Un super Festival que celui auquel je venais d'assister… une chaleur Intense, un système anti incendie qui crachait de l'eau bouillante, le toit du dôme où je me trouvais qui se cassa et tomba en plein sur les gens… Puis, un “Scolocendre Gigamaxé”, qui était accompagné de ses troupes composées de “Darumaronds” et de “Grillepattes”, nous avions fort à faire contre eux et pourtant, tout cela n'était rien… Car un terrible “Volcanion” avait fait son apparition peu après, ce qui avait soudainement expliqué toutes les horreurs que nous avions traversées. Seul un Légendaire de son calibre était capable de telles prouesses, celles qui dépassaient de loin l'entendement humain. Puis agacé par nos multiples attaques contre lui, il était tout simplement parti, rendant son aspect normal à Port-Wisteria… si on ne comptait pas tous les cadavres qui jonchaient le sol, mort à cause de la surpuissance d'un seul être…

Brûlé au troisième degré, j'avais bien souffert, mais cela en valait totalement la peine. Pour moi, maintenant et à tout jamais, la priorité était et serait toujours Cassandre, tant qu'elle allait bien, ça m'importait peu d'avoir mal, vu que c'était là mon rôle, la protéger. Puis ce fut le noir total, la douleur, l'énergie qui me faisait défaut, l'adrénaline qui avait disparu, tout était là pour me dire que mon corps avait trop subis en si peu de temps.

Je me réveillerais quelques jours plus tard, dans une horrible chambre blanche. En effet, s'il y avait bien quelque chose que je n'aimais pas c'était d'être à l'hôpital… Oui j'avais été gravement blessé, oui je comprenais que j'avais dû subir une greffe de peaux en urgence dans tout le dos ainsi que sur le derrière des épaules et du cou. J'étais totalement reconnaissant envers le chirurgien et les infirmières qui prenaient soin de moi, mais je ne supportais pas de devoir rester enfermé et allongé toute la sainte journée dans un lit.

Mais heureusement, Cassandre venait assez régulièrement me rendre visite. Ce n'était pas grand-chose, mais pour moi, c'était un bonheur rien que de la voir, alors savoir qu'elle s'inquiétait pour moi, c'était génial, car ça signifiait que je comptais à ses yeux. Ainsi et seulement pour elle, qui ne voulait pas que je fasse encore des imprudences, j'acceptais sagement mon sort, prenant mon mal en patience. En parlant de ma Douce Rousse, elle m'avait dit par message qu'elle passerait aujourd'hui et j'étais impatient de la voir passer la porte, elle était mon seul réconfort.