, ni même qu’un quelconque outil soit nécessaire. Quoi que si tu y pensais plus longuement… ouais non t’as jamais fait de photocopie. Tu soupires empêchant ton cerveau d’aller dans les pires scénarios qui pourraient exister. « Montrez moi le problème. » Tu soupires, bruyamment, avant de te relever de ton bureau. C’est con en soit, c’est certainement pas de ton ressort, mais peut-être que si tu règles ce souci, tu pourras chasser l’impression étouffante d’échec. Si tu gères cette situation, t’auras pas l’impression que tout est condamné.
Et oui c’est idiot, t’es pas souvent mue par tes peurs.
Faut croire que ce soir est une mauvaise soirée.
défi 03
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And the stars look very different today
FT. Marcella Coulter


Pokémons Présents








Tu as toujours cette poudre d'encre qui noircit ton visage, celle qui indique clairement que y a un problème, celle qui indique que c'est toi, le soucis, dans l'histoire, probablement. Tu as espoir qu'elle ne pose pas de questions, qu'elle te dise seulement où tu peux trouver une boîte à outils ou encore, te donner un nom ou un numéro de téléphone pour joindre quelqu'un, mais non, ce n'est pas ce qui se passe. Tes espoirs, elle les brise en mille morceaux en posant une question. Tu balbuties, tu cherches les mots, tes yeux n'osent pas rencontrer les siens, tu es honteuse, mais surtout, tu n'arrives pas à lui répondre. Il y a alors ce soupir qui te transperce le coeur, ce soupir qui semble dire que tu es problème de trop pour ce soir, ce soupir qui te donne l'impression d'échouer. Et puis, franchement, est-ce vraiment qu'une impression?

Tu ouvres la porte un peu plus grande, tentant presque de la bloquer de ton corps, comme un enfant qui ne veut pas que sa mère voit les dessins qu'il a fait sur les murs, la peur d'être gronder.

Mais non, voyons ! Madame Coulter, je peux gérer seule.

Tes mains balaient l'air devant toi, tu aimerais qu'elle se rassoit, tu aimerais qu'elle te fasse confiance, mais à te voir, c'est quand même difficile. Et puis, tu viens de la déranger pour lui demander un outil et après, tu voudrais faire croire que tout roule?

Une feuille est coincée quelque part dans la photocopieuse et la seule place où je n'ai pas regardé, j'ai besoin de déviser. Mais, je vais appeler quelqu'un du soutien technique, ils pourront probablement m'aider.

Si seulement, ils n'avaient pas quitté les bureaux. Ou si seulement tu avais leur numéro. Tu souris tout de même, malgré ta maladresse, malgré tes craintes, malgré ton stress. Tu souris pour la convaincre que tout ira pour le mieux et probablement pour te donner le courage à toi aussi.

Ne vous inquiétez pas, les originaux que vous m'avez donné sont en excellent état. Je peux aller à l'étage pour refaire les photocopies si vous en avez besoin dans l'immédiat.

Allais-tu réussir à faire rassoir le grand dragon ou allait-elle seulement te pousser de la porte pour aller voir les dégâts par elle-même? Tu te grattas la joue, ajoutant une nouvelle marque sur ton visage. Ce soir, tu voulais te prouver, mais pour l'instant, c'était mal parti.
marcella a besoin d'une goutte d'alexis pour changer ses idées héhé
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