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wish you back
FT. Blair


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Le quartier collait décidément à la devanture du tattooshop devant lequel Leslie se tenait. Pas qu'il n'était pas habitué, pas non plus qu'il soit effrayé par l'aura quelque peu menaçant des alentours. Ce n'était après tout pas la première fois qu'il se promenait par là (certainement jaloux d'entendre le bruit du skate râcler le sol sans être capable d'y monter). Pourtant, ce n'était que la seconde fois qu'il passait devant ce bâtiment. Première fois qu'il y entrait, après avoir conclu un design qui lui plaisait fortement par message avec le tatoueur. Son projet de luxray accroché à l'entièreté de son dos avait été précisé de ne pas être trop cliché, et il fallait croire que l'artiste était attentif à tout puisque le croquis proposé lui avait tout de suite plu.

C'est avec un certain enthousiasme que Peter pousse la porte avant que Leslie n'en ait le temps, se mettant aussitôt à tout renifler, la queue battante. Et il le laisse faire, sachant que son pokemon ne se permettrait pas de renverser quoi que ce soit. Le regard glisse sur les quelques dessins accrochés, la déco collant au style, les meubles sombres contrastant peut-être un peu avec le blanc de certains murs. C'est devant le petit comptoir qu'il s'installe, se mettant aussitôt à scroller sur son téléphone pour répondre à quelques messages de Violette (qui semblait presque plus impatiente que lui à l'idée de son nouveau tatouage). Il lève la tête, quand des bruits de pas l'alertent. Il cligne des yeux, ne semblant pas y croire. Arrêté, immobile, les pouces encore levés au dessus de son écran et le cerveau tout blanc. Ce n'est qu'après un battement de coeur que les sourcils se froncent, incapable de penser de façon cohérente en voyant le visage de Blair. Oh, il s'était imaginé plusieurs fois le revoir. D'abord avec tristesse. Ensuite avec envie, à romantiser leurs retrouvailles. Aujourd'hui ne grondait plus que la colère de l'abandon qu'il lui avait fait subir. La déception, aussi. L'incompréhension. Mais il pensait avoir laissé tout ça derrière lui. Il pensait ne jamais revoir son ancien meilleur ami, son premier amour. Et ça lui allait comme ça.
Alors pourquoi Blair venait-il briser tous ses plans, cette nouvelle vie qui lui faisait tant de bien (qui le faisait respirer)?
Il a un petit rire désabusé, agacé, alors que les yeux roulent vers le plafond et qu'il s'appuie sur le bois face à lui. « Fuck. Of course you had to be there, like a fucking ghost when I never wanted to see you again. » Et la violence des mots ne se traduit que sous les regrets et les peines. Blair savait-il encore lire en lui comme il l'avait tant fait, dix ans auparavant? Il ne voulait pas croire qu'ils se connaissaient encore. Ils n'étaient devenus que de simples inconnus. Et Leslie refusait d'analyser ce visage trop longtemps, sous peine de s'en amouracher à nouveau, sûrement.
LE DRAMA LE RETOUR OU QUOIENT
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wish you back
FT. Leslie


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Leslie. Un nom qu’il n’avait pas besoin de tatouer pour l'avoir gravé dans le cœur, dans son être. Même après une décennie, il ne l’avait jamais oublié (ne l'oublierai jamais même). Blair n’avait pas demandé de nom de famille lorsqu’il avait pris le rendez-vous; il n’en avait pas besoin, alors il avait espoir que le Leslie dont il venait de raccrocher la ligne n’était pas un Taman. Et puis, comment c’aurait-il pu, Leslie avait tout à Johto. Enfin, en supposant qu’en dix ans, sa vie était en stasis tout comme celle de Blair l’était. Toutefois, il y avait une infime partie de lui-même qui espérait -souhaitait, que ce soit Leslie, son Leslie. Mais Blair tatouait comme il se mettrait dans le pétrin, avec doigté, alors il avait booké le rendez-vous et avait laissé le tout au destin.

La clochette de l’échoppe retentit et il relève la tête du croquis au plomb d’un client difficile. Il soupire, et soupire encore, pour faire bonne mesure avant de tasser le matériel et d’enclencher la courte trotte qui relie le bureau à l’accueil. Ce n’est qu’un petit rire et pourtant il rebondit dans la pièce, lui pogne à la poitrine et Blair ravale la salutation qui, de toute évidence, était restée coincée dans sa gorge. Bien sûr que c’est Leslie. Les mots sont durs et mérités. Et merde, Blair regrette, n’a pas envie de géréer la situation qu’il a pourtant aidé à engendrer. Qu’il est con, il ne se peut s’empêcher de penser en allant prendre appuie contre le comptoir de l’accueil, de croiser les bras, de hausser un sourcil et de toiser Leslie, de toiser cet [i]inconnu[i] comme l’on toiserait une merde sur un trottoire. Ah, ce n’est pas facile, il espère que le creux de sa poitrine camoufle le tremblement de ses doigts, que le mordillement intérieur de sa gencive n’est pas apparent.

Suivant ces mots, il y a le silence et le petit bourdonnement de Thornes dont les épines sont hirsutes, comme s’il sentait (bien sûr qu’il sent) la détresse intérieure de son partenaire. « Excuse me? I think you’re mistaken : I don’t know you. » Et ça se veut indifférent, presque moqueur. Les yeux roulent, glissent sur le chien électrique et ça lui prend qu’un regard pour se dire qu’il déteste le pokémon. « But, if you’re so hellbent on causing a scene, you’re welcome to leave. »
tee hee
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FT. Blair


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Blair bouge. Blair respire, là, juste devant lui, et Leslie hésite presque à reculer un peu, envahi de trop d'émotions soudaines. Il a envie de le prendre dans ses bras, d'enfouir son nez dans son cou, de respirer son parfum en espérant qu'il n'en ait pas changé depuis le temps. Il a envie de le gifler et de lui crier dessus avant de pleurer là, en plein milieu de son salon de tatouage. Il a envie de le maudire sur des générations et de lui dire combien il l'avait aimé (combien c'était encore le cas, à chercher des traces de ses brûlures en tous ses amant.es). Au lieu de ça, il reste planté devant lui et le regarde comme le ferait une bête farouche, un peu sur ses gardes, en attente de quelque chose, sans trop savoir quoi. Mais il ne s'attendait pour autant pas à ça. Pas à ce que Blair ne le reconnaisse pas. Et les lèvres s'entrouvrent sous la surprise, les yeux s'ouvrent légèrement plus grand.
Vois-tu, Blair, la douleur et la secousse que tes mots provoquent dans le corps du plus jeune?

Il se reprend pourtant bien vