Clap.

Le bruit résonne en cette douce matinée face à ce spectacle destructeur.

Clap.




Un applaudissement au rythme lent, fendant le calme de cet océan de nimbus et autre cumulus. Le son se répercute dans le relief caché sous cette si haute brume. Se mêlant à ses propres échos de façon désordonnée. Une morne canonnade dont l’origine se dessine lentement derrière un rideau blanc. Une apparition dont la silhouette s’approche d’un pas traînant sous le couvert des nuages, en direction du scientifique et de sa bête de foire.

Clap.

Une dernière ovation qui se perd et se réverbère une dernière fois, un glas final annonçant la venue d’un revenant. L’ombre humaine s’échappe enfin des brumes entourant cette colline servant de terrain d’expérimentation pour le savant fou. Un homme tout de noir vêtu, ses yeux noirs plantés complètement sur cet autre humain. Sa proie. ▬ Impressionnant. Kof kof. Malgré ce mot, la voix reste vide de toute émotion. Monocorde. Une donnée simplement lâchée, un fait objectif vide de toute intonation. L’humain automate s’approche sans crainte de cette seule autre personne. ▬ Bonjour, Jacob Sarl. Kof. Une main pâle se lève, ballante dans les airs, droite puis gauche, une salutation mécaniquement exécutée. Il arrive enfin devant lui, alors que dans sa propre ombre un Farfuret le suit, le regard rivé sur l’étrange pokémon non loin, son équipement étrange et les restes de ce qui avait été il y a encore quelques instants un gros rocher. ▬ Heureuse coïncidence de croiser mon sauveur ici. Kof. Merci encore de votre aide. J’espère que vous allez bien. Heureuse coïncidence, montée de toutes pièces, évidemment.

Cela fait quelques semaines que Wilfried a croisé la route de Jacob. Quelques semaines, que ces deux êtres se sont rencontrés dans le marais de l’aube, que le génie incompris avait sauvé la vie à l’apathique créature cancéreuse, qu’il avait attisée sa curiosité. Après ces événements clos, leurs chemins se sont séparés… Partiellement. Jacob s’en était retourné à sa routine, ses expériences, ses théories, son travail. Il est un homme très occupé après tout. Un directeur de recherche, possédant ses propres locaux non loin de l’Académie d’Uxie. Un laboratoire excentré dans les parties les plus fréquentées du campus, pour ne pas dire perdu au milieu de bâtiments abandonnés. Un bâtiment dans lequel il avait amené un jeune Toxizap pour le transformer en cette aberration de la nature qui se tenait à quelques pas d’eux. Oh oui, le savant avait eu des jours forts remplis, Will le savait que trop bien.

Son “sauveur” avait attisé son intérêt. Non pas pour sa bonne action de l’arracher d’un sort funeste, mais bien parce qu’il possédait des moyens matériels plus qu’intéressant pour les sombres machinations de l’ex-Observateur. Et alors que Jacob avait vécu sa vie tranquillement ces deux dernières semaines, Will l’avait observé, tout simplement. Dans les recoins les plus sombres, il suivait la vie de cet homme, épluchait le moindre détail à son sujet, absorbant toutes les données concernant Jacob Sarl pour en comprendre le fonctionnement. Et la chance lui avait grandement souri, car ce savant amoral possédait bien plus de ressource qu’il n’avait supposé. Ses soupçons s’étaient éveillés lorsqu’il avait tenté de comprendre la nature des recherches du professeur Sarl. Publiquement, rien. Jacob était bien un membre de l’Académie d’Uxie, un pur chercheur n’enseignant ou ne suivant aucun cours. Mais rien sur ces fameuses recherches. Grimé en agent d’entretien, il put, avec patience et effort, creuser plus profondément dans les documents un peu moins disponibles à tous et toutes. “Surveillance, suivie et analyse des pokémons à leurs environnements”. C’était tout ce qu’il y avait au sujet de ce que pouvait bien faire sa proie ici-bas. Il y avait plusieurs demandes pour du matériel et parfois de la main-d'œuvre toutefois aucun document permettant de suivre les éventuelles avancées de ses recherches, pas de rapports, pas de thèses. Rien. Du moins, au sein de l’Académie. Car cela serait surprenant que ce “directeur de recherche” ne soit payé à rien faire, surtout lorsqu’il possédait un bâtiment entier rien que pour lui. Des recherches menées sans surveillance et dont aucune trace papiers permettent de sonder ne seraient-ce que leurs coûts… C’était une façon de procéder, emplit de secrets et de mystères, avec lesquels il était plus que familier. Une suspicion quant aux véritables allégeances du savant, aiguisant encore plus les sombres appétits de “Wilfried”, le confortant dans ses obsessions au sujet de cet homme. De ses semaines passées aux bordures de son existence. De la place qu’il pourrait jouer dans ses machinations. Des découvertes qu’il avait faites. De la nécessité de “recroiser” sa route pour insidieusement s’enraciner dans sa vie. De sortir des ombres un instant. De vivre une nouvelle aventure. De jouer ces interactions sociales vide de sens à ses yeux. De feindre de ne rien savoir à son sujet et la curiosité génuine et innocente. De simuler sympathie, reconnaissance, affection. De devenir son “ami”.

Kof kof.

▬ Oh, ne vous sous-estimez pas Jacob Sarl. Kof kof. Sans votre intervention l’autre jour, je ne serais plus parmi les vivants. Il essaye en vain de trouver les intonations les plus justes pour que ses paroles sonnent comme pleine de gratitude. Des mots lâchés dans des gammes qu’il n’a pas l’habitude d’explorer, rendant la réplique plus factice encore. Lui-même s’en rend compte et tente de se rattraper, l’air plus sombre. ▬ Vous êtes un homme de science. Kof. Vous avez fait tout ce que vous pouviez. Plus serait un miracle et nous savons tous deux que ce genre de chose n’existe pas vraiment. Il fixe le lointain, l’horizon immaculé de cette mer si haute, comme si la mélancolie le prenait. Comme s’il était un homme admirant cette superbe vue, profitant de cet instant de calme, en paix avec lui-même. Et derrière cette façade, les engrenages de son esprit distordu continuaient leur incessante danse. La pitié semble être le meilleur angle. Continuer d’exposer son corps décrépit comme une faiblesse béante, diminuante, au résultat clair : la mort. Il lui avait sauvé la vie une fois, peut-être qu’il pourrait laisser cette envie envenimer l’esprit du chercheur. Peut-être qu’en le laissant plus longtemps orbiter autour de lui essayera-t-il, encore une fois, de changer son bien funeste destin ?

Ahriman, le Farfuret, bien que campé aux pieds de son maître est bien loin de ses machinations et de sa partie d’échecs psychologique. Le pokémon est toujours fixé sur l’étrange Salarsen aux implants grotesques. Inerte. Impassible. Dangereux. Son instinct lui dictait que quelque chose n’allait clairement pas avec cette créature. Le pokémon de glace et de ténèbres avait la désagréable sensation qu’au-delà de son attirail, cette chose était fondamentalement cassée. La salamandre violette dégageant des ondes morbides qui n’étaient pas sans lui rappeler celle de son propre maître, ou de sa Bibichut. Il reste silencieux, mais tendu, identifiant clairement le Salarsen comme une menace bien trop dangereuse pour le laisser échapper à sa vigilance. Et c’est pourtant ce qu’il fit, l’espace d’un bref instant, lorsqu’un son horrible le surprit.

▬ Ha. Ha. Ha. Kof kof kof. Keurf. Trois exclamations lâchées avec plus de force, poussée hors de sa gorge. Avec elles, la douleur et cette toux violente qui drague son lot de sang. Qu’est-ce que c’était ? Un rire ? Impossible. Pourtant, c’était bien une pâle imitation d’un éclat d’amusement que Will tenta de produire. Un “rire” qui ne mouva en rien sa face inerte, n’allumant aucune émotion dans ses yeux sans éclats à nouveau fixés sur son “ami”. ▬ Oui. Je ne suis pas vraiment ici pour l’air. Incapable de comprendre la plupart des normes sociales, il n’avait pas vu en quoi la remarque de Jacob pouvait le blesser. Elle était après tout factuellement véridique. Le mal viciant son corps transforme chaque bouffée d’oxygène en une lutte pénible. Air pur ou pas. De fait, il avait interprété la réplique du savant fou comme une blague. Bien, car après n’était-ce pas normal de blaguer et de s’amuser avec les gens que l’on apprécie ? ▬ Je suis ici pour me trouver un autre allié. Un pokémon. Mensonge éhonté bien sûr. Bien que certains pokémons ici peuvent effectivement lui servir, ce n’est là qu’un prétexte. Il savait que Jacob tendait à s’éloigner de plus en plus de son lieu de travail ces derniers temps. Des expéditions multipliées sans doute pour échapper aux tracas de son quotidien. À la pression que ses “employeurs” exerçaient sur lui, que cela soit par leurs mails suintant de réprimandes, ou une visite surprise qu’il eut à son laboratoire durant la semaine. Il est à cran, et c’est bien normal quand l’Organisation s’irrite et se questionne sur votre utilité en son sein. ▬ Et vous ? Que faites-vous là ? Si ce n’est réduire à néant les rochers alentour ?

Il hoche lentement la tête, buvant des paroles qu’il classait méthodiquement dans sa mémoire. Sa voix monocorde grince alors que le cancéreux pioche dans sa veste un paquet de cigarette. ▬ Une de ces hypothèses à votre préférence ? Une clope glisse entre ses doigts pour venir se planter entre ses lèvres. Il se l’allume, inspirant le plus calmement du monde ce qui a ruiné son corps durant ces deux dernières décennies. Avec un pied déjà dans la tombe, pas la peine de se priver. Surtout que, et c’est assez paradoxale, la nicotine permettait à Wilfried d’ignorer un temps, son mal et sa toux. La fumée mortifère venait engourdir cette douleur devenue si familière, et puisqu’ils allaient discuter tous deux un moment, autant réduire un maximum ses infâmes quintes. Il tend son paquet à Jacob, l’un des cylindres de tabac déjà prêt à être pioché. Un geste calculé pour attirer la sympathie ou la gratitude.

▬ Je ne suis pas spécialiste, mais peut-être que le point de vue d’un néophyte peut vous ouvrir de nouvelles perspectives. Par exemple, dans le cas de la troisième supposition, la consanguinité, ne devrions nous pas voir davantage de pokémons sauvages malades voire mal formés dû à ces mutations ? Rebondir sur ses propos, laisser cette conversation couler comme si elle était toute naturelle. Cacher qu’il avait passé ces derniers jours à étudier un peu la question, à préparer ce potentiel sujet de discussion pour paraître et plaire à cet interlocuteur si particulier. Il avait lui-même sa propre opinion sur la question bien sûr, même s’il ne s’était jamais penché sur cette dernière depuis qu’il est ici. Son esprit retors imaginait une solution bien plus simple pour expliquer la présence de tant de pokémons aux couleurs si particulières au sein de Novabi. L’Organisation. Encore et toujours. Mais il ne pensait pas que cette dernière agissait directement sur la faune locale. Non, pour l’ancien Observateur, le régime, dans un souci de plaire et attirer toujours plus de sujets, chassait tout simplement abondamment de ces fameux pokémons chromatiques à travers le monde. Puisque la biodiversité de l’archipel était complètement artificielle, rien ne les empêchait de capturer et d'introduire ici une part bien plus importante de ces créatures si singulières. Un autre artifice vicieux de cette hydre monstrueuse ayant la main mise sur cette micro-nation. Il n’expose toutefois pas cette pensée à Jacob, après tout cette théorie trahissait au mieux la paranoïa, au pire des tendances rebelles à réprimander avec violence.

