♧ Juliana est une femme plutôt grande, dépassant le mètre 85.
♧ Sa peau halée et son nom sont généralement des indices très évidents de ses origines paldéennes.
♧ Elle laisse ses long cheveux blonds tombés sur ses épaules au quotidien, mais se doit de les attacher en une queue de cheval lorsqu'elle travaille.
♧ Elle ne quitte jamais ses lunettes, sinon elle ne verrait pas grand chose
♧ Elle porte des vêtements amples en général, manches longues et jamais de short ou de jupes. Elle n'aime pas être peu couverte.
♧ Pour des raisons similaires, elle porte des gants noirs quand elle sort ou au travail.
♧ Chemise blanche et pantalon noir au travail, au quotidien elle préfère des vêtements confortables, comme des pulls à cols roulés
♧ Un pendentif en bois, sculpté à la main, représentant un Solaroc est présent en permanence à son cou


En passant la porte du 'Smoliv Garden', on se retrouve dans un espace pas très spacieux, mais peu occupé. En fait, ce qui prend le plus de place, c'est probablement les différentes plantes que la patronne - et unique employée - ne néglige jamais. Sa routine commence en début d'après-midi, en prévision de l'ouverture, de manière très méthodique. Juliana aime quand tout est à sa place, quand tout est prêt avant le début des passages. Après avoir arrosé ses plantes, elle prend un thé en se posant cinq minutes pour évaluer ce qu'elle a à faire pour la soirée. Puis elle nettoie consciencieusement la pièce et la réserve, se ressert un thé, pour finir par faire l'inventaire. Ce bar, ou café-bar, ou presque salon de thé à certains moment... Bref. Ce bar est son espace personnel privilégié, y mettre de l'ordre est de rigueur.

Sans être une maniaque de la propreté, la blonde trouve rassurant que tout soit à sa place et que le lieu puisse accueillir autant que possible. Même si elle reste assez réaliste : au maximum elle avait vu les trois quarts des places occupées, jamais plus. Mais elle se prépare toujours comme si tout serait rempli à 100%. Question de principe. Souvent, une fois la salle prête, un sourire triste se dessine sur son visage. Elle est satisfaite, en soit. Mais ne peux s'empêcher de se demander comment elle pourrait faire mieux. Sa passivité et son manque d'ambition sont des obstacles qu'elle n'arrive même pas à confronter. Elle finit par se ressaisir, prendre un de ses médicaments contre l'anxiété avant de retourner la plaque sur sa porte pour afficher "Ouvert".

Dès lors, la routine revient, faisant facilement coulé la fin d'après-midi, la soirée et le début de la nuit. Elle gère les clients seule, sans être débordée, fais les gros yeux aux mineurs qui cherchent à abuser de sa gentillesse pour prendre un verre d'alcool, lance des piques assez sèches aux personnes impolies, s'excuse de ses maladresses, affiche un sourire faux en recueillant les problèmes de ceux au comptoir... Elle plaisante, console, s'étonne et admire les récits de ceux qui passent. En son for intérieur, elle ressent un pincement au cœur chaque fois qu'elle voit des personnes évoquées leur vie avec excitation. Encore plus quand une personne plus jeune qu'elle raconte ses aventures, montre ses Pokémons.

L'heure tourne, jusqu'à ce que le thé et le café ne soient plus du tout à la carte. L'avantage de travailler seule dans son propre établissement, c'est que Juliana ferme à l'heure dont elle a envie. Parfois, elle se contente de retourner sa pancarte à un sage minuit. Plus régulièrement, elle laisse les gens boire tranquillement dans les premières heures du lendemain. Parfois même c'est l'aurore qui vient lui rappeler que pour sa propre santé, la porte devrait se refermer.

Mais si elle est aussi à même de prolonger ses heures dans son jardin, ce n'est pas par conscience professionnelle ou par volonté de profit. En vérité, elle a surtout peur de se retrouver face à elle-même, confrontée à ses pensées. C'est le soir, en rentrant, que ses crises d'angoisses sont les plus fortes. S'effondrant en pleurant, jusqu'à s'épuiser, s'endormir, se réveiller le lendemain et recommencer. Et quand cette peur est trop forte, elle retrouve surtout un vieil ami qui lui veut du mal pour lui faire oublier ses idées noires. Elle ne sait pas si elle peut parler d'addiction, mais son alcoolisme n'est pas à prouver. Elle sait le mal qu'elle s'inflige avec, cependant elle n'arrive pas à se décrocher complètement de cet échappatoire.

En cause principalement, son incapacité à se confier à quelqu'un d'autre. Elle a vécu très durement la mort de sa sœur, qui était sa seule confidente. Alors, si elle est très ouverte pour discuter avec ses clients, papoter et conseiller sur leurs problèmes, les siens sont enfouis sous un vernis, un faux air de tout-va-bien. Juliana n'arrive pas à se laisser aller. Même lors de ses rendez-vous chez une psychologue, trop peu nombreux selon la professionnelle, elle n'arrive pas à s'ouvrir.

Ses seuls instants de sincérité, sont les fausses discussions qu'elle joue avec les Pokémons qui l'entourent quand elle se pense seule. Un peu comme un remplacement d'ami imaginaire pour un enfant. Elle se détend en leur présence, surement parce qu'avoir un interlocuteur qui ne lui renvoie pas un miroir humain de ses problèmes est plus que nécessaire...

En passant la porte du 'Smoliv Garden', on tombe sur une petite salle et un comptoir. Derrière celui-ci, une jolie femme blonde vous souhaite la bienvenue. Ce bar, ce jardin est le lieu privilégié de Juliana, où elle se fait spectateur de rires, de disputes, d'échanges et de récits d'aventure. Mais seule la porte de ce jardin public est bien ouverte. Le jardin de ses angoisses et de ses peines, de ses envies et de ses remords, lui est bien caché, bien fermé.

Un type favoris?

En grande afficionado de thé, les Pokémons de type Plante pouvant lui donner des feuilles ont sa préférence. Pour des raisons similaires, elle apprécie les types Eau, Fée et un peu Poison.

Un pokémon craint?

Juliana n'a pas de phobie particulière, mais n'ai pas une grande fan des Pokémons trop... massif et potentiellement brutaux. Les Rhinoferos, Blizzaroi et autre Gigansel ne la mettent pas à l'aise.

Son lien avec les pokémons?

Elle n'a jamais eu l'occasion d'en avoir un sous sa responsabilité avant d'arriver à Novabi. Elle apprécie néanmoins leur présence, et "discute" avec eux quand elle se pense seule. Discussion à sens unique bien entendu, mais ça l'amuse et la détend.