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I need your heat you are my volcano
FT. Blair


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Leslie devenait chaque jour un peu plus dingue que le précédent. Parce que Blair, ce lâche, ne répondait pas aux quelques messages qu'il lui avait envoyé. Et encore, il trouvait qu'il n'avait pas été trop insistant. Qu'il avait respecté leurs distances. Qu'il n'avait pas cherché à lui faire cracher les termes qu'il attendait, quand bien même il avait, oh, milles reproches à lui faire. Quand bien même il était plus qu'énervé. Triste et puis déçu, aussi. Et s'il avait eu le temps de redescendre, il n'en reste pas moins qu'il était blessé. Parce que quelque part, la poitrine saigne encore de ce qu'il a découvert dans ce salon. Et le poil encore tout doux de Peter n'était que maigre compensation à ce jour qu'il ne voulait marquer que de mauvaises émotions. Mais aujourd'hui était un jour de trop. Et quand il avait regardé son téléphone sans y voir de réponse en se réveillant, il avait eu envie de pleurer et de jeter l'appareil de l'autre côté de la pièce. Peter était venu se lover contre lui en couinant pour le réconforter. Avant que Leslie, dans un moodswing incroyable, ne se redresse avec une énergie nouvelle, ne s'habille, attache ses cheveux en une queue de cheval haute et ne parte d'un air motivé vers le tattooshop qu'il n'était pas censé visiter avant au moins deux autres semaines. Mais s'il les passait dans la même agonie que l'unique qui venait de se dérouler, alors il ne donnait pas cher de sa santé mentale.

Alors quand Leslie entre dans le shop de Blair, qui est déjà là, debout, un peu avachi sur son comptoir en train de griffonner on-ne-sait-quoi, c'est sans même réfléchir devant la porte avant. Il a les sourcils froncés. Il a une détermination qui s'étiole au fur et à mesure que les secondes passent et qu'ils se regardent. Blair ne bouge pas. Et ça fait ressortir l'agacement de l'autre. « Hello to you, too. » Qu'il dit, ironiquement. Et il n'a jamais semblé être si proche de l'explosion. Pas devant le brun. Même Peter reste derrière son dresseur, oreilles plaquées sur le crâne et queue basse. Il s'approche, garde pourtant une distance de sécurité. Comme si le comptoir n'était pas suffisant. Comme s'ils risquaient de déraper. Comme s'il risquait de s'en vouloir à s'accrocher à cet homme qui, dans sa tête, en avait déjà un autre. Et comme Blair ne répond pas, la frustration grimpe. Le grognement poussé ressemble à celui de quelqu'un en détresse, alors qu'il tourne la tête sur le côté avec un sourire plein d'ironie. Un sourire qui ne sourit pas. Qui a mal. « Wow. Can't even talk to me in real life. » Et ça transpire quelque chose de venimeux. « I've waited ten days for you to answer. Time's up. » Qu'il dit. Et c'est plus fort que lui, quand il finit par poser les mains à plat sur le comptoir, se penchant pour être juste à bonne distance pour capter le regard du brun. « I've spent more than enough time feeling like you fooled me. You could've avoided that situation by answering your texts. Guess you're more a coward than I am, after all. »
and i oop
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FT. leslie


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Si Blair ne pouvait s’effacer de la surface de la terre, il avait néanmoins choisi de se retirer de la sphère sociale. Temporairement, jusqu’à ce que… En fait, il ne savait pas jusqu’à quand exactement, mais probablement jusqu’à ce que le poids de ses erreurs se fasse moins suffocant. Alors, aussitôt avait-il mis pied dans son établissement qu’il avait jeté son téléphone sur le sofa et l’avait oublié volontairement, mode sur silencieux, évidement. C’était une façon d’échapper au flux de textos qu’il anticipait provenant de Quincy et de peut-être même Leslie. Et qui sait, au travers, peut-être y aurait-il un appel du corps policier, car lorsqu’il avait écouté le message de la Reine, on lui avait plus ou moins promis d’envoyer ceux-ci à ses trousses. De toute façon, au point où il en était, il avait atteint le nirvana du je-m’en-foutisme. Ça se reflétait un peu dans son art, des pages et des pages de croquis tantôt effacés tantôt gribouillés, et au travers, peut-être qu’il y avait de caricatures de Leslie. Et de lui.

Ça réconfortait autant que ça déchirait. Le client de la matinée venait de quitter, satisfait malgré le silence radio de la session. Blair l’avait remercié, puis l’avait encouragé à le contacter de nouveau s’il avait un nouveau projet tout aussi ambitieux; il aimait le défi et depuis qu’il avait tatoué Leslie, il était dans ce mood où les pièces d’envergure le motivaient plus qu’autre chose. Il était appuyé sur le comptoir principal, dessinant formes et abstractions dans l’attente du prochain client; un plus petit tatouage, cette fois. L’Eoko artificielle annonce l’arrivée d’un nouveau client et Blair relève la tête, seulement pour se figer et laisser tomber le graphite qu’il avait dans les mains. Si le temps s’arrête pour lui, il ne s’arrête pas pour Leslie qui passe à directement à l’attaque. Blair, encore secouer, ose rien répondre, et sans doute que Leslie peut lire dans son regard qu’il ne s’attendait pas à le voir débarquer. Et Leslie est sans merci, enfonce les tirades comme on enfonce un pieu dans son cœur; chaque mot, un peu plus profondément. Quand Leslie a terminé, Blair le regarde, s’empresse de refermer la couverture de son calepin, de peur -irrationnel ou non, qu’il y ait des dessins compromettants. Il se racle la gorge afin de s’assurer que sa voix fonctionne, il parle de cette voix qu’il a lorsqu’il s’empêche de ressentir : « I never pretended I wasn’t, » il dit, car de toute façon, il était bien trop tard pour les salutations. Puis, Blair n’avait pas la foi de se défendre contre une vérité; d’eux deux, il avait toujours été le plus lâche et c’est à répétition qu’il l’avait démontré : dans leur enfance, en s’enfuyant à Novabi, lorsqu’il avait revu Leslie, lorsqu’il avait rencontré Alexis… les exemples s’enchaînent avec tant d’aisance qu’il les compte plus. Cette fois n’était qu’une fois de plus; elle n’était pas la dernière également. Le regard se pose sur Leslie et il remarque le platine de ses cheveux; quelque part, il se demande si c’est parce qu’il a noté sa ressemblance avec Quincy. Et s’il était lâche, Blair avait tout de même assez de dignité pour ne pas insulter leur intelligence en se vautrant dans le cliché. Non, il n’allait pas tenter de gaslight le bru- le blond en disant que ce qu’il a vu, ce n’est pas ce qu’il croit. « So, what do you want? Excuses? Sadly, I’ve ran out of those. Explanations? There’s nothing to explain. Apologies? Fine, I apologize, I should’ve told you, but it wasn’t noteworthy, so I didn’t tell you. » Il pause. « I didn’t think our friendship was at that point where we exchange fuck friend’s names like they’re stamps. »
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FT. Blair


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Il attend quelque chose. Une réaction qui ne semble pas venir. Blair le regarde comme un poisson observerait depuis son bocal. Et puis finalement, il referme son carnet. Et le geste lui-même le ferait presque sursauter. Le regard n'a même pas le temps de glisser sur les fines pages de papier. C'est que dans sa tornade d'émotions, il n'avait pas ne serait-ce que songé à s'intéresser à la précédente activité du brun. Et sa réponse le frustre. Il est sur le point de craquer. Il a tout pour finir par éclater. Alors ça lui donne envie de lui attraper le col, et de... De. Il ne frapperait pas Blair. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait frappé personne (sauf peut-être en état d'ébriété), parce qu'il avait des anger issues qu'il avait pris soin de calmer. « Oh, please don't. Don't act like that. » Il a un petit rire qui sature l'air de toute sa frustration. « Don't be a snob right now. » Il savait qu'il était trop émotif pour ce qu'il avait vraiment à dire. Pour ce qu'il avait le courage d'avouer. Et pourtant, yeux dans les yeux avec le brun, il avait l'impression que l'envergure de ses sentiments n'était toujours pas assez.

Il en prend un coup, Leslie. Parce que sa relation avec Quincy n'était pas assez notable pour qu'il soit juste de lui en faire part. Parce que le fait qu'il soit avec cet homme ne pouvait pas l'empêcher d'arrêter toutes ces fantaisies dont Leslie lui faisait part. Et ça se voit dans ses yeux ronds, dans sa bouche qui s'entrouvre sous la surprise. Comme prêt à dire quelque chose. Et finalement, ça explose en incrédulité. « Not noteworthy? » Qu'il s'exclame avec l'air le plus ahuri qui lui ait été vu. Peter part se cacher sous le canapé. « You were in a relationship this whole time and you let me tell you... All these things without even mentioning it? » Et c'est peut-être le fait que la situation soit si aliénante qui lui permet de sortir ces mots sans trop y repenser. Mais il réalise. Et dans sa réalisation, il y a aussi les mots employés par Blair qui font mouche, qui lui donnent envie de retourner dans le temps de peut-être quelques minutes pour changer ses reproches. « Fuck friends? » Et il a l'air un peu bête. Parce que lui, il n'a jamais été assez proche de ses sexfriends pour s'asseoir confortablement sur leurs genoux et leur roucouler quelques douceurs sous le nez comme Quincy avait pu le faire. Alors bien sûr, qu'il en avait conclu à un petit ami. Il a les sourcils froncés. Le cœur qui bat parce qu'il a l'impression de s'être trop mis à nu. Le coeur qui bat comme celui qui s'était brisé, quelques jours plus tôt, en réalisant que peut-être qu'il était trop tard, maintenant, pour aimer Blair. Et qu'il s'était laissé berner trop facilement. Que Blair n'avait pas tenu bon de lui informer que la chute ferait encore plus mal, simplement parce que dans sa résistance inutile, il n'avait fait que tomber plus bas pour quelqu'un de déjà pris et dont les mots avaient été mensonges. Sauf qu'il ne faisait que passer pour un mec possessif et jaloux quand ils n'étaient, eh bien, qu'amis. Et que visiblement il n'avait pas bien interprété l'état de sa relation avec le toiletteur.
Et maintenant, c'était à son tour de vouloir fuir et ignorer ses messages pendant presque deux semaines.
moi non plus j'espère c'est pas trop nul c'est le mental breakdance
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On lui dit de ne pas agir comme ça, sauf que Blair, d’aussi loin se souvient-il, a toujours agit comme ça; détaché, mais surtout frigide. Un mécanisme de défense peut-être? C’est que se fermer est plus facile, c’est un couvercle sur un trop plein d’émotions qui menace de déborder et, comme un volcan, d’exploser. Et si Blair ne bouge pas, se fait punching bag verbal au torrent émotionnel qu’est Leslie, il a au moins les lèvres qui se crispent sous les mots qui lui semblent mérités, mais aussi injustes. Quincy n’était pas remarquable dans le sens ou Andy était remarquable; la relation qu’il entretenait avec cet homme était un peu trop complexe à mettre en mots; l’amitié qu’il entretenait avec Quincy comblait des besoins sur différents niveaux, mais il n’était pas son copain, ils n’étaient pas un couple. Parce qu’il y avait toujours eu le fantôme de Leslie. Ce même Leslie lui fait une scène au milieu de sa boutique. Peut-être que tout ça aurait pu être évité si seulement il n’avait pas pris la fuite, mais il n’avait pu supporter la pression du regard inquisiteur, et des questions en rafales attendant d’être mitraillées. Mais maintenant qu’il est coincé sans issue, il lui reste la défensive. Alors Blair est sur la défensive; ses mots suintent le sarcasme et il a l’impression que Leslie, pris dans son tumulte, ne l’entend pas. Et Blair frappe sur le comptoir, pour avoir son attention, mais aussi pour qu’il se taise. Blair ne comprend pas comment l’indignation se transforme en confusion. « Yes, Leslie ! » il jette les mains au ciel, elles retombent lourdement contre le bois. « Friends that fuck, that’s what fuck friends are. » Blair, sur une pente, ne s’arrête. « Congratulation, you learned something new. » C’est bien parce qu’il a les mains serrées en poing, qu’il n’applaudit pas.

Et si l’air légèrement benêt de Leslie le fait arrêter deux secondes, ces secondes sont suffisantes pour que la même réalisation qui a frappé le blond le frappe. Ça le blesse plus qu’il ne l’aurait cru. Ses mains se délient, attrapent le col de vêtements de Leslie, les coudes se heurtent sur la table et leurs visages sont si près l’un de l’autre. « You… » Elles tremblent, ses mains. « You think I’m a cheater? Is that what you thought while storming here like you owned the place? » Puis, il le relâche, le mouvement est sec. « I’m a lot of things, Leslie. A coward, a liar, an asshole… But I’m no cheater. » Puis, il se tourne, n’ayant pas envie de le voir, lui et l’expression qui doit peindre son visage. Et Blair croise les bras, parce qu’ainsi, ça l’empêche de casser un truc. C’est quand la furie quitte sa voix qu’il dit ; « I thought you knew me better than this. »
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Et il a l'impression d'être face à un adulte qui le gronde, soudainement. Parce qu'il a la même impression d'être perdu. D'être celui, au final, qui est dans le tort. Mais ç , il se le refuse. Parce que c'était le manque de communication qui avait créé cette situation. Et ce manque de communication venait du fait que Blair l'avait fui comme la peste. Le poing au comptoir a l'effet escompté. Pas que Leslie allait rajouter quoi que ce soit après sa dernière question, bien trop prit de court de toute façon. Et alors il se sent un peu trembler, a la nette impression que, de toute évidence, il était maintenant celui qui allait blesser l'autre. Chacun son tour. Il ne peut s'empêcher de froncer les sourcils, pourtant, que Blair lui fait une définition d'un mot aussi simpliste. Et il se retient de lever les yeux au ciel, tout simplement parce qu'il se sent déjà trop anxieux pour en rajouter une couche volontairement. Et tous les gestes de Blair ont le goût de la punition. Mais la sentence ne vient pas encore. Et quelque part, tant mieux. Parce qu'il a le temps de s'y préparer ne serait-ce qu'un minimum. Il ignore la remarque sarcastique. La colère transparente de l'autre.

Jusqu'à ce qu'il ne le puisse plus. Il a le souffle qui se coupe alors que la main s'accroche au poignet de Blair, tremblante. La poigne est clairement plus faible que celle du brun. Elle n'a pas le panache et la colère de tout à l'heure. Elle a encore la confusion, et, maintenant, la peur. Ou une sorte d'effroi que tout ne se passe que plus mal, maintenant. Parce qu'il avait compris de travers. Et s'il ressent une énorme jalousie rien qu'à l'idée qu'il soit assez proches de ce fuck friend pour agir ainsi avec lui, il n'en reste pas moins que ça n'est pas son copain. Et c'est que la suite coule de source. Il a l'impression de faire un plongeon vers le sol bien dur quand la poigne se relâche. Quand ses propres doigts n'ont d'autre choix que de s'accrocher au bois sous lui pour calmer les tremblements de la tornade qui l'habite. Et le regard glisse sur la figure de Blair. Sur les épaules hautes. Les bras forts. La voix plus faible que quelques secondes auparavant. Et il déglutit avant de répondre. Parce que la gorge ne lui a jamais semblée aussi sèche que maintenant. « We didn't fuck. » Qu'il dit en grognant légèrement, tirant sur ses habits pour mieux les replacer. Et se sent bête dans ses mots. Maladroit, maintenant. « How could you be a cheater when we didn't do anything at all? » Parce que le baiser, dans cette situation n'avait été pris en compte que comme une vaste blague dans la farce dont il pensait être le personnage principal. « No, Blair, I'm angry because I thought you were toying with me! » Et la voix se brise. Elle n'a plus la même colère que tout à l'heure. Elle a même une pointe de regrets. « Don't speak like that. I just- » Et peut-être qu'il ne fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie. Sûrement, même. Mais il a décidé de déballer son sac. Peut-être à demi. Pour se préserver. Mais l'arrêt ne l'empêche pas de reprendre : « I thought you would never leave me, and yet, you did. You thought I knew you better than this? I can't say what I know about you anymore, Blair. What I know, though, is that I never said anything like you being a cheater. » Parce qu'à dire vrai, dans ses tourments, il n'y avait même pas songé. Parce qu'il n'avait été qu'une petite poupée facile à briser. Parce qu'il s'était, lui, senti trompé dans une supercherie que l'on avait pas jugé bon de lui délivrer.
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Il secoue la tête incrédule aux propos du blond; il se demande d’ailleurs, si cette stupidité ne serait-elle pas un effet secondaire de ce bleach ayant resté trop longtemps. S’il le pense, il n’en dit rien, car Blair, au visage moins que parfait, sait qu’il est bien bas de s’attaquer au physique d’autrui, de plus c’est que cette nouvelle couleur ne lui va pas si mal, elle lui va plutôt bien; l’aurait probablement pointé si ce n’avait été de l’ambiance hostile de la pièce. D’une hostilité qui ne démord pas, qui ne fait que croître au rythme des mots de Leslie. « Shut up, Leslie ! »  qu’il explose finalement. « Shut the fuck up! »  et malgré le cri qui écho dans la pièce, Blair refuse de se retourner, préfère regarder le mur dont la peinture gagnerait à être rafraîchie. C’est qu’il sait, un regard en sa direction risquerait de le désarmer, et il n’a pas envie d’être désarmé. Plutôt, il a la colère qui gronde, qui demande à être déchaîné, à pourfendre. « Cheating isn’t exclusive to fucking, »  qu’il explique, de ce ton qui indique qu’il prend Leslie pour le pire des idiots. « Do you even listen to yourself? Fuck! You just admitted being angry because you thought I was toying with you!? Why would you reach that conclusion if you didn’t think I was cheating Quincy ? »

Quand l’orage passe, les épaules s’affaissent, montent, descendent. Puis, il se tourne vers Leslie, il ne peut rien faire pour dissimuler la rougeur de ses yeux. « You might not have said it, but you sure act like it. » Les yeux fixent le sol, lorsqu’il ajoute : « and I hate it. »  Blair inspire, expire lentement comme pour se forcer à se calmer. « Fuck! I hate it! »  finalement, ce n’est pas très efficace. Il rejoint Leslie de l’autre côté du comptoir et lui agrippe les épaules, et si le geste en lui-même est moins violent que le précédent, reste qu’il a de la poigne. « Do you think I say those things… those feelings to just anybody? I thought you were better than that. »
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Et les sourcils se froncent, parce qu'il a l'impression que c'est leur brand. La miscommunication. Et Blair lui parle sans même se retourner. Et lui, il donnerait tout pour voir son visage. Pour alimenter son désespoir sur autre chose qu'un dos. Les éclats de voix lui donnent de violents frissons. Désagréables. Il déteste ça. C'est que cela fait trop longtemps qu'il ne s'est pas engueulé comme ça avec qui que ce soit. Sauf peut-être avec Blair, justement. Toutes ces années auparavant. « It has nothing to do with Quincy! » Qu'il s'exclame, à son tour, pour qu'il la ferme. Parce qu'il en a marre, de causer de ce gars. Parce qu'il a l'impression que c'est lui, qui lui a tant retourné le cerveau. Qui l'a induit dans toutes ces conclusions on ne peut plus fausses. Parce qu'il en est jaloux mais qu'en plus, il a la désagréable sensation d'être pire qu'un idiot. Pire qu'un connard. « I thought you just wanted to have your fun leading me on and then break my heart! » Parce que c'est ce qu'ils faisaient tous. Parce qu'il avait tant vécu de situations où l'on lui faisait miroiter ne serait-ce qu'un peu de bonheur avant de lui claquer la porte au nez à peine aurait-il osé tenter un baiser. Surtout alors que sa célébrité rendait ivre les plus gros rongeurs.

Et si les yeux de Blair étaient rouges, ceux de Leslie se reflétaient peut-être de la même manière. Et peut-être que si le brun ouvrait les yeux, il verrait juste combien l'autre était terrifié à l'idée d'aimer. Il le faisait très mal. Il était égoïste. Et il avait envie de faire marche arrière et de rester à se morfondre bêtement dans son lit jusqu'à la fin de cette nouvelle semaine. Il tremble, quand Blair s'accroche à ses épaules. Il n'ose pas bouger, prend quelques secondes avant de redresser le visage vers lui. Alors, il est à deux doigts de craquer. Ca se lit peut-être dans l'espèce de grimace qui étire le visage. Pour s'empêcher de pleurer, peut-être. Il a envie de s'enfuir de cette poigne qui s'accroche pourtant encore plus fortement à lui à peine essaie-t-il de s'en défaire et finit par lever les yeux au plafond, s'accrochant aux poignets de son ami pour calmer les émotions. « Well. I live to disappoint, anyways. » Et ce n'est pas ce qu'il a envie de dire. Il a envie de lui dire qu'il est désolé. Il a envie d'exprimer combien il se déteste lorsqu'il est comme ça. Lorsqu'il retombe dans ces vieux schémas ridicules et toxiques. Mais s'il s'excuse, il va éclater en sanglots. Et s'il s'excuse, il n'aura pas d'autres bras que les siens dans lesquels pleurer. « I don't know, Blair. I really don't know who you tell all these things to. » Et il n'a pas envie que l'on s'apitoie sur son sort, mais il a bel et bien connu ceux qui ne se gêneraient pas à mentir sur leurs sentiments. C'est que, au fond, ce n'était pas tant relié à Blair qu'à un schéma qu'il avait trop vécu. Qui l'avait assez marqué pour en avoir peur. Et l'abandon qui avait marqué le début de tout ça se trouvait face à lui. Alors quand il en a finalement le courage, il finit par croiser le regard du brun. Enfin. « I just wish I never saw that. » Parce que s'il n'avait pas vu, il ne serait pas venu réclamer des explications comme un amoureux transi que l'on avait trompé. Quand bien même ils n'entretenaient aucune forme de relation. A sa demande. Il ne se serait pas trahi sur la faiblesse qu'il éprouvait pour Blair. Il ne l'aurait pas blessé en le comparant à tous ceux qui l'avaient meurtri dans ses couples auparavant. « I'm so mad at myself because- No. I'm mad at us! » Qu'il s'exclame finalement en tremblant un peu plus, encore. « Because I can't trust anyone and you can't fucking apologize and I'm a mess because I love you and it hurts me so bad! And I hurt you so bad! » Et la situation est ridicule. Alors il essaie de se défaire de sa poigne qui s'est relâchée. Reculant, rien qu'un peu. « And you hurt me because you did so many years ago. And I sometimes feel like it's glued to us forever, now that I've lived persuading myself you just wanted me out of your life all this time. » Et ce ne sont pas vraiment des excuses. On dirait presque des reproches. Mais c'est une sorte d'exposé mal compressé et mal présenté sur 'pourquoi j'aimerais te dire que je suis désolé mais je n'y arrive pas et tu devrais aussi le faire de toute façon parce que tu m'a laissé overthink pendant plus d'une semaine et j'ai détesté'. « It's just hard to believe anyone could love me. So, no. Blair. I don't know who you tell those feelings to. »
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C’est qu’ils mènent un combat de sourds; les sentiments en parallèle, rien ne connecte et ça l’énerve. Bien plus que l’énervement qu’il ressent, il a la douleur vive au cœur des mots qui transpercent; qui trahissent un manque de confiance. Comme un ballon manquant d’air, Blair sonne dégonflé lorsqu’il dit, regard fuyant et poigne toujours présente : « what fun is there to have, to play with feelings? »  Et pour quelqu’un comme lui dont le cœur est encastré dans des mécanismes de défense à ne plus finir, dont le cœur s’ouvre qu’à quelques personnes seulement, dont le cœur est béant pour Leslie; ces mots le détruisent. Sans doute que cela se ressent sur les épaules du plus petit, si celles-ci étaient solidement retenues, la prise s’érode et finalement, ses mains retombent à ses côtés. Il reste là, immobile et observe Leslie, lèvre rongée à répétition, comme s’il s’empêchait de dire une bêtise de plus, quelque chose qui ne ferait que creuser davantage le fossé qu’il y a entre eux. « I thought you trusted me. » Il recule d’un pas, car être près de Leslie brûle, ça brûle comme l’incendie ayant emporté une partie de son visage. D’ailleurs, sur celui-ci, on peut y lire la déception. Sans doute que Leslie s’en rend compte, car les paroles qui suivent sont… ah, elles sont un reflet de ce qu’il a toujours été; il n’aime pas se voir en Leslie, n’aime pas voir l’autre si à terre.

Et le feu de la rage qui l'alimente se tarit, car il est fatigué, n’a pas envie de poursuivre cette conversation. Et s’il y a une main qui se tend, elle se rétracte bien rapidement. « To you, Leslie. » Parce qu’il n’y avait personne d’autre. Soufflé du bout des lèvres, il secoue la tête, car les insinuations le tuent et il en a assez, lorsqu’il s’apprête à le verbaliser, Leslie l’en empêche ou plutôt son barrage de mots s’en charge. Ses reproches, cette sorte d’excuse, cet amalgame d'émotions sonnent comme une confession, Blair se fige et lorsqu’il se sent en possession de ses moyens, sa main s’empare délicatement de celle de Leslie, il a les yeux rivés au sol. Ça lui fait mal d’entendre l’autre se dénigrer ainsi alors que d’eux deux, il a toujours été le plus sombre, le plus difficile. Puis, il lève la main. « Me. I love you. Always have. But sometime, loving someone isn’t enough of an anchor. I’m sorry I hurt you. »
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Et Leslie n’a pas la réponse à la question de Blair. Ou peut-être qu’il l’a. Peut-être qu’il a été de ceux à se jouer des sentiments d’autrui avant de les laisser derrière. Parce qu’il savait ce que cela faisait. Parce qu’en montagnes russes, ses relations ne s’étaient quasiment jamais présentées sinon en violences de l’un des deux partis. Et il n’avait pas toujours été le plus honnête. Il aurait été mensonge de cacher le fait que, finalement, ses amourettes les plus saines avaient été évincées par cette part de lui qui ne se pensait de toute évidence pas suffisant. Et voir Blair s’écrouler fait encore plus mal que de voir d’autres sombrer face à ses mots. Il serre les dents, réclamerait presque cette poigne plus forte sur ses épaules de plus belle. Parce qu’il préfère ça, plutôt que de le savoir fatigué. Triste, de la tournure de leur conversation. Il s’éloigne et Leslie n’a pas envie de le voir trop loin. Il manquerait de suivre le pas, mais à peine le talon quitte-t-il le sol qu’il se reprend. Se fige et se force à se tenir tout droit, le regard, maintenant, se perdant sur le devant du comptoir plutôt que sur le visage de Blair qui ne témoigne que de la déception qui l’habite. Et il s’en mord la lèvre à sang. « I sometimes feel like I can’t trust anyone. Not even me. » Et c’est un peu difficile à dire. Parce qu’il aimerait être son meilleur pilier à lui-même, mais que depuis l’accident, il avait la sensation de se trahir lui-même.

Il a l’impression d’avoir couru un marathon, Leslie, après avoir tant parlé. Après en avoir tant dit. Et le souffle lui est court, la poitrine bat fort, la respiration lui semble compliquée. Il a la sensation de ressentir mille fois trop fort la paume qui, doucement, se glisse contre la sienne. Et il ose enfin regarder Blair. Observer son visage baissé. Et c’est après ses mots, alors qu’il croise le regard de l’autre qu’il sent quelques larmes finalement lui échapper en silence et sans grand schéma. Ses doigts serrent les siens, et il se rapproche comme s’il avait peur que l’on le lui refuse. « And i’m sorry for the way I acted. » Il a l’impression que le cœur va exploser, maintenant qu’il imprime le fait que Blair aussi, le lui ait dit. Ait répondu comme lui qu’il l’aimait. Et il y croit. « I would never think so lowly of you. » Et leurs corps se retrouvent tout doucement. Les bras, timides, retrouvent la taille de Blair alors qu’il cherche à se réconforter en enfouissant son visage contre sa poitrine. Il tremble. Du trop plein d’émotions et de la confession bien plus claire qu’ils venaient de s’offrir l’un l’autre. Avait-il seulement le droit d’avoir cette irrépressible envie de l’embrasser, à présent? Quand bien même il l’avait tant blessé? Quand bien même lui-même était bien trop heurté? Il finit par redresser la tête vers le brun pour le regarder. Aviser ses émotions. Il glisse doucement une main sur la joue à moitié brûlée de l’homme en soufflant de satisfaction. Un peu rassuré de ne pas le voir s’enfuir, cette fois. « I’ve always had, too. » Ah, il n’avait jamais aimé que Blair.
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Au fond, ça le déchire que Leslie n’affirme ou n’infirme ce qu’il dit. C’est que quelque part, il pensait peut-être sottement que Leslie lui ferait toujours confiance, quoi qu’il arrive, mais Blair réalise que s'enfuir d’Irisia avait fait des dommages irréparables autant sur leur amitié que sur d’autres sphères de leur relation. Et même si ça le déchire, il ne peut pas lui en vouloir, ne lui en voudra jamais, car ce jour-là, il avait fait le choix d’être égoïste. Le cœur est lourd, le cœur est fatigué; il aimerait en finir. Il aimerait y mettre un terme, il aimerait avouer que c’est sa faute; qu’il aurait simplement dû rester et s’expliquer, mais fuir lui semblait naturel, instinctif. Et si, le début de cette conversation se perdait dans les émotions, maintenant que Leslie lui confie ne pas se faire confiance, Blair ne peut faire autrement que comprendre. C’est parce qu’il ne se fait pas confiance qu’il se perd en signaux mixtes, qu’il ne prend pas les devants et qu’il attend. C’est parce qu’il ne se fait pas confiance qu’il dit : « I find it hard to believe, » alors que les chaussures de Leslie pénètrent dans son champ de vision et qu’il sent les bras du brun entourer sa taille, lentement, délicatement, de cette même façon qui cherche à apprivoiser. Une main serre le blond contre lui alors que l’autre s’appuie contre son crâne, jouant avec les mèches s'échappant de l’élastique. Puis, finalement, ça le percute, cette confession à l’arrache; dénuée de romantisme. Et si c’était pas à leur image?

