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you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat
Gwendoline Corbyn
Président de Novabi
Gwendoline Corbyn
Icone : all my friends are witches, and we live in hollywood
Age : 23
Region d'origine : Ludester - Galar
Quartier : Primcore
Occupation : Barista au Hébé Café - Observatrice
Feat : Shioriko Mifune - Love Live!!
Points d'exp. utilisés : 300
Palier débloqué : 1/5
Branche : -
Pokedollars : 2850
Equipe Pokemons : you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME you knew you had a reason, it killed you like diseases | Lestat Miniature_Sombre_Ball_HOME
Points d'exp. : 626
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Lestat E. Burton
ft. Vox Akuma - NIJISANJI EN






Lestat Eloi Burton


Il/He


30 ans (21.04.92)


Originaire de Malié, Alola


Habite à Novabi depuis Juin 2020


Situé·e dans le quartier de Primcore


Spectare


Président de Novabi/Co-Dirigeant




Diplomate


Influent


Hostile


Manipulateur






Chaglam


Tempo-Perso


Femelle



Une fourrure brillante noire comme la nuit, de grands yeux jaunes curieux qui vous observent, et une jolie queue en ressort accentuée d’une touffe du poil le plus doux que vous n’auriez jamais touché. Cette Chaglam chromatique est belle; et oh, qu’elle le sait, qu’elle est belle ! D’ailleurs, son caractère pire que désagréable semble bien faire son charme, à la Prada.
Typique chatte en cruel désir de l’attention constante de son dresseur, elle est vocale pour communiquer ce qu’elle veut au-travers de ses miaulements stridents; particulièrement lorsque vient le moment de requêter des cannes de nourriture humide Royal Caninos…
Mais malgré qu’elle chante la chanson de son peuple aux petites heures du matin, qu’elle fasse ses griffes sur les manteaux dispendieux des conquêtes de Lestat et qu’elle ne laisse strictement personne l’approcher, sous quête de griffer ou mordre les courageux et courageuses qui s’y tente, elle reste probablement la plus fidèle partenaire de monsieur le Président. Toujours perchée sur son épaule, roulée en boule contre ses genoux ou encore en train de le suivre au pied, Prada reste un chat affectueux et fusionné avec son dresseur, qui est sa personne ressource et préférée, qu’elle ne laisserait jamais dans une situation de détresse.








Fils aîné d’une union qui n’aurait sans doute jamais dû voir le jour, tu confirmes cependant la règle que deux négatifs donnent toujours un positif. Malgré les jongleries entre une mère abusive et un père trop occupé pour être présent, ta maturité et ton sens du jugement que tu t’es forcé de développer en bas âge ont su te démarquer des autres. Tu n’oses jamais l’avouer, mais tu es un adulte depuis l’âge fatidique de douze ans, ce qui t’a sans doute trop drainé pour ton propre bien.

Un homme discipliné, droit et responsable. Beaucoup de gens aiment te décrire ainsi, et t’admirent pour ces qualités. Elles amènent un sentiment de confiance et de rassurance émanant tous deux de toi. Tu as beaucoup d’entregent et un caractère très fort, tu saurais tenir tête aux pires de tes démons et tu t’assures surtout d’avoir le dernier mot lorsque tu as des arguments. C’étaient les plus grands de tes atouts, faisant de toi un avocat hors pairs certes. Tu as ainsi su te démarquer, et ça te plaisait.

Ta grande capacité à garder ton sang froid donnent souvent l’impression que tu es sans cœur, voire même cruel. La vérité n’en est pas si loin; tu raisonnes beaucoup plus avec ta tête qu’avec ton cœur, bien que tu sais exprimer tes émotions de manière saine et dosée, juste assez pour ton propre bien-être. Ton cœur de pierre semble cependant beaucoup plus tendre lorsque l’on vient tirer sur la corde sensible te rattachant à tes valeurs.
Ta famille.
Ou du moins, ce qu’il en reste.
C’est ça, ton point faible.
Parce que si ta génitrice a su s’attirer les pires de tes hostilités, tu pourrais parcourir ciel et mer pour le bien-être de ta petite sœur, la personne qui compte sans doute le plus pour toi. Son bonheur et sa sécurité sont les plus hautes de tes priorités, et tu serais prêt à faire les plus impensables sacrifices si cela peut lui être bénéfique. Tu l’aimes, Meredith, parce que c’est le dernier lien de sang qu’il te reste, et tu veilles jalousement à le conserver.

Tu es un workaholic. Tu es visiblement du genre à t’enterrer sous le travail de ton plein gré. C’est encore pire lorsque tu traverses des périodes stressantes; tu trouves étrangement du réconfort en l’épuisement total et les dossiers qui te tiennent debout jusqu’aux petites heures du matin.
Tant qu’à y être, parlons-en. De ton stress, je veux dire.
Tu n’oserais jamais l’avouer ni même le montrer, mais tu croules complètement sous le stress dès que les portes sont fermées. Afin de t’éviter les pires conséquences sur ta santé mentale, assez fragile en réalité, tu as tendance à compenser de manière douteuse. Ton addiction malsaine à la nicotine en est un exemple. À force de t’empoisonner, tu finiras sans doute par mourir dans les 13 à 15 prochaines années. Même si tu ne touches que trop peu l’alcool, nous savons tous les deux que tu ne peux t’empêcher de céder à la tentation de la cigarette, la solution facile pour te donner l’impression de contrôler ce qui est hors de ton contrôle.
Il y a des périodes où tu recherches la validation d’autrui, Lestat. Tu as un bodycount assez troublant depuis ta dernière rupture amoureuse, d’ailleurs. Ce qui vient de ta peur de t’engager dans une autre relation sérieuse, sans pourtant t’empêcher de désirer la chaleur humaine. Tu collectionnes les cœurs brisés comme des throphées, souvent en ayant la tendance de complètement disparaître ou de jouer aux fantômes après quelques rendez-vous et/ou un coup d’un soir.
Comme si tu cherchais quelqu’un qui pourrait arriver à la cheville de ton ex, bien que tu en ressors plus souvent déçu, frustré, ou même les deux.
Tu es beaucoup plus humain que tu oserais l’avouer. Mais c’est difficile pour toi de t’avouer tes faiblesses, et de donner faux espoirs en amour, c’est un blâme que tu es un peu trop lâche pour prendre en reproche.