▬ La coopération me convient parfaitement. Cela réduira les risques également, on ne sait jamais vraiment sur quoi l’on peut tomber. Il recrache un nuage de fumée qui se perd dans la mer de brume qu’ils traversent. Ils marchent, à leur rythme, accompagnés de leurs compagnons, discutant tout en restant attentifs aux alentours et aux potentielles menaces pouvant bien croiser leur route. Une belle histoire d’amitié qui s’écrit d’elle-même en somme.

▬ Comme dit, je ne suis pas le spécialiste. Il crache sa fumée, la regarde s'envoler en direction d’un Balbuto tournoyant sur lui-même. Cette véritable toupie virevolte dans les airs, autour d’eux, fier de sa danse étrange. Il observe le pokémon sauvage suspendu dans le vide par ses actions visibles et invisibles, par ses tourbillons et ses pouvoirs psychiques. Une étrange créature, pour laquelle il ne pouvait voir de réelles utilités. Si nous étions dans un autre univers, où le sport le plus répandu aurait été le duel de toupies dans de grandes arènes, pourquoi pas. Malheureusement, ce n’était pas dans le monde de Beyblade que Wilfried se trouvait. Il laisse le Balbuto parader autour de lui, le laisse s’amuser à aller et à revenir dans les nuages de nicotines, transformant ces amas difformes de mort en des formes fluides, presque belles. De petites volutes et tornades grisâtres qui dansent avec lui dans les cieux avant de disparaître. Et comme elle, le Balbuto finit par fondre dans la brume de la mer de nuages. Il ne voyait pas quoi rajouter à la tirade concernant les élevages intensifs et amoraux que certains pratiquaient. Rien de plaisant en tout cas. Et piques et autres remarques acerbes n’étaient pas de mise s’il voulait s’attirer les faveurs du chercheur. Il tire une dernière bouffée de nicotine, broyant dans son poing le mégot et rangeant ce détritus dans sa poche. Inutile d’enlaidir ce bel endroit par la trace suintante et polluante de l’Homme, aussi factice soit ce lieu. Il hésita un temps à s’en allumer une seconde, mais se ravisa, compte tenu que le savant fou n’avait pas accepté de fumer avec lui. À moins qu’il n’ait tout simplement pas vu l’offre généreuse de l’homme en noir.

▬ Il faut bien rendre cet archipel attractif. Unique. Après tout, le prix de son entrée est assez rude. Quitter le reste de ce vaste monde. Effacer sa vie passée pour en gagner une nouvelle. Pour beaucoup cela peut-être une véritable aubaine bien sûr. Cela avait été son cas, après tout. Mais il n’en reste que le projet Dichotomia n’avait d’idyllique que l’apparence. Dont la véritable nature reste obscure, mystérieuse, mais bien évidemment insidieuse. ▬ Vous devriez faire attention où vous marchez, Jacob Sarl. Une remarque, simple, sans émotion quoique peut-être un peu froide. Une phrase qu’il se permet après avoir vu sa proie écraser sous son pied un Mucuscule qui prit rapidement la fuite à la vue de l’abomination semi-mécanique marchant avec eux. Son esprit continuait ses calculs pendant leur balade. Être trop lisse, trop bon, trop amical. Ce n’était également pas la meilleure des marches à suivre. Cela pourrait éveiller des soupçons.