Mais cet amour le terrifie; ça surplombe la joie ressentie et ça le fait paniquer. C’est que toute sa vie, aimer Leslie était aussi naturel que respirer; il ne s’attendait pas à plus, n’espérait pas plus et pourtant, alors que c’est réciproque, ça le fait paniquer. Quand Blair panique, il fuit, sauf qu’il est chez lui, et damn, si fuir sa propre maison n’est pas con, alors qu’est-ce ? Puis, il est à ça d’entrer dans son mode d’auto-dérision et d’énumérer une liste exhaustive de pourquoi l’aimer n’est pas une bonne idée, sauf que le tintement de la cloche indique l’arrivé d’un nouveau client, ou plutôt de son rendez-vous de l’après-midi. Et il regarde Leslie de ce regard qui ne veut pas dire grand chose finalement, avant de s’écarter du blond et de lui murmurer : « can you wait upstair? » À l’étage, il trouverait Thorns et Pozëmka, sans doute en train de chiller ou en train de paniquer, considérant les cris de la veille. Et du rez-de-chaussé, Leslie peut entendre les brides de conversations, cordiales, majoritairement et s’il tend l’oreille, possiblement peut-il entendre les fissures d’une voix qui se veut contrôlée. La session dure trois heures, c’est un petit tatouage; le client est loquace, il parle, parle, parle et ses mots sont parfois entrecoupés de hmhm et autres bruits d’acknowledgement. Lorsqu’il part, Blair reste un moment en-bas, pour nettoyer, pour ranger et surtout parce qu’il craint la suite de la conversation. Et lorsqu’il monte, les pas sont lent, peut-être un peu lourds et il cherche Leslie et quand il le trouve, il s’appuie contre le mur le plus proche, comme support. « So, » il dit, ça sonne cassé, simplement parce qu’il n’a pas dit de vrais mots depuis un moment, alors il se racle la gorge avant de poursuivre : « what’s next? »
ok arrête de grimacer
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I need your heat you are my volcano
FT. Blair


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Leslie a clairement envie d'en vouloir à ce pauvre random qui vient se faire tatouer chez son compagnon. Mais il n'y peut rien, s'il a brisé le seul instant de courage qu'il s'était sentit construire. Cette bulle qu'ils avaient commencé à former. Si fragile, pourtant. Il l'avait bien senti, que Blair avait été à deux doigts de le faire lui-même. Et lui, il se serait jeté à corps perdu contre lui pour le retenir. Pour reformer cette enveloppe dont il avait tant besoin. Pour garder la sensation de leurs confessions tout contre ses lèvres. Dans un goût doux-amer. Dans une simplicité un peu violente qui leur ressemblait bien trop. Parce que ça n'avait rien eu de véritablement romantique. Parce que ç'avait été dit sous le coup de l'émotion. Et c'est ainsi qu'ils avaient toujours fonctionné. Et il s'éloigne parce que quelqu'un arrive. Alors il fait comme si de rien n'était et acquiesce. « 'F course. » Qu'il murmure. Un simple mouvement de tête pour saluer la nouvelle personne en rapidité et le voilà qui fuit à l'étage, Peter lui courant après de ses petites pattes. Il faut que le Voltoutou aboie pour qu'il fasse demi tour et s'occupe de le prendre dans ses bras pour l'aider à monter.

C'est en s'installant dans le canapé qu'il est surpris par une petite boule de poils rose qui lui saute sur le ventre. Et il lui faut que le mentali se frotte à lui et à son visage pour qu'il réalise qu'il s'agit du petit Evoli qui avait fini par prendre sa forme finale. Alors il se relaxe un peu, malgré la boule qui commence à se former dans son estomac en pensant au après de cette discussion. Il ne savait même pas quoi imaginer. Peut-être que Blair aurait trop réfléchi à leur interaction. Finirait par lui dire de rentrer chez lui parce qu'il n'avait plus envie de le voir. Et il lui répondrait, l'égo trop énorme, qu'il n'avait de toute évidence pas non plus envie de le recroiser. Ce qui était faux. Alors il écoute vaguement les murmures de la conversation qui lui parvient en meumeumements étranges, il fait semblant de se concentrer sur la série qu'il a lancé sur son téléphone, roulé en boule avec Peter, Pozëmka et Thorns tous proches de lui, contre son ventre, sa poitrine, et le dernier sous son menton, du côté où ses pics ne sauraient l'atteindre. Avaient-ils senti son anxiété? Il n'en sait rien. Mais cette chaleur lui permet de s'endormir au bout de quelques temps. C'est en sursautant qu'il se réveille, entendant les pas de Blair dans l'escalier. Et il tourne le visage juste à temps pour le voir poindre le bout de son nez dans son salon. Il bat un peu bêtement des cils avant de se redresser, s'excusant auprès de Thorns qui finit par glisser un peu de sa position. Et s'il fait craquer son dos le plus discrètement possible, le son qu'il émet ne cache pourtant rien. Sauf que la réalité revient au galop. Leurs confessions aussi. Et ça le fait rougir, Pozëmka venant se frotter contre lui, puis contre Blair avec beaucoup d'affection. « I don't really know. » Qu'il murmure, la voix elle aussi un peu enrouée par le sommeil. Il se râcle la gorge et redresse le visage vers Blair en essayant d'aplatir ses cheveux. Il ne s'attendait pas à ce genre de question. Mais cette fois, et depuis les discours qu'il avait entendu, notamment de la part d'Alexis, il se disait qu'il avait le droit de laisser ses sentiments parler. « I... Can't deny the fact that I have feelings for you. And apparently, I can't even stand my ground on my own decisions when you're around. » Il le dit avec un léger rire, parce que n'était-il pas simplement ridicule qu'il fonde de toutes ces émotions autour du plus grand? « I want you, Blair. It's too hard to go against my heart. » Qu'il finit par dire en baissant le regard vers ses cuisses.
😬 et si j'veux PAS
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volcano
FT. leslie