Un type favoris?
Le type Combat et le type Normal.
Un pokémon craint?
Étrangement, Lestat a peur des chiens. Tout ce qui jappe et grogne moindrement, c'est un non direct pour lui.
Son lien avec les pokémons?
Si c'est un Pokémon félin, Lestat aura tendance à le chouchouter et le gâter. Il a un gros problème de favoritisme, sans se l'avouer. Sa Chaglam est précieuse et le suit déjà depuis queques années. Sinon, il est du genre assez sévère, il élève des Pokémon dans le but d'en faire des gardes du corps. Ils sont gros, ils sont forts, et surtout, Lestat fait sûr de se faire obéir au doigt et à l'oeil. Évidemment, Lestat n'est pas cruel et n'abuse pas de ses Pokémon, mais un peu de discipline légère peut être utilisée lors des scénarios de pires cas.


cw; mention de tabagisme, mention de tentative de suicide, mention d'alcoolisme

[1992]

D’une union qui aurait dû être interdite naissait un enfant maudit de ses deux parents… qui n’auraient probablement jamais dû être parents.

Partiellement Nidai, tu serais un homme juste et intelligent avec un caractère obstiné. Le futur te réserverait une carrière toute tracée, car ton père n’acceptait pas les mauvaises notes.

Mais également partiellement Burton, on te disait que tu réussirais encore mieux dans la vie si tu portais un nom typiquement Galarien. C’est plus international, l’anglais. Bien que tes origines Kantonnaises laissaient croire à autrui que tu avais été adopté.
Enfin.
C’était jusqu’à ce qu’on ne voit ton père. Tu lui ressemblais tellement que c’en était troublant. Un détail qui semblait bien tomber sur les nerfs de ton attribut maternel.

Ainsi, Lestat Éloi Burton était un bébé facile et un enfant doux curieux de connaître le monde qui l’entourait. Tu ne pleurais pas beaucoup, et honnêtement, tu n’as fait qu’une seule crise de bacon à tes parents et tu n’as plus jamais commencé tellement fort ton père t’avait grondé.

Ton père t’aimait fort, Lestat. Tu étais véritablement un fils à papa, et ça t’allait très bien ainsi. Tu suivais ton papa partout, il t’emmenait dans la majorité de ses meetings. Tu étais tellement tranquille, tu n’as jamais été en garderie, exposé au monde des adultes dès ta petite enfance. Tu n’as jamais sociabilisé normalement, Lestat, tu n’as jamais été exposé à d’autres enfants.
Tu n’étais pas un bébé créatif, mais tu t’occupais calmement dans ton coin. Peut-être le manque de stimulation mentale ? Enfin…

[1996]

C’était jusqu’à ce que ta petite soeur ne naisse. Son nom avait fait un sacré débat dans ta famille, ton père reprochant à ta mère de t’avoir cruellement arraché de tes origines en forçant des noms Galariens sur toi. Ce n’était pas le cas de ta petite soeur, mais ça, tu étais trop jeune pour t’en souvenir.
Bébé Meredith était rapidement devenue “Mededid” pour toi. Disons que le langage n’était pas ta force, tu avais du mal entre les deux langues. Les orthophonistes avaient suggéré de commencer par t’apprendre une seule langue à la fois. Qui aurait cru que tu avais déjà été un enfant avec des problèmes de prononciation ?

Et Meredith ?
Tu ne comprenais pas, au départ. Du jour au lendemain, l’attention n’était plus rivée sur toi et uniquement sur toi. Ton père ne t’emmenait plus au travail, et enfin, tu avais été envoyé en garderie avec ta petite soeur qui était encore un poupon. Jusqu’à ce que tu ne sois envoyé à la maternelle…
Ah, mais ça, c’était l’enfer. Les crises de larmes que tu avais faites car tu n’étais pas habitué de te séparer de ton père. Un comportement qui avait été corrigé avec un peu de temps, heureusement.

L’arrivée de Meredith dans ta vie n’avait pas que du négatif, heureusement. Tu étais désormais exposé à la présence d’un autre jeune enfant, et malgré vos quatre ans d’écart, Meredith avait contribué au développement de ton imagination et à ta sociabilisation. Une bonne chance pour toi, ceci dit, n’est-ce pas ?

Et plus vous grandissiez, plus vous étiez inséparables. Vos différences physiques rendaient les gens confus face à votre origine, chose certaine, mais au moins, tu prenais énormément soin de ta petite soeur. Oh, il ne fallait pas que quelqu’un la taquine trop fort, parce que Lestat, tu étais vite pour la défendre et la protéger. Rapidement, elle est devenue tout pour toi.
La source même de ton bonheur, ta meilleure amie, et la personne la plus précieuse.
Tu étais si jeune, et tu n’avais même pas réalisé que tu t’engageais déjà à faire d’elle ta priorité.

[2004]

Ça fait quoi, de vieillir trop vite ?

« Tu es tellement mature et responsable pour ton âge. »
« Il est tranquille, ce p’tit gars ! »
« Tes parents doivent être très fiers de toi, hein, Lestat ? »
« Il n’y a rien à lui reprocher, monsieur Nidai. Lestat est un élève attentif et autonome, il a de bonnes notes et il s’occupe calmement lorsqu’il a terminé ses travaux. Je n’ai rien à vous dire, vraiment. »


Des commentaires que tu entendais sur toi, depuis que tu étais en âge d’aller à l’école. La vérité, c’était que tu n’avais que douze ans et tu te fondais déjà parfaitement dans le monde des adultes, tu n’avais pas le choix : tes parents étaient si absents que tu devais t’occuper de te gérer toi-même et ta soeur.
Tu avais de bonnes notes, heureusement que tu avais une facilité académique naturelle. Car sans cela, tu serais sans doute en train de bûcher lourdement, vu ton manque d’aide aux devoirs à la maison…
Tu t’occupais calmement à l’école, parce que tu n’avais pas d’amis. Tu n’arrivais pas à t’identifier aux autres; tu les trouvais lourds et stupides, carrément stupides. Mettre de l'aluminium dans les fours micro-ondes de la cafétéria dans le but de le faire prendre en feu, c’était stupide, pourtant, c’était une connerie qu’un adolescent de ton âge faisait.
Mais toi, tu étais au-dessus de ça, hein ?

Ton adolescence t’a été arrachée à force de te mettre le lourd poids des responsabilités de tes parents sur tes pauvres épaules. Mais ce poids, Lestat, il ne t’était pas destiné.
Tu te disais cependant que si tu ne le portais pas, personne d’autre ne le ferait. Et c’était un poids qui ne pouvait pas être laissé derrière.

Tu as donc tout pris sur toi sans te plaindre. En l’espace de quelques années, tu te retrouvais avec de lourdes responsabilités; tu prenais les rôles de grand frère, mère, père et tuteur à la fois.
Mais ça, ce n’était que le début de la fin.

[2006]

Tu les avais vus traîner sur la table, les fameux papiers.
Tu avais vu tes parents discuter avec un médiateur. À l’âge fatidique de quatorze ans, Lestat, tu comprenais parfaitement ce qui se passait.
Tes parents ne s’aimaient plus. Tu le savais probablement depuis plus longtemps qu’eux-mêmes ne l’auraient su. Ce n’était qu’une question de temps et honnêtement ?
Tu n’étais pas surpris.
Tu étais même soulagé que ce soit enfin terminé. Une bonne chose de faite. Et si Meredith faisait marcher son cerveau aussi fort que possible pour comprendre les papiers devant elle, du haut de ses dix ans, ton devoir était de s’assurer qu’elle ne souffre pas de cette soudaine séparation. Et qui dit séparation, dit également déménagement.

Votre mère ne voulait plus de vous.
Avait-elle déjà voulu d’autre chose que ses grosses bagues d’or qui ornaient ses doigts beaucoup trop maigres ? Tu étais blessé sans être surpris, et franchement, c’était sans doute une bonne chose que vous ne soyiez plus en contact avec votre génitrice. C’était mieux pour toi.
C’était mieux pour Meredith.

Vous aviez une semaine pour faire vos valises, et vous les aviez faites si vite que vous aviez laissé plusieurs choses derrière. Votre père vous emmenait loin d’Alola, loin de l’endroit où vous étiez nés, pour vous faire reconnecter avec vos racines en Kanto.
Une culture complètement différente, et ton dialecte Kantonnais n’était sans doute pas aussi maîtrisé que celui de ta petite soeur. Mais tu allais t’arranger pour comprendre et apprendre le mieux possible. Tu savais te débrouiller, Lestat.
Tu serais capable de te débrouiller, car tu l’as toujours fait.

[2012]

C’était presque gênant, la colère soudaine de ton père. Enfin, tu savais ton père particulièrement colérique. Tu te rappelais de chacune des disputes qu’il avait avec ta mère, comment les oublier, après tout…
Tu étais assis sur la banquette passagère de sa voiture que tu l’avais entendu faire crisser ses pneus et inspirer par le nez, alors qu’il resserrait sa prise contre le volant. Tu relevais très lentement tes mirettes ambrées vers lui, penchant légèrement la tête sur le côté alors que tu tentais de silencieusement lui tirer les vers du nez. Mais Lestat, tu connaissais cet homme par coeur, presqu’autant que toi-même. Tu avais longtemps été particulièrement proche de lui, et tu savais qu’il tentait de conserver son calme afin de ne pas s’embarrasser devant l’influente famille Shinguji.

« Père… Êtes-vous certain qu’une punition soit la bonne solution ? »

« Je la laisse sortir une fois sans ta supervision, et elle trouve moyen de me désobéir. Ce correspondant est une mauvaise influence sur Meredith. »

Tu soupirais avant de croiser les bras, te renfonçant contre la banquette de cuir, alors que tu regardais le portail du temple familial qui se dressait devant vous.

« C’est juste… Que je pensais qu’il s’agissait d’une personne importante pour elle, c’est tout. »

« Tu penses, mais tu ne sais rien, Lestat ! Alors tais-toi et contentes-toi de regarder, car c’est ce qui t’arrivera si tu me fais le même coup, tu as compris ? »

Une façon polie de te dire de te fermer la gueule, oui. Car chez les Nidai, on ne s’insulte pas et on ne se crie pas après comme chez les Burton, hein ? Tu te contentais d’hocher la tête en signe de compréhension, et de mettre fin à la conversation en déviant le regard sur cette portière que tu ouvrais. Tu suivais ton père d’un pas beaucoup plus lent que le tiens; évidemment, ton paternel était pressé par la colère.
Une fois présentés au pas de la porte, un couple de personnes aux traits typiques de Johto vous attendait dans leurs traditionnels habits malgré l’heure tardive. Évidemment, ils s’inclinaient devant vous, vous présentant de brèves excuses. À leur côté, tu remarquais une fille particulièrement petite aux longs cheveux noirs de jais, également habillée de ses habits traditionnels.
Le fameux correspondant de Meredith était donc une adolescente plus jeune qu’elle ? Et pas un garçon, comme elle t’avait pourtant dit alors que tu l’avais accompagnée au festival d’été de Rosalia ? La confusion t’emparait soudainement, mais tu n’avais pas le temps de te poser des questions, que ton père s’inclinait encore plus bas que tu ne l’avais jamais vu s’incliner.

« Mes excuses pour le comportement insolent de ma fille, qui a mise la vôtre en danger. »

Et une fois redressé, tu le voyais prendre ta petite soeur par le bras la tirant vers lui et lui coller sa main droite contre sa pauvre joue pâle. Le son de cette gifle fait toujours écho dans ta tête à ce jour, alors que la rage t’avait soudainement pris.
Tu n'accepterais jamais la violence envers ta soeur.
Mais, jeune avocat en devenir, malgré cette émotion forte que tu ressentais, tu ne montrais absolument rien, car tu savais que ce serait toi qui y passerait.
Tu avais entendu ton père sévèrement la disputer dans le traditionnel dialecte de Johto. C’était trop rapide pour toi, bien que tu en comprenais quelques bribes qui te fâchaient tout autant. Vous vous étiez excusé une dernière fois, tous les trois, avant de quitter le temple.
La route s’était fait en silence.
Enfin.
Tu entendais surtout Meredith qui étouffait ses sanglots sur la banquette arrière, et ton coeur se fendait.

