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[Test Rp (Lestat)] L'avocat du diable
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L'avocat du diable
avec notre bon président


Pokémons Présents








Même pas un mois.

Même pas un mois qu'il était arrivé avant que ça pète. Littéralement.

Un gros coup de malchance pour lui, une chance inespérée pour l'Organisation. Qu'aurait-elle fait sans lui pour sauver les meubles ?
Pour autant, il ne se plaignait pas : toute cette tension, tout ce stress et cette montagne de travail qui lui tombaient soudain dessus faisaient vibrer quelque chose au fond de lui. Une profonde excitation cachée derrière des nuits blanches et des courbatures dans les épaules. Il se serait trop ennuyé si rien n'était arrivé; ici, il avait une raison d'être, un objectif à atteindre.

Il avait travaillé dans l'ombre, sans vraiment prévenir personne - après tout, il n'y avait ni plainte ni procès, et Duivel n'avait officiellement rien à faire. Il était resté éloigné du branle-bas de combat qui avait précédé la grande réunion Spectare, et n'y avait d'ailleurs pas participé non plus (un fait qui aurait changé s'il avait su qu'Iskander allait y être présent) - tout ça ne le concernait pas, son travail à lui était autre part. Il n'avait pas à être sur le terrain mais bien à œuvrer seul et en toute discrétion, pour ne venir briller qu'au moment venu.

Monsieur le Président, le salue-t-il sommairement en entrant dans son bureau. Difficile de dire qui des deux avait requis ce rendez-vous; il avait presque l'air d'avoir été pris d'un commun accord, tant Duivel avait de choses à dire. Pour l'heure, il respirait le professionnalisme : costume sobre et bien ajusté, cravate et gants lie-de-vin, attaché-case à la main. Son fidèle tylton était posé sur son épaule, blotti dans le creux de son cou, seul réconfort qu'il s'accordait en si noble compagnie. Assis face au Président, il ne lui présente aucun dossier mais sort son pointeur télescopique avec lequel il commence à jouer, lui donnant un air faussement désinvolte (qu'on ne s'y trompe pas, Duivel était tout à fait concentré).

Les gens se remettent de leurs blessures, mais ils chercheront bien vite à accuser quelqu'un. Duivel n'était pas du genre à perdre du temps en politesses et à tourner autour du pot. Lestat l'avait engagé pour son efficacité, et ils savaient tous les deux quel était le sujet du jour. Je doute qu'on arrive à leur fournir le coupable assez vite. Alors, ils s'en inventeront un. Et ce sera vous. Le Président ou le Gardien, ça allait être l'un des deux. De l'avis personnel de Duivel, les deux n'étaient qu'un, donc ça revenait au même pour lui : il devait absolument anticiper cette éventualité et dévier la colère imminente du public sur un bouc émissaire. Son boulot était habituellement de briller dans les procès; mais il était plus qu'un simple avocat, et la protection dont il faisait à présent bénéficier l'Organisation allait bien au-delà de la banale protection judiciaire. Il avait fait assez de tribunaux pour voir les problèmes arriver à des kilomètres.

On dira que vous auriez dû anticiper les choses; savoir qu'il était dangereux de réunir autant de personnes dans un festival et qu'il aurait fallu prévoir plus de sécurité. Les forces de police ont brillé par leur absence (Elijah l'avait d'ailleurs fait remarquer à la réunion générale) et ça va se remarquer. De plus, les citoyens commencent à parler d'une collecte de fonds - un marché de Noël, je crois. Nous ne pouvons pas les laisser faire sans aucun soutien.

Il énonce ses arguments avec précision et une clarté des plus honnêtes. Ce marché de Noël avait de fortes chances de leur causer du tort : laisser les citoyens se débrouiller par eux-mêmes, c'était leur confirmer que l'Organisation se foutait d'eux.
Mais ils soulèvent un bon point, et notre bouc émissaire idéal : les compagnies d'assurance n'ont remboursé personne… Ni la Championne, ni les familles des victimes, ni les victimes elles-mêmes et encore moins les victimes collatérales, à savoir celles qui n'avaient pas été directement blessées mais qui avaient perdu leur logement, leur commerce, ou des biens quelconques dans la catastrophe.

Les compagnies d'assurance de Novabi étaient pour la plupart liées à l'Organisation, mais Duivel était tout à fait prêt à ce petit sacrifice pour détourner l'attention du Président. Il les accuserait lui-même s'il le fallait. Qu'on porte plainte contre elles, plutôt que contre Lestat !
"I'm feeling good" de Michael Bublé en guise de theme song, évidemment
Gwendoline Corbyn
Président de Novabi
Gwendoline Corbyn
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Region d'origine : Ludester - Galar
Quartier : Primcore
Occupation : Barista au Hébé Café - Observatrice
Feat : Shioriko Mifune - Love Live!!
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Branche : -
Pokedollars : 2850
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[Test Rp (Lestat)] L'avocat du diable 8nq7

L'avocat du diable

Test RP ft. Duivel


Un énième rendez-vous, et une raison de plus pour boire un second café. La réunion avait porté ses fruits; l’Organisation redoublait de vigilance à l’idée d’un groupuscule qui se serait formé dans l’obscurité de la population. Mais toi, Lestat, tu avais déjà quelques doutes; cependant, tu avais autre chose à faire.