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Le dos de Leslie craque et ça le fait un peu sourire; ça lui rappelle le sien : endoloris et en besoin pressant d’un massage. Si la situation aurait été tout autre que la corde tendue sur laquelle ils se prétendent funambule, Blair aurait blagué, aurait comparé la princesse aux longs cheveux d’or s’éveillant du piètre cercueille de verre qu’était en réalité son vieux sofa à la belle aux bois dormants. Car même défraîchis, Leslie était toujours beau. « You don’t know? » Blair répète sans émotion particulière, ajustant sa position contre le mur de sorte que les points endoloris de son dos trouvent un quelconque support. La bouche s’entrouvre et se referme, il sent le besoin d’humecter ses lèvres, le contacte brûle où la peau a été rongée. C’est que durant ces trois heures, il y a pensé longuement, à quoi dire, à quoi faire et au final, il n’y a pas de solution parfaite. Puis, c’est Leslie, toujours Leslie, qui prend les devants et vomit ses états d’âme et Blair a le coeur en élation; il ravale ses mots avant de faire un pas vers l’avant, puis un autre jusqu’à ce que ça devienne automatisme et qu’il prend place sur le canapé, aux côtés de Leslie. Tout de suite, Pozëmka vient l’accueillir et se frotte à son torse, il lui rend, passe une main sur son pelage de velours. « Leslie, » il souffle et si le regard est fuyant, sa main s’affaire à chercher celle du blond et s’en empare, elle la guide jusqu’à sa poitrine, la pose contre son cœur tambourinant. « Do you feel it? That’s how I alway felt about you, that’s how I still feel about you. » Il se mordille les lèvres, perdant le fil de ses idées. Avait-il seulement un plan? Non, il n'en avait pas, mais il y avait des choses qui devaient être dites. La situation est un rêve et un cauchemar en soi; il ne saurait l’expliquer. « I love you, Leslie, » il dit avec une honnêteté et une vulnérabilité qui lui est rare. « But. » Et il y a ce mais, ce mais qui sonne comme un oiseau de mauvais augure. « I think it’s imperative we work on ourselves before… well, » il rit, c’est peiné. « I have issues to work on before I can feel like I can be with you, it’s too soon, I’m not ready for this. » C’est parce que c’est une distraction qu’il joue avec les doigts du plus jeune, les plis, les replis. « You said it before, you need time. I need time. » Puis il soupire. « I don’t want to be someone who’ll make you cry nor do I want to be someone who’ll… someone like your ex. »
ok alors je rep plus voila
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FT. Blair


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Il a la tension qui grimpe au silence que lui offre Blair. Et alors que le mentali grimpe sur son dresseur pour lui montrer un peu d'amour, il a le regard qui glisse sur cette preuve délicate. Il tremble un peu, Leslie, quand Blair vient chercher sa main. Quand il la guide jusqu'à son coeur. Et que son souffle se coupe en le sentant battre sous la paume. Il redresse le visage vers Blair, les lèvres entrouvertes, comme à la recherche de mots qui ne viennent pas. Et il n'a de toute évidence pas le temps de s'exprimer que le brun reprend. Dans le ventre, les prismillons s'envolent, créent quelques sentiments aussi agréables que désagréables. Parce qu'il l'aime.
Mais il y a un mais. Et les ailes battent moins fort. Et il a l'impression de comprendre, maintenant, ce qu'il avait fait subir à l'autre la dernière fois qu'il lui avait dit ne pas être prêt.

Etrangement, ça sonnait comme ce qu'il lui avait dit, lui. Qu'il n'était pas prêt. Qu'ils ne l'étaient pas, tous les deux. Que quelque chose devait changer pour aller de l'avant. Qu'un élément déclencheur devait avoir lieu. Et il avait la sensation que ce n'était pas encore le cas. Ca ne l'empêche pas de resserrer sa poigne sur celle de Blair en baissant le visage. Un peu de déception. Surtout de douleur. Dans la poitrine. Parce qu'il a l'impression qu'ils ne font que se freiner et qu'ils ne savaient pas comment avancer correctement, quand bien même Leslie rêvait à l'avoir tout à lui. Mais c'était trop dur. Trop tôt. Trop. « Let's not talk about that bitch right now. » Qu'il dit. Et alors il se rapproche de Blair. Il le tire légèrement vers lui, pose sa tête sur son épaule en soufflant, tremblant un peu et cherchant une sorte de réconfort comme il le pouvait. Cherchant une ancre là où il n'avait pas pieds. « I love you, too. » Qu'il murmure et ça s'enfouit contre son habit. Ca s'étouffe, presque, à peine est-ce né. « But I understand. » Qu'il dit. Parce que c'était ce qu'il avait réclamé, l'autre fois, la distance qu'il avait essayé de mettre entre eux. Et il se dit que pour marquer ses mots, il devrait s'éloigner. Mais il a l'impression de n'avoir jamais été si proche du rêve. Qu'il était à deux doigts de le toucher. Et s'en éloigner maintenant lui faisait trop mal, donnait l'impression que la poitrine se serrait trop fort. « I want to take my time with you. All the time we lost. » Et il redresse le visage, glisse les doigts sur sa joue pour qu'il le regarde. « But it's hard. » Il se penche un peu, il attend de voir s'il va le forcer à reculer. Et il dépose un baiser sur le bout de ses lèvres. Bref. Fort. Ca lui donne l'impression qu'il va imploser sous les émotions. Avant de se reculer trop rapidement. Serrer la main de Blair dans la sienne et baisser le visage de plus belle. « Sorry. » Le cœur tambourine contre la poitrine, parce qu'au fond, il sait que c'est tout ce qu'il a le droit de lui voler ce soir. Et qu'il a déjà marché sur la ligne qui venait d'être tracée. Il se demande s'il ne devrait pas s'éloigner, maintenant. Alors c'est ce qu'il fait. Il relâche la main, se lève trop vite et ça fait sursauter Peter qui part se coucher plus proche de Thorns. Il souffle parce qu'il a déjà l'impression de perdre son self control alors que Blair venait de lui dire qu'ils ne pouvaient pas. Pas encore. « I guess that's all I take for now. » Qu'il marmonne en se sentant con, debout, un peu plus loin de Blair comme si ça allait le sauver.
non
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Au fond, Blair ne savait pas ce qu’être prêt voulait dire, ce qu’il savait, toutefois, était qu’il avait un blocage et qu’il avait besoin d’y remédier. Il réalise, lorsque Leslie pose sa tête contre son épaule, que c’est facile d'aimer, ce qui est difficile, c’est se laisser être aimé. Mais maintenant que ses sentiments, leurs sentiments, étaient mis à nu et sans aucune ambiguïté, Blair se sentait plus léger et plus perdu.  Il a raison Leslie, de dire que c’est difficile. Il a envie de le nicher contre lui, de le serrer si fort et de ne plus jamais le laisser partir, de le faire sien. Il le désir si fort et pourtant, il sait qu’il ne peut pas; entre eux, il a tracé une ligne. Celle du temps. Les doigts qui glissent sur sa joue le sortent de ses réflection et instinctivement, il suit le mouvement; ses yeux rencontrent ceux de Leslie, ses lèvres rencontrent également les siennes. Le contact est court, mais brûlant. Il ferme les yeux, puis inspire avant de les rouvrir et se positionner de sorte que le blond soit accessible. Et ses mains qui ne savaient que faire d’elles-même se libèrent de Leslie pour remonter son visage et en quelque sorte, de le forcer à rencontrer le noisette de ses yeux. « If you’re to cross the line, then do it properly, » il dit, avant plaquer ses lèvres contre celles-ci plus jeune avant de se retirer, de prendre son souffle et d’ajouter : « Kiss me like you mean it. » Ce n’est plus chaste, ce n’est plus effarouché, c’est direct et ça à le goût de l’envie, du désir et de la nicotine. C’est le baiser d’un homme affamé, d’un homme qui a attendu trop longtemps et qui voit ses rêves se réaliser en même temps que se réveiller. C’est langoureux et explosif; un artifice de couleur. Et comme ceux-ci, il marque une fin.