[2013]

Au final, ça valait la peine d’avoir des parents qui ne s’occupaient pas de toi, car tu avais pu sauter des classes. Tes résultats académiques irréprochables t’avaient mérité des bourses d’études, des prix, des honneurs académiques…
Enfin, il te manquait surtout ton stage histoire de bien compléter tes études. La dernière et fatidique année t’attendait tout bonnement, mais cette fois-ci, tu allais la passer à Alola après… L’incident.
Le décès aussi tragique que soudain de votre père. Vous l’aviez mal vécu, tous les deux.
Tu allais célébrer tout seul ce soir. À faire des boîtes avec ta petite soeur, car votre déménagement à Alola était pour le lendemain.
Vous alliez retourner chez votre folle de mère, et tu as eu assez de chance pour te trouver un stage dans un cabinet à Alola. Tu n’aimais pas l’idée de reprendre contact avec Charlotte Burton, mais l’argent n’était pas encore là pour vous deux. Ce n’était qu’une question de temps; toi, tu serais occupé avec ton stage, et Meredith irait à l’école. Ce n’est que le temps de ton stage, après, tu pourras trouver quelque chose d’adéquat… N’est-ce pas ?

Oh, tu aurais aimé que ce soit aussi facile. Mais la santé de Meredith ne la suivait pas, votre mère en prenait particulièrement avantage. Une vile petite manipulation qui tournait en tragédie assez rapidement, le jour de ton dernier examen après ton stage.
Par chance que tu as un instinct de visuel assez développé, hein, Lestat ? Parce que ce qui a sauvé la vie de ta soeur, c’était que tu t’étais rappelé de la date du dernier renouvellement de ses médicaments, et surtout, que tu avais remarqué les bouteilles vides de leurs cachets.

C’était toi qui avait amené Meredith à l’hôpital.
Oh. Charlotte te disait le contraire, tentait de prouver son innocence, mais tu savais que ta soeur n’était pas assez conne pour prendre une si forte dose de son plein gré.
Au beau milieu de l’hôpital, tu perdais complètement contrôle. Jamais tu n’avais ressenti une colère aussi noire, jamais tu n’avais été aussi violent avec tes mots. Mais lorsqu’on jouait avec la vie de la personne qui t’était le plus précieuse, Lestat ? Tu voyais rouge. On ne touche pas à ta petite soeur. On ne lui fait pas de mal. Et surtout, on ne met pas sa vie en danger; il faudrait te passer d’abord sur le corps.

Au milieu de cette chambre d’hôpital dans laquelle ta soeur se reposait, tu engueulais ta folle de mère. Tu lui faisais comprendre que tu ne la considérais pas ainsi, comme ta mère. Que tu la détestais. Qu’une mère ne ferait jamais de telles erreurs et ne ferait jamais de mal à ses enfants. Oh, elle niait tout ce que tu lui disais. Elle niait l’abus, la violence et la manipulation. Mais ce qu’elle ne savait pas, Charlotte, c’était que tu avais accumulé des preuves tout au long de ton séjour. Et qu’elle était première en tête de liste pour une poursuite au civil une fois que tu aurais gradué.



Parlant de graduation, Lestat, félicitations ! Tu avais eu les meilleurs résultats de ta classe lors de tes derniers examens. Ainsi, deux semaines plus tard, tu vivais une graduation précoce en Droit, à l’âge fatidique de 22 ans. Tu faisais partie des plus jeunes avocats du monde, Lestat, un honneur que tu portais tout bonnement sous ta manche. Ton père aurait tellement été fier de toi. Oh, il te le répétait souvent, mais tu aurais aimé qu’il soit présent à ta remise de diplômes. Même ta folle de mère n’avait pas daigné se présenter, mais tu portais ton défunt père et ta soeur hospitalisée dans ton esprit alors qu’on te couvrait d’éloges devant une foule qui t’était inconnue.

Finalement, ça ne te faisait plus grand chose.
Tu avais simplement accepté que tu ne pouvais pas compter sur les autres, et que la solitude serait ton unique refuge. Tu venais même à y trouver un certain réconfort.
Au moins, quand tu étais seul, quand tu étais en silence, l’écho des disputes et la douleur des reproches ne semblaient pas t’atteindre.

[2014]


C’était en pratiquant officiellement ton métier que tu comprenais qu’il s’agissait de ta pleine vocation. Vêtu de ta toge et armé des lourds dossiers montés par un adjoint juridique, tu prenais le risque de lancer ta carrière pour une affaire qui te tenait particulièrement à coeur.

C’était toi-même que tu venais représenter, et tu poursuivais ta mère, pour plusieurs dommages d’ailleurs. Pour avoir abusé de ta soeur et toi, financièrement comme psychologiquement, mais également physiquement.
Ah oui.
Tu pressais les charges aussi lourdes que celles d’une tentative de meurtre sur ta petite soeur, et tu avais bien raison de le faire.
Les procédures étaient longues tout comme chacun des procès. Ça te demandait beaucoup de ton temps non rémunéré, mais tout cela avait finalement porté ses fruits; votre mère avait perdu la garde légale de Meredith à quelques semaines de sa majorité, faisant de toi son tuteur. Elle avait de lourdes sommes à payer pour compenser tous les dommages moraux causés, elle devait rembourser les frais de déménagement et les frais juridiques des procédures. Bien que tu la savais incapable de se procurer une telle somme, tu espérais qu’elle aurait comme leçon de ne plus jamais faire ce genre de conneries, ni tenter d’entrer en contact avec vous.

Vous faisiez vos valises ainsi que vos cartons, vous quittiez officiellement Alola une bonne fois pour toutes. Tu avais utilisé l’argent fraîchement débloqué de ton héritage paternel pour couvrir toutes les dépenses nécessaires une fois que tu avais un emploi assuré à Skifford dans un prestigieux cabinet d’avocats.

Le voyage était long, les premiers mois étaient particulièrement difficiles comme l’argent était assez serré pour toi. Tu avais des dépenses nécessaires à payer, surtout que la vie coûtait beaucoup plus cher à Galar… C’était un ajustement que tu devais faire, et même si tu te surprenais à piger parfois dans tes économies pour payer certains comptes, tu n’étais pas à plaindre de ta situation.
Tu avais choisi ton combat et surtout, tu l’avais gagné.
Vous étiez maintenant en sécurité et loin de votre génitrice qui vous voulait du mal. Et ça, c’était tout ce qui comptait pour toi.
Meredith était en sécurité.
Tout était sous contrôle.
Tu avais tout sous contrôle.

[2015]


Skifford était une belle ville. Plus tu vivais à Galar, plus tu savais apprécier la culture et les paysages, malgré le choc culturel. Tu aimais bien découvrir de nouveaux aspects de ta vie, et surtout, tu avais enfin l’impression d’être ce que tu étais.
Libre.

Tu vacillais dans une routine régulière; métro-boulot-dodo. À mettre l’accent sur le mot boulot, évidemment, hein Lestat. Tu aimais travailler, peut-être un peu trop même. Tu ne t’arrêtais presque jamais, et tu croulais étrangement sous le stress sans t’en rendre compte.

Malgré tout, tu semblais gérer (avec les années, prétendre était un art que tu maîtrisais relativement bien). Tu gérais et tu restais en contrôle, tu t’accrochais à tes chèques de paie, la dévotion de défendre tes clients et ta routine avec ta petite soeur. Vous étiez même allés lui chercher un Pokémon dans un refuge; une petite Skitty que ta soeur surnommait affectueusement Dentelle.
Un clin d’oeil à sa première peluche, que ta mère avait prétendu garder.

Tu vacillais entre le cabinet et le poste de police de Skifford et, Lestat, petite Apitrini fraîchement libérée de sa prison, tu te cherchais une fleur à butiner. Et évidemment, dans ton oeil était tombé l’officier haut placé de ton poste de police local.

Un joli roux, légèrement plus grand que toi, bien bâti. Tu cherchais toutes les raisons du monde simplement pour lui adresser la parole.
Aussi stupide que de lui demander les directions dans le poste de police pour interroger tes clients ou des témoins. Même si tu connaissais trop bien le poste à force de t’y présenter. Ça ne te dérangeait pas d’avoir l’air dupe, hein Lestat ?
Tu ne savais même pas que tu avais un intérêt pour les hommes.
Mais lui…

Une légère différence de taille. De plus ou moins six centimètres exactement, tu dirais. Il avait les yeux si bleus, un bleu dans lequel tu aimerais te perdre dedans. Tirant sur le gris dépendant de la lumière sous laquelle vous vous trouviez.
Ses joues étaient décorées de délicates taches de rousseur, effacées par le temps et l’âge sans doute. Son teint pâle et ses cils qui l’étaient tout autant ne manquaient jamais à te prendre de court.
Les gens s’étaient sûrement moqués de lui par le passé, pour ses différences, tu te disais.
Mais toi, c’était tout le contraire Lestat. Il était différent de tous ces autres hommes que tu croisais tous les jours, et c’était pour ça qu’il t’attirait, lui, en particulier.

Il te plaisait, ce grand roux aux beaux yeux.

Et toi, Lestat, tu n’étais pas subtil dans ta manière de draguer. Il était froid, au départ, peut-être que vous ne jouiez pas dans la même équipe, bien que tu ne perdais rien à essayer, au pire…
Ce serait une histoire embarrassante de laquelle tu pourrais rire avec Meredith, hein ?

Plus le temps passait, plus tu lui demandais les directions et tu tentais subtilement de faire de petites conversations avec lui.
Et plus tu tentais les petites conversations, plus clair il voyait ton jeu. Il savait, Lestat. Tout le monde savait.

« Maître Burton, j’ai presque l’impression que vous êtes en train de flirter avec moi. »

Un commentaire accompagné d’un rire, alors qu’il s’appuyait contre le cadre de porte, te retenant indirectement dans la salle d’interrogatoire maintenant vide, alors que tu faisais niaisement la conversation à cet officier.
Il t’avait pris de court et tes rougeurs te trahissaient presque.

« Et qu’est-ce qui vous laisse croire ça, Officier Lawrence ? »

« La vive impression que vous comptiez m’inviter à prendre un café en face. »

Merde. Pour un avocat, il fallait dire qu’on voyait plutôt clairement dans ton jeu. Tu laissais un léger silence souligner ta nervosité, que tu redressais ta posture afin de poser tes yeux ambrés sur lui.

« Est-ce une impression ou plutôt quelque chose que vous attendez ? »

Il ricanait légèrement, une des rares fois où tu voyais un sourire se dessiner sur son visage. Et franchement ? Tu aimais presque voir ses pommettes se définir du bonheur.

« Rendez-vous à l’extérieur du poste, à 17h alors. »

ah ouais.
Ton coeur ne s’était pas aussi débattu dans ta poitrine depuis ta toute première audience, Lestat. Tu les sentais enfin, ces Papillusions dans ton ventre. Ce bonheur qui venait illuminer ton regard fourbe alors que ton visage pourtant stoïque laissait fendre un sourire.

« C’est noté, monsieur l’agent. »

[2016]


Toi qui pensais tout connaître de la vie adulte, tu en apprenais largement tous les jours.
Car ce qui n’était qu’un léger flirt s’était interposé en une relation plus profonde. Et si au départ, vous ne faisiez que passer quelques nuits ensemble, vous aviez réalisé rapidement que vous étiez relativement compatibles.
Très compatibles. Au point que c’était troublant.

Rapidement, tu apprenais à connaître l’officier Lawrence, son passé, ses fantasmes, ses vices cachés et sa personnalité. Il était comme tu l’avais imaginé.
Mais tu ne connaissais pas uniquement officier Lawrence, tu connaissais maintenant Elijah Gregory Lawrence.
Aussi connu sous le titre de ton petit ami.