▬ Je n’ai jamais eu beaucoup de contacts avec les pokémons au cours de ma vie. Vu qu’elle arrive à sa fin, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Ce n’était pas totalement vrai. Ou faux. Il taisait le simple fait que ses critères de sélection dans ses propres recherches étaient… Singuliers. Will souhaitait des compagnons forts, dangereux, des outils et des armes pouvant servir à causer des catastrophes sans précédent en Novabi. Des êtres profondément cassés, comme lui, à qui il pouvait offrir un but et laisser leurs noires pulsions vibrer, se propager, croître, détruire. Des êtres solitaires, perdus, n’ayant jamais connu le respect ou la reconnaissance. Des êtres qu’il pouvait comprendre, bien plus que n’importe quel humain, et avec lesquels il pourrait créer quelque chose de beau dans la désolation de tous ces autres si “normaux”. Kof. Les effets de sa cigarette s’estompent, la toux revient, cette amie si douloureuse et familière. ▬ Ma préférence va au pokémon ayant besoin d’aide. Ahriman, que vous voyez ici, est un Farfuret urbain. Probablement issu d’un cloaque de Sinnith. Kof kof. Il semble avoir subi des mauvais traitements de la main de ses précédents propriétaires, a fui et est devenu quasi féral. Kof. Je l’ai trouvé, nourri, soigné et il m’accompagne depuis. En somme, j’essaye de les réparer. Mais je vois que vous semblez avoir une approche plus… Directe. Kof.

L’homme malade est surpris par la venue d’un Spoink inattentif l’ayant percuté. La petite créature rebondit, encore et encore, inlassablement sans quoi, c’était bien la mort qui l’attendait. Une existence terrible en soit, sans instant de répit, et pourtant ce pokémon semble heureux. Wilfried cherche rapidement dans sa veste, sortant un petit sachet de friandises Pokémon. Des petits cubes à base de baies. Il ouvre le paquet, en pioche quelques-uns, les offrent au Spoink qui se goinfre avant de reprendre sa course sautillante. ▬ Je ne voulais pas vous froisser Jacob Sarl. Kof. Je comprends le pragmatisme de votre décision… Mais je sais également que parfois le mort vaut mieux que certaines existences. Il a longtemps et à de nombreuses occasions pondéré la question après tout. Avec toujours la même réponse. Une vie dénuée de sens ou d’envie, qui ne sert seulement les intérêts d'un tier n’est pas une vie en soi. Être l’arme ou l’outil d’autrui, errer dans les méandres de l’existence sans le moindre but, ce n’est qu’inviter une excruciante et interminable douleur en son âme. Une peine qui vous conduit toujours vers une fin brutale, un retour au néant bien venu.

Le savant parle de sa mère. Elle serait morte d’un mal semblable au sien. Compassion et tristesse. Il sait que ce sont là deux facettes à jouer et à exprimer dans ces cas-là. Deux pièces à avancer sur l'échiquier de leur amitié. ▬ Désolé pour votre mère. Il avait tenté d’y mettre une intonation peinée, en vain. Sa voix grince comme la porte d’une ruine décrépie. Une bâtisse pourrie, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Du coin de l'œil, il capte un Roucool paressé sur un arbre. Il pioche un autre cube et le lance en direction de l’oiseau qui surprend prend la fuite. La friandise rebondit mollement sur la branche désormais inoccupée, chutant à travers le vide avant qu’une vive ombre ne l’a rattrapé. Ahriman n’allait pas laisser de la nourriture être gaspillée ainsi. Il reste encore quelques cubes, de quoi gâter encore un ou deux pokémons sauvages.

Jacob laisse ses pensées vagabonder, s’imagine à la place de Will. Se bourrer de substance pour fonctionner à 100% quitte à réduire le temps qui lui reste. Partir dans un grand bang, grâce à sa science. Une position intéressante… ▬ Et qu’est-ce que vous feriez pour que ce “monde pourri” se souvienne à jamais de Jacob Sarl ? Kof kof. Est-ce que vous voulez graver votre nom dans l’Histoire comme un sauveur… Ou autre chose ? Kof. Il le fixe à nouveau, attendant patiemment une réponse qui l’intrigue sincèrement. Une réponse qui lui permettrait de mieux cerner le scientifique. Une réponse pour mieux s'immiscer dans sa vie comme un allié. Un ami.