Et dans ses mouvements, c’est une invitation à en profiter, car cet écart est le premier et le dernier qu’il permet. Puis, il y met fin; il recule, jette un coup d'œil au mentali qui les observe et Blair reste immobile, ne sachant que faire de lui-même. Ne sachant que faire de Leslie. Il se demande, mais que sont-ils? Il réalise qu’au fond, ce manque de définition est ce qui les définit si bien. Blair a les yeux fatigués, mais doux lorsqu’il les pose de nouveau sur Leslie, cette douceur n’a d’égale le sourire qui orne ses lèvres, un peu maladroit, un peu timide. « Are you hungry? »
je sais pas quoi dire again
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FT. Blair


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Leslie a la surprise sur le bord des lèvres quand Blair le ramène à lui de plus belle, bien vite écrasée contre sa bouche. Et les yeux papillonnent alors que les mots de l'autre refusent de réellement s'imprimer dans son cerveau. Il est trop perdu, à s'accrocher à lui de peur qu'il ne s'échappe, de peur que la situation ne change leurs propres motivations et autres états d'âme. Et c'est peut-être ce qu'il faudrait. Que ça change la situation. Que ça ne mène pas à cette voie qui promettait d'être glissante. Plus pour le cœur de l'un que de l'autre. Mais Leslie se pend au goût des baisers de Blair, à la saveur du désir, de la passion qu'il voit illuminer dans sa poitrine quand bien même il sait, au fond, qu'aujourd'hui, ce sera tout ce qu'il aura. Parce qu'ils finiraient par se séparer pour les raisons que des adultes se donnaient, parfois. Pour les maux qu'ils s'étaient causés. Pour le besoin de grandir un peu plus ensemble avant de se permettre d'avancer main dans la main. Leslie l'embrasse comme s'il l'avait attendu depuis des années, s'accroche à son cou, ancre les doigts dans sa peau, explore ce qu'il n'aura pas avant longtemps, rien qu'à lui. Il a la langueur de ceux dont le poitrine menace d'exploser parce que c'est Blair, parce qu'il n'avait jamais eu tant de sentiments pour quelqu'un dans ses baisers. Et certainement que si le brun ne s'était pas éloigné, alors il serait grimpé sur ses cuisses, aurait goûté à la saveur de sa chair. Il est presque impératif de mettre une distance de sécurité entre eux. De se poser plus loin pour calmer les tremblements. Pour oublier le fait qu'il avait écrasé la ligne tracée toute fraîche.
Blair lui faisait perdre la tête, perdre pied.
L'amour le rendait dingue.

Lorsqu'il croise le regard de Blair, il sent pourtant le cœur s'apaiser. Parce qu'il lui sourit avec douceur. Parce que cette fois, aucun d'entre eux ne fuira. Alors il répond avec cette même douceur, et peut-être qu'il est un peu plus obvious dans ses sentiments qu'avant, quand le regard se pose sur le visage tant aimé. Il a l'impression de se libérer de chaînons qui s'étaient accrochés à ses pieds depuis tant d'années. Il fait mine de rien, maintenant, quand le corps trahit entièrement sa nervosité, ses sentiments, le désir qu'il venait de tarir tout à coup en attrapant le petit chien qui tente de lui grimper dessus. Peut-être un peu jaloux que son dresseur ne lui ait pas accordé la moindre attention depuis plus de dix minutes. « Depends. Are you taking me out on a date? » Qu'il finit par demander avec autant d'ironie que d'espoir. Parce qu'au fond, s'ils avaient décidé de prendre leur temps, alors n'était-il justement pas temps de sortir, d'apprendre à se connaître à nouveau? De vivre l'un avec l'autre comme avant. S'ils prenaient leur temps, alors Leslie avait envie de faire les choses bien, après ce départ prématuré. Mais ils étaient Blair et Leslie. Et jamais rien ne se passait comme prévu, n'est-ce pas? « I want some curry. » Qu'il finit par dire en allant s'installer de plus belle à côté de Blair. Avec une distance de sécurité supplémentaire. De toute façon, avec Peter dans les bras, rien ne pouvait plus le pousser à rencontrer les lèvres de Blair de plus belle (quand bien même il était si facile d'évincer le toutou). « But you should choose, since you've been the one working for three hours and breaking your back at it. » Pas qu'il avait compté. Ou peut-être que si.
moi je dis qu'ils sont bien trop leslair.
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FT. leslie


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Il a l’after taste en bouche, ça fait sourire, ça donne envie de replonger et de se perdre dans la profondeur de ces sentiments maintenant mis à nu. C’est si contradictoire, car il a envie de lui, envie de le prendre dans ses bras et de ne jamais le laisser partir et pourtant, il y a cette limite, cette ligne nouvellement tracée qui appelle à la raison, parce que même si l’exaltation des sentiments qui fleurissent que l’un pour l’autre est enivrante, il ne faut toutefois pas précipiter les choses, car on ne change pas en un jour. Alors qu’il observe Peter démontrer de sa possessivité habituelle, Blair passe une main dans ses cheveux, retroussant les mèches s’étant perdu sur son visage, il souffle avant d’offrir au blond l’un de ses sourires qui ne veulent rien dire, qui réfute et ne réfute pas les intentions derrière l’offre d’aller casser la croûte. Peut-être que Leslie avait lancé ça en blague, peut-être était-ce aussi un hameçon, mais Blair ne veut pas prendre le risque de le découvrir, c’est qu’il sait, s’il ne fait pas l’effort de maintenir cette nouvelle résolution, alors elle s’écroulera aussi facilement qu’un château de carte. Et il ne veut pas. Ne veut pas être ce genre de personne pour Leslie.

Puis, alors que le plus jeune prend place à ses côtés, Blair se lève et ça relève davantage d’un mauvais timing qu’une intention de s’éviter. « Let’s see if I have curry at home, » il annonce avant d’aller en cuisine pour regarder rapidement s’il avait les ingrédients en main. Un tour rapide lui indique que oui, il manque seulement le curry et de cette pièce, il crie : « I always break my back, it’s part of the job so it doesn’t give me a free pass to choose. »  Plus, il s’en fichait un peu, tant que l'animosité qu’il y avait entre eux se dissipe et laisse place à quelque chose d’autre, quelque chose de plus doux. « So, curry it is, »  il dit, sortant les légumes et protéines. « I don’t have any powder left, though, so it’s your job to go get it. »
curry time
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FT. Blair


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Leslie pivote pour voir Blair se lever du canapé et disparaître dans la cuisine, flattant toujours le col de Peter qui était à présent avachi sur ses cuisses, tête posée sur son ventre. Et le visage se perd sur le dossier du canapé, le sourire un peu bête collé au visage, malgré lui. Parce qu'il se sent un peu ridicule d'avoir la poitrine qui gonfle. Parce que le brun lui a dit qu'ils ne pouvaient encore rien être, et, pourtant, dans sa tête ne résidaient que les confessions proférées. Et il se demande si la réponse de Blair à son questionnement quant à leur repas du soir était vrai ou s'il voulait simplement lui faire plaisir. Alors il s'étire un peu se lève, délogeant un Voltoutou grognon par la même occasion. Il se tient devant le plan de travail en haussant un sourcil, alors, et ricane lorsqu'il comprend qu'il va devoir aller faire quelques courses. « I guess I don't have any choice, since I'm the one asking for it. » Qu'il finit par dire. Et il se penche pour voir le plan de travail. « Anything else I should come back with? » Qu'il demande avant d'acquiescer et de partir faire quelques achats. Certainement que pendant ce temps, le brun aurait déjà commencé à cuisiner. Et ça avait quelque chose de très familier, de confortable, de se dire qu'en rentrant, il aurait comme vision l'autre homme aux fourneaux.