Ton petit ami que tu avais intégré à ta routine. Tu dormais chez lui. Il dormait chez toi. Il venait te chercher au cabinet. Tu t’occupais de lui.
Tu avais même signé ton arrêt de mort et fumé ta première cigarette avec lui. Un geste banal après vos rapports intimes qui t’avait coûté le prix d’une vilaine addiction.
Tu le découvrais dans ses qualités et ses défauts. Un homme passionné avec une trop forte tête, un caractère trempé que tu savais pourtant aimer passionnément. Tu l’aimais Elijah, dans ses moments doux où il te sortait, qu’il prenait soin de ta soeur, qu’il prenait soin de toi. Mais aussi, tu l’aimais au-travers de vos légers accrocs dûs à son alcoolisme.
Ah, ça, l’addiction. Tu étais toi-même empoisonné à la nicotine, pouvais-tu réellement lui reprocher ses bouteilles vides ?
Ton Elijah avait des squelettes dans son placard, et il était bien déterminé à ne pas te les montrer, et ce, même si tu lui tirais les vers du nez. Il était secret, et même si ça t’énervait, même si tu te doutais qu’il noyait son chagrin dans l’alcool, tu respectais son silence.
On a tous un passé duquel on ne veut pas se rappeler.
Même toi.

Mais malgré les disputes et les étrangetés qu’amenaient vos étranges mécanismes de défense, pourtant, vous trouviez le moyen de vous aimer plus fort et toujours plus fort.
Vos horaires de travail se coordonnaient bien. Vos congés étaient souvent communs. Vous aviez votre petite vie bien paisible et ça vous allait bien comme ça.
Tu l’aimais, ta vie paisible.
Avec ta soeur, ton chat et ton homme.

[2017]


« Cheers ! »

Vous faisiez cogner doucement vos coupes de champagne en vous échangeant un sourire satisfait. Il n’était pas rare qu’Elijah cherche toutes les raisons possibles pour te sortir seul avec lui le temps d’une soirée, et pour une rare fois, tu avais décidé d’accepter sa proposition.
Tu buvais ta première gorgée avant de venir doucement t’appuyer contre la table pour te rapprocher de ton petit ami.
Ça faisait déjà deux ans que vous étiez ensemble, en voilà une raison pour célébrer. Mais il t’avait surtout sorti pour célébrer ta promotion.
Parce qu’être avocat, c’est quelque chose, mais être Procureur de la Couronne, ce n’est pas rien. Et ton petit ami l’avait compris, ça. Il avait tendance à te montrer de l’amour par des biens matériels; tu étais gâté avec Elijah, et tu aimais toujours en recevoir. C’était donc dans ce restaurant un peu trop chic pour vous que vous échangiez une soirée riche en discussions et en sous-entendus.
Ah, maintenant que Meredith n’était pas là, il en profitait pour être un peu plus tactile, Elijah.
Et toi ? Tu aimais ce genre d’attention, car tu aimais être l’objet du désir de ton roux.
Tu aimais que toute l’attention soit rivée sur toi, Lestat.
Et s’il se détachait de toi, c’était pour venir fouiller dans son sac, et tu haussais un sourcil, une crainte venant effleurer ton esprit. La crainte de la grande demande qui changerait vos vies. Et rapidement, alors que tu le voyais fouiller, tu t’efforçais à ne pas laisser transparaître ta panique alors que tu cherchais une façon de poliment lui dire que tu n’étais pas prêt au mariage.
Sauf que ce qu’Elijah avait déniché dans son sac, ce n’était pas la typique petite boite de velours rougeâtre, non.
C’était une Pokéball. Et tu venais hausser un sourcil, confus.

« Tu m’as dit que t’aimes les chats, hein ? »

« C’est un fait, oui. Mais je ne me suis jamais vraiment penché au dressage de Pokémon, vois-tu, mes parents ne les aimais pas particulièrement… »

Et après ? Tu avais simplement oublié que tu voulais la compagnie de Pokémon dans ta vie, après tout, ça changeait beaucoup de choses.
Sauf qu’Elijah retrouvait son sourire taquin, et venait relâcher la créature de sa ball.
Un adorable Chaglam, encore bébé à voir sa toute petite taille et sa fourrure particulièrement volumineuse, s’échappait de sa Pokéball en un tintement de la clochette attachée à son cou par un ruban violet. Et c’était en croisant ses grands yeux jaunes tirant sur l’orangé que tu sentais ton coeur fondre devant ce chaton.

« Mais…! Quelle adorable petite chose, Elijah ! »

« Tu peux la prendre, elle est pour toi. Considère ça comme un cadeau pour célébrer ta promotion ~ »

Tu venais délicatement tendre la main vers le chaton pour la laisser te renifler. Et bien évidemment, avec méfiance, elle te reniflait, pour venir se frotter affectueusement contre tes mains, t’autorisant à la prendre dans tes bras. Et une fois sur tes genoux, la petite Chaglam activait sa machine à ronrons qui te faisait fondre.

« Je n’avais jamais vu de Chaglam de cette couleur. Elle a une si belle fourrure… »

« Elle est chromatique, directement venue de Sinnoh. Je l’ai trouvée en adoption chez un Éleveur lors de mon passage là-bas, le mois dernier, et j’ai pensé directement à toi. Je me suis dit que ça te ferait plaisir ! »

À voir le sourire qui fendait ton visage, tu étais pire qu’heureux en ce moment.

« Mais je n’ai rien de prévu chez moi pour m’occuper d’un bébé Pokémon, Elijah… »

« Pas de stress, babe. J’avais prévu qu’on aille faire des courses pour elle après le dîner, c’est moi qui te l’offre. »

[2019]


« Lestat, elle a 23 ans, franchement. Tu pourras pas la couver toute sa vie… »

Elijah se massait entre les deux yeux que tu avais discerné le découragement dans ses yeux. Et toi ? Tu étais de glace devant lui, les sourcils froncés, prêt à défendre tout ce que tu avais de plus précieux.

« Elle n’est un danger pour personne, elle est capable de bosser non ? Quelle serait la différence qu’elle soit seule ou avec toi, au final. »

« Elijah, tu t’écoutes parler ? Tu plaisantes, j’espère. »

C’était sa dernière remarque qui t’avait piqué, alors que tu venais prendre appui sur le comptoir pour lui faire face. Tu étais en colère, oui, mais jamais un avocat ne laissait entrevoir ses émotions.

« Elle s’est fait renvoyer de ses deux derniers emplois et c’était difficile pour elle de se relever. On n’a pas de parents, nous. Elle a besoin de moi. »

Ton silence était interrompu par un soupir pour adoucir ton ton sévère.

« Pourquoi tu ne veux pas rester ici, avec nous ? On est bien, c’est assez grand pour nous trois. »

Il ne comprenait pas. Ou il ne voulait pas te comprendre. Son expression trahissait ce qu’il ressentait.

« Je me suis engagé dans un couple, Lestat, j’ai l’impression qu’on a déjà un gosse. J’ai 29 ans, j’suis pas rendu là dans la vie… »

« Elijah… »

Ton coeur venait s’alourdir au coeur de ta poitrine. Tu comprenais donc ici que tu avais un choix à faire, et c’était un choix difficile à faire.
Mais Elijah n’aurait malheureusement pas la réponse qu’il espérait.
Parce que tu avais promis de prendre soin d’elle et de veiller sur elle, de veiller à ce que rien ne puisse lui arriver.

« Tu savais à quoi t’attendre lorsqu’on a commencé à se fréquenter, ce que notre mise en couple engendrait. Tu connaissais ma situation et… Tu ne peux pas me faire ça. Tu n’as pas le droit de m’imposer ce choix. C’est cruel de ta part. »

Tu pouvais entrevoir l’expression d’Elijah se tordre sous la déception et la colère. Tu reconnaissais sa façon de serrer les poings et pester en déviant les yeux. Ça te terrifiait, car tu appréhendais une dispute.
Encore une fois.

« On était jeunes, Lestat… Et elle l’était encore plus… »

« Tu m’as dit que tu me prenais tel que je suis peu importe avec quoi ça venait. Tu m’as menti, car on est là à se disputer. On se dispute encore, tout le temps… Chaque jour. »

Mais il ne t’effrayait pas, Elijah. Il n’avait jamais levé la main sur toi. Tu venais doucement passer tes mains contre sa mâchoire, pour le forcer à te regarder dans les yeux l’espace d’un instant.

« Tu as encore bu ? »

« Pas plus que d’habitude. »

« Je pensais que tu étais sobre depuis quelques mois, déjà. »

Il s'empressa de détourner la tête, et la déception venait te secouer alors tu le laissais se défaire de ton contact physique. Tu pouvais ressentir le dédain dans son approche, ce qui te poussait à légèrement froncer les sourcils. C’était beaucoup trop souvent comme ça. Il évitait la confrontation lorsque ça le touchait, mais toi, il ne manquait pas à te couvrir de reproches.

« J’vis une période de stress au boulot, babe. Tu devrais le savoir… j’rentre pas avant minuit… »

« Tu aurais pu m’en parler, quand même… »

Mais Lestat, tu savais reconnaître tes limites, et en ce moment, elle était franchie, ta limite. Tu réglais des conflits à journée longue, pour revenir à la maison et devoir te disputer avec ton petit ami dès qu’il revenait du boulot.
Mais surtout, tu détestais discuter lorsque ça touchait ta petite soeur. C’était une montagne russe émotionnelle, de vaciller entre elle et Elijah. Tu n’avais pas trente ans que tu approchais dangereusement du burn-out.

« Écoute, je pense qu’on devrait reprendre cette conversation une autre fois je… Je n'ai pas envie de continuer. »

« Fine. »

Tu avais dit quelque chose de mal ? La barrière linguistique, peut-être ?
Puisque dans son élan de colère, il avait pris son veston et ses clés, et son téléphone. Il allait partir, là ? Il n’était pas en état de conduire…

« Tu me diras quand t’auras envie de me voir. »

« Elijah !! »

Toi qui n’était pas du genre à supplier, Maître Burton, tu te retrouvais à le retenir.

« Tu peux pas prendre la route dans cet état, reste, je t’en prie… »

Mais rien n’allait comme vous le vouliez, peut-être que c’était mieux ainsi. Il se retournait pour venir t’enlacer doucement. Fermement. Juste assez pour te faire comprendre, dans son langage à lui, que c’était terminé.

« J’aurais aimé que les choses soient plus simples, mais ça ne fonctionne pas, Lestat. »

C’était ses mots qui avaient brisé ton coeur.
Oh, tu voulais te mettre à genoux et le supplier de rester, de ne pas devenir un étranger, de ne pas te laisser derrière, de ne pas reconstruire sa vie sans toi. Mais vous aviez déjà respectivement fait vos choix, et malheureusement, vous n’étiez plus compatibles.
Ton regard avait changé; pour une fois, tu démontrais l’ombre d’une émotion tellement tu étais dévasté par le départ de ton roux.  
Tu savais qu’après cette soirée, vous ne vous reverrez plus jamais.
Mais le bien-être de Meredith passait avant le tien, Lestat.
Même si tu rejetais la relation de ta vie par amour pour ta petite soeur.

Tu avais embrassé Elijah une dernière fois avant de t’en séparer. Ce qui devait arriver était enfin arrivé.

« Reste en sécurité… »

« Toi aussi. »

Et il avait fermé la porte derrière lui.
Sans même verser une larme, tu t’étais lentement éclipsé dans ton bureau, sous l’oeil jaloux de ta Chaglam intriguée.
Et malgré votre fraîche dispute, malgré l’heure tardive, tu avais juré bon te remettre au travail après t’être allumé une cigarette.
Ces dossiers ne se règleront pas d’eux-mêmes.

[2020]

Bonne année 2020 !
Tu espérais secrètement qu’en 2020, il pleuve à ton anniversaire. Apparemment, ça emmenait un an de bonne chance. Et tu en avais besoin, de cette chance, en ce moment. Parce que ton année 2019 avait été chaotique.

Des tentatives désespérées de reprendre contact avec Elijah, il était parti sans même regarder derrière lui, te laissant seul avec une douleur et des questions auxquelles tu n’avais jamais trouvé les réponses. Tu te réfugiais au-travers de tes dossiers, y bûchant ta colère et ta rancune, faisant de toi l’un des plus agressifs avocats à Galar. L’argent ne vous manquait plus. Vous viviez bien, ta soeur et toi. Vous ne manquiez de rien.
Sauf d’Elijah.
C’était lui, qui te manquait. Et ce vide qu’il avait laissé dans ta vie te rendait malheureux sans même que tu ne t’en rendes compte. Tu étais plus seul que tu ne l’avais jamais été, tu t’isolais et tu approchais le burnout sans t’en rendre compte.
Allais-tu vraiment survivre comme ça, Lestat ?
Tu faisais des nuits blanches, tu mangeais peu et le nombre de paquets que tu fumais par jour augmentait drastiquement. Même Meredith avait tenté d’intervenir, en vain. Tu t’autodétruisais de façon jugée honorable par la société.

Mais cette année-là, Lestat, le 21 Avril 2020, il avait plu pour ton anniversaire. Et les choses avaient complètement changé.

Tu avais reçu une lettre t’offrant un étrange poste pour une étrange Organisation. Une lettre transférée par un huissier évidemment, rendant le tout logiquement plus crédible.
C’était là que tu avais entendu pour la toute première fois parler de Novabi, et surtout, du projet Dichotomia. Des détails dans cette lettre était strictement confidentiels, et tu devais la détruire après même la lecture. Mais tes talents d’avocat avaient été visés par la tête dirigeante de cette dite Organisation. Et ce n’était pas d’un avocat qu’il voulait.
C’était Maître Burton qu’il voulait, pour l’aider à reconstruire les lois et la hiérarchie de la société Novabienne. Cet archipel avait besoin d’une personne comme toi pour changer les choses.

Oh, tu aurais quelques sacrifices à faire en allant à Novabi. Ta petite soeur ne pourrait peut-être pas suivre, sauf si elle acceptait de tout laisser derrière elle pour recommencer à 0. Tu avais réussi à trafiquer tes mots pour lui assurer une vie parfaite.
Toutes vos dépenses pour le voyage étaient payées. Vous aviez un logement luxueux assuré, et surtout, tu avais un poste haut placé d’assuré.
Tu devenais Co-Dirigeant de cet étrange projet. C’était le chasseur de têtes de l’Organisation qui t’avait visé toi.
Il avait vu juste. Car à ton arrivée était lancée la nouvelle campagne électorale de Novabi, en Septembre 2020. Au grand étonnement de la population, c’était avec un vote semi-biaisé et légèrement truqué que tu avais finalement été élu Président de la région. La face publique des mouvements politiques de l’archipel.

Passer d’avocat à politicien, c’était une chose. C’était de réapprendre un métier et avoir une toute nouvelle équipe avec qui travailler; mais étrangement, Lestat, la population semblait t’adorer. Tes beaux parlés et tes charmes avaient convaincu la population qu’ils faisaient le bon choix en mettant leur confiance entre tes mains. Évidemment, c’était le cas.

Tu faisais tout pour faire régner l’ordre à Novabi. Et même si les décisions que tu devais prendre n’étaient pas toujours faciles, tu te rappelais de tout faire dans l’intérêt de la population et strictement pour cette population.

Après tout, ils ne pouvaient pas savoir ce qui se cachait réellement derrière le projet Dichotomia, non ?

Avec les années, tu avais fini par oublier ta rancune envers Elijah. Sans même l’oublier lui.
Tu avais de plus lourdes responsabilités auxquelles tu devais t’attarder, en attendant.
Mais tu le gardais dans un coin de ta tête.
Juste au cas où vous devriez retravailler ensemble…








Je réponds au nom de : Honey/Ludwig/Lulu/Luddy


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Parle nous un peu de toi, on veut apprendre à te connaître:
Hello moi c’est Honey ! Je vais sur mes 22 ans et je fais du rp depuis l’âge fatidique de 11 ans… Je vous rassure, ça n’a pas toujours été très glorieux.
Je suis une vieille âme dans un jeune corps, je suis quelqu’un de travaillant et assidu, surtout stricte avec moi-même, bien que je sois un peu plus tendre avec les autres. J’aime quand les choses sont faites proprement et je ne suis pas reconnu pour faire les coins ronds.
J’aime faire des fiches plus longues que mon espérance de vie (pour des raisons légales mesdames, messieurs et charmant.es personnes de tous les genres, c’était une blague) et des RPs qui donnent beaucoup de jeu à mes partenaires. Je suis passionné par l’écriture depuis mon plus jeune âge, j’ai déjà jadis rêvé être écrivain, mais voyez-vous, le temps m’échappe parfois (souvent) !
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J'aime tellement Lestat. J'aime beaucoup la version de Dichotomia; il a un cheminement complètement différent de Dusk, mais je l'aime tout autant. J'ai envie d'avoir dix millions de liens avec lui (comment avoir dix millions de liens alors que je n'ai que quatre personnages ? J'sais pas, trouve une solution.)
J'ai particulièrement aimé le passage de sa relation avec Elijah. Genre... leur rupture m'a déchirée. C'était magnifiquement raconté, on voit que Lestat est un personnage qui te tient à coeur. J'ai hâte de le voir présider Novabi, et j'ai surtout hâte qu'on RP ensemble !

Sur ce, have fun, monsieur le président. Coeur



Bravo, tu es validé·e !
Bienvenue sur Dichotomia, Lestat
le contrat a été signé


Merci d'avoir rejoint le projet DICHOTOMIA ! L'organisation espère que tu t'épanouiras dans ta nouvelle vie. Afin de commencer ton aventure en beauté, tu hérites d'un tout nouveau Pokémon, ton starter (chromatique), offert par le professeur Celosia Willow. Prends en bien soin. En guise de cadeau de bienvenue à Novabi, tu reçois aussi 1000 pokédollars, 5 pokéballs ainsi qu'un tout nouveau téléphone portable, incluant la carte de l'archipel et un pokédex intégré ! N'hésite pas à aller créer ta T-CARD, ton RÉPERTOIRE, entamer tes RECHERCHES RP et si ce n'est pas encore fait, nous rejoindre sur notre serveur DISCORD. Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser au staff, dans la faq du serveur Discord où à consulter la FOIRE AUX QUESTIONS du forum. Amuse-toi bien parmi nous !
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