Tu devais gérer une population en colère, des familles endeuillées et des individus qui n’étaient plus logés. Non seulement la Championne d’Arène Delphine avait été la face publique des médias suite à un cri du cœur sur les réseaux sociaux, mais il n’était qu’une question de temps avant que la poussière ne retombe.

Et même si tu avais pratiqué le métier d’avocat pendant plusieurs années, tu n’étais pas socialement en mesure de te défendre ou de te représenter toi-même; il y avait beaucoup trop en jeu et tu avais besoin d’un second avis professionnel. Mais pas celui de n’importe qui. Tu avais fouillé l’entièreté de Novabi et des autres régions pour trouver la perle rare, la crème de la crème, et quelqu’un qui pourrait s’entendre avec toi. Oh, parce que tu ne supporterais pas un avocat beaucoup moins bon que toi qui te prend de haut, n’est-ce pas ?

Tu avais trouvé ton match parfait; un individu aussi excentrique que toi qui savait ce qu’il faisait, et aujourd’hui, tu revoyais professionnellement ce dit Me Van de Put.

Tu entendais déjà ses chaussures claquer le long du couloir, qu’il rentrait dans ton bureau dans la plus grande assurance qu’il dégageait, sans cogner bien évidemment. La porte qui s’ouvrait brutalement fut juste assez pour venir tirer ta Chaffreux de son sommeil dans un vil sursaut, alors qu’elle rivait ses grands yeux jaunes en direction de l’avocat. Il puait le professionnalisme, mais également l’arrogance. Il prenait place à ton bureau, déjà prêt à te fournir ses preuves, et par le même temps, ton gros félin en profitait pour venir trouver refuge et réconfort auprès de toi.

« La prochaine fois, pensez à cogner. »

Tu venais gratouiller ton horrible chat entre les deux oreilles, qui te fixait en venant lentement fermer les yeux, comme pour te montrer l’appréciation de prendre le temps de la rassurer. Un simple petit sourire plus tard, un froid qui planait sur la rencontre, tu venais dévier ton attention sur ton avocat.

Les cartes étaient mises sur la table; la population semblait se remettre de la tragédie du mois d’octobre. Tu te doutais également que les fêtes de Noël viendraient remuer le couteau dans la plaie; tu ne pouvais que t’empêcher de plisser le nez. L’Organisation, elle cherchait le coupable derrière le Festival Agricole, et ce n’était pas très évident d’en trouver un.

« Hm. » tu commençais. « Nous avons pu gagner du temps grâce aux images des médias ainsi que le témoignage en ligne de Delphine, cependant, je ne vous cacherai pas que je crains le pire avec l’arrivée des fêtes et les réunions de famille, Maître Van de Put. »

Tu haussais légèrement les épaules.

« Un marché de Noël, alors ? Si  ce projet est autorisé, ils auront le support de l’Organisation. Si c’est ce qu’il faut pour en redorer l’image… »

Comme si tu laisserais les civils s’en sortir seuls avec ça; tu avais une grosse dette à rembourser en réparations, certes, mais ce n’était pas impossible. Duivel semblait relever également un point qui venait te tilter à l’oreille.

« Comment ça elles n’ont remboursé personne ? »

Des compagnies d’assurance qui étaient liées à l’Organisation, des fonds que tu avais appuyés et autorisés pour ce genre de catastrophe. Et si la Championne avait soulevé ce point dans sa vidéo commentative sur les événements, tu fronçais les sourcils; elle remontait à quelques semaines déjà.

« Delphine en a parlé sur les réseaux sociaux, et j’osais croire qu’il s’agissait d’une attaque assez scandaleuse pour bouger les troupes. Quoiqu’en fait, peut-être que ce combat suffira à acheter la paix et éviter les répercussions sur les gouvernements. Un maigre malus pour gagner du temps… À voir. »

Tu relevais la tête.

« Et donc, que proposez-vous, Maître Van de Put ? Je serais curieux de voir votre position au cœur de tout ça. »
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Les cartes étaient donc mises sur la table !

Et Lestat était assez intelligent pour voir où Duivel voulait en venir. Ce dernier était d’ailleurs soulagé de voir que le président n’était pas du genre à abandonner ses concitoyens: il n’avait même pas hésité à soutenir la collecte de fonds. S’il avait joué un rôle devant le public, il aurait pu le laisser tomber ici - déclarer honnêtement que perdre de l’argent l’ennuyait, qu’il ne voulait pas que cette histoire retombe sur lui, ou encore qu’il s’en fichait et qu’il comptait sur ses subalternes pour gérer tout ça. Ce n’était pas Duivel qui l’en aurait blâmé - il était avocat, et défendait autant les innocents que les coupables. Il ne s’était jamais prétendu juge et préférait voir le vrai visage de ceux qu’il devait défendre.

Eh bien, peut-être était-il là, le vrai visage de Lestat. Bien sûr, Duivel le connaissait déjà, mais il s’était toujours demandé au fond de lui si le personnage agréable et préoccupé par son archipel qu’on lui présentait n’était que ça, un personnage. Il y avait laissé le bénéfice du doute, avait accepté malgré tout le contrat du projet Dichotomia… et il n’était pas déçu. Un instant, Duivel avait cru que cette catastrophe dévoilerait la vérité, qu’il n’y aurait plus de faux-semblants et qu’on lui dirait clairement ce qu’on attendait de lui. Mais rien de tout cela. Plutôt que de s’inquiéter de ses propres arrières, le président semblait ne penser qu’au peuple. Plutôt que d’anticiper les attaques qu’on pourrait diriger contre lui, il s’offusque de l’inaction des assureurs.
Soit il était un excellent menteur, soit il disait la vérité.

Pour l’heure, le procureur voulait croire à la bonne foi de son employeur. Mais, à sa question, Duivel préfère prendre le temps de considérer les choses avant de répondre. Il n’était pas bon d’être trop pressé, surtout dans des affaires aussi délicates. Comme l’avait si bien souligné Lestat, les dommages n’étaient pas que matériels: les deuils allaient être très lourds à porter en cette fin d’année.

Ma position est la vôtre, se décide-t-il finalement, d’un ton plus grave et sérieux qu’auparavant. Il n’était qu’un pion, et il n’avait pas à avoir d’avis sur la question. Il se placerait en ligne avec Lestat, qu’importe où il décide d’aller. Oh, ce n’était pas que Duivel n’avait pas d’opinion propre, mais il préférait la garder pour lui - sa loyauté n’était nullement preuve de naïveté et de soumission, mais bien de sa résolution à jouer son rôle à Novabi. Un rôle qu’il avait choisi en apposant sa signature au fond du contrat, et qu’il comptait bien remplir à la perfection.

Les assureurs font tout pour garder votre argent. J’ai déjà été fouiller de leur côté et, de ce que j’ai vu, ils ont toujours bien fait leur travail; ça ne les a jamais dérangés de couvrir des dégâts des eaux ou des accidents ménagers. Mais ils n’avaient jamais anticipé une catastrophe de cette ampleur. Ses sourcils se froncent. Et leurs contrats non plus. Je sais qu’ils sont en train de chercher une faille pour se justifier de ne pas agir. Il le savait parce qu’il connaissait très bien le genre d’avocats que ces compagnies devaient se payer. Ces imbéciles sont capables de nous sortir qu’une attaque de Volcanion n’est mentionnée sur aucun contrat et qu’ils n’ont pas à rembourser ça. Ses doigts se crispent sur son pointeur télescopique - cette désinvolture l’agace au plus haut point.

Et le président n’a pas à prendre part à ce combat. Il lui semble si fatigué, si débordé par les événements. Heureusement, Duivel n’est rien que du sang neuf, fraîchement arrivé et prêt à en découdre.

Vous êtes du côté du peuple mais l’important, c’est que le peuple le sache. Je peux me charger de faire comprendre aux compagnies d’assurance qu’il vaudrait mieux pour elles qu’elles se bougent. Il en aurait presque l’air menaçant. Aller s’expliquer avec d’autres avocats ne faisait pas tout à fait partie de ses attributions, mais Duivel était justement là pour montrer sa façon de travailler: à savoir, toujours aller bien au-delà de ce qu’on lui demandait. Et il était certain qu’un petit message de la part du président Burton, sorti de la bouche de son procureur, en convaincrait plus d’un. Et pendant ce temps, je suppose qu’une déclaration de votre part serait bienvenue… Mais enfin, je ne suis pas votre attaché de presse. Il écarte les mains en signe d’abandon - ce combat-là n’était pas le sien et, même s’il y connaissait un rayon en conseil de l’image (il valait mieux pour lui qu’il sache se présenter devant un jury), il ne prétendait pas marcher sur les plates-bandes d’autrui. Une déclaration semblait vitale à Duivel, et elle pouvait se faire de bien des façons: apparition publique, discours télévisé, interview dans la presse écrite… cela dépendait du style de Lestat.

Tant que le peuple ne se sent pas abandonné, on ne devrait pas avoir de problème. De problème de ce côté-là, en tout cas. Duivel ne pouvait pas dénicher les auteurs de l’attentat pour lui, mais il pouvait au moins s’assurer que le peuple soit apaisé. Et si vous voulez faire un geste supplémentaire pour les fêtes de fin d’année, je peux faire en sorte de vous dégager le terrain. Anticiper, toujours anticiper, et s’assurer de donner à Lestat les meilleures chances de s’en sortir. Tout n’était qu’une question de circonstances et ça aussi, Duivel était sûr de pouvoir les manipuler. Plus qu'un simple avocat, il était surtout un agent, un électron libre qui savait autant agir en silence que briller en public.
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