Et faire les courses n'a jamais été aussi rapide. Même Peter semble vibrer et se demander pourquoi on se dépêche autant, aujourd'hui. Mais il ne voulait pas partir trop loin. Comme s'il avait peur qu'en revenant la situation ait totalement changé, Leslie avait l'impression de courir après le temps. Il voulait rester auprès de Blair plus longtemps, ce soir. Pour se rassurer. Pour s'apaiser. Et puis, surtout, pour se baigner dans cette explication qui avait pris une tournure inattendue  en demi-teinte. En revenant avec la petite liste qu'on lui avait donné, il pose le tout sur le comptoir et juge silencieusement Blair avant de hausser un sourcil. « You don't even wear an apron? » Qu'il juge pour rire. Parce que lui non plus, n'en porterait pas. Mais l'idée que le brun puisse en enfiler un semblait appealing. « I bought some snacks, too. » Qu'il dit en sortant les préférés de Blair et d'autres sucreries et trucs salés. Finalement, il pose le curry sous le nez du brun en se glissant à ses côtés et tourne un visage un peu timide mais aussi étrangement heureux vers lui. « Can I help? »
SO DOMESTIC
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FT. leslie


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«Surprise me, »  c’est plus pour la forme qu’il le dit, et Blair souffle lorsque la porte se referme derrière Leslie. Il n’est pas déçu de cette pause émotionnelle; il en a même besoin, les sens en overdrive fatiguent et depuis ces confessions, Blair ne fait qu’improviser. C’est comme ça, il n’a pas de plan et il lui semble que Leslie non plus. D’ailleurs, le blond agit de façon plus naturelle et Blair oserait même dire, de façon plus ajustée et quelque part, il l’envie, car lui, il a du mal à gérer la tempête émotionnelle dans laquelle il se trouve. Peut-être était-ce une erreur, peut-être aurait-il dû sauter dans ses bras et en finir là? Mais c’est que ça lui avait semblé être le chemin le plus simple vers une ruine certaine. Et lorsque la voix de Leslie se fait entendre, ça sonne juste, ça sonne doux, ça sonne right et Blair se retourne, le pointe de son couteau avant d’hausser un sourcil : « do you ? »  Et il avait ce jugement dans la voix, ce tu peux bien parler, tu cuisines à peine, puis il se retourne et s’affaire à démembrer ses carottes. Mais maintenant que Leslie le mentionnait, et Blair s’en veut d’y penser, mais un tablier n’était pas une mauvaise idée, surtout que Quincy avait la fâcheuse habitude de s’essuyer sur lui, n’importe où, n’importe quand. « Of course, »  il ajoute avant de pousser les oignons en direction du blond avec un petit sourire. Et si Leslie pleurait cette fois, ce serait de sa faute, mais pour une raison différente.

C’est quand le curry bout que Blair s'adosse contre le comptoir, tentant de faire genre que son dos ne le tue pas, finalement, il abandonne, tire un chaise et s’y assied, d’une main il attrape l’un de ses snacks préférés que, ah, Leslie a acheté et si ce n’est pas gentil alors qu’est-ce? Il l’ouvre et la chip craque sous la dent, il pousse le sac vers Leslie. Le silence n’était pas malaisant, mais il n’était pas confortable non plus et Blair n'avait pas envie de pousser la conversation, puis il n’avait pas de sujets, n’avait pas envie de parler d’Alexis, et surtout pas de Quincy. Ni d’Andy, ni de… « nice weather, don’t you think? » Autant ne rien dire, il pense un peu trop tard.
weather time
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FT. Blair


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Leslie lève les mains comme s'il était pris en flagrant délit et qu'il fallait prouver son innocence, un sourire ornant pourtant ses lèvres. C'est que Blair avait raison. Lui non plus, ne portait pas de tablier. Et n'en porterait certainement pas. Il ne le faisait que rarement, et, bien souvent, regrettait pourtant de ne pas l'avoir fait. Parce que ses pulls ne le remerciaient jamais. Et c'est après avoir proposé son aide qu'il regrette un peu. Parce qu'il voit le sourire de Blair avant de remarquer la tâche qu'il lui avait attribué. Et c'est qu'il prend le défi. Comme à chaque fois. Acceptant de couper les oignons, il affiche sa meilleure pokerface en hachant le légume. Et si les larmes lui montent aux yeux, il fait mine de rien, levant simplement le menton plus haut lorsque le brun était trop occupé. Peut-être par fierté. Aussi un peu parce qu'il pensait qu'il l'avait trop vu en tempête d'émotions aujourd'hui. Qu'il n'avait pas spécialement envie d'en rajouter une couche.

Ce n'est qu'après avoir subtilement essuyé le coin de ses yeux après s'être correctement lavé les mains que le regard suit les actions de l'autre. Et un sourire étire un peu le coin de ses lèvres lorsqu'il le voit tirer une chaise pour s'asseoir. S'il ne voit pas vraiment de grimace sur son visage, il ne peut que deviner, pourtant, le cri des muscles de son dos. Et dans d'autres circonstances, s'il ne se sentait pas de nouveau timide à l'idée, il se serait glissé dans son dos pour le lui masser. Délier les nœuds qui le faisaient souffrir. En lui chipant une chips, Leslie s'installe non loin de lui et commence à grignoter à son tour. Et le silence commence à se faire bizarre. Pas vraiment inconfortable. Simplement tendu. Jusqu'à ce que Blair le perce d'une question ma foi fort ridicule. Et il l'observe en silence après son input incroyable, continuant de mastiquer en silence. Et pendant quelques secondes, seuls les bruits de craquement du snack sous sa dent se font entendre avant qu'il ne pouffe de rire, pointant Blair d'un doigt accusateur. « Is that all you could come with? » Qu'il demande avant de s'hydrater d'une gorgée du verre qu'il avait chipé dans une armoire. Il le repose et continue en se moquant, d'une voix un peu princière. « Fine weather for the evening, it seems. Though I may say that it seems to still pretty chill outside. » Et il hausse les sourcils, comme pour lui demander ce que, lui, pensait de la météo. « Do I leave you that speechless ? » Qu'il demande avec un air un brin moqueur. Et en se rendant compte que ça s'apparentait presque à du flirt, chose qu'il ne savait pas gérer quand c'était Blair et qu'il ne lui avait jamais fait goûter, il se râcle la gorge avant de s'enfouir dans son paquet de chips.
awkward time surtout
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Il y a le rire de Leslie qui remplit la pièce qui était autrefois silence et si au départ, il regrettait la stupidité de sa question, maintenant il ne la regrette plus; c’est musique à ses oreilles et ça va avec la légèreté du moment qu’il préfère largement à la tempête émotionnelle qu’ils ont traversé. La main s’étant à la recherche du snack et glissant une chips entre ses lèvres et la faisant craquer sous sa dent, il regarde le blond du coin de l'œil. « Blond suits you, » il dit finalement, pendant que l’autre boit. Autant était-ce pour déstabiliser, autant était-ce parce qu’il le pense; ça fait changement et ça lui donne ce petit air assuré, ce petit quelque chose qui lui manquait. Mais ça le fait rire à son tour, c’est que Blair s’était attendu à une demie réponse et on lui sert une petite thèse sur la météo et si ce ne sont pas ces petits détails qui le font fondre comme la neige au printemps, alors il ne sait pas quoi.  « I can’t wait for spring, » il répond avant de s’étirer sur la longueur de la table, faisant craquer quelques joints au passage. C’est contre celle-ci qu’il a le sourir dissimulé, « yeah, no thoughts head empty, » peu importe ce que ça veut dire, mais il était indéniable que Leslie le rendait fou et incohérent. Mais Leslie avait dit qu’il l’aime et lui aussi il l’aime alors il avait seulement à s’accrocher à ces mots. « You should go stir the curry before saying stupid things. » Et c’est à peu près dans ce même ton que la soirée se termine pour eux, car après la tempête, le beau temps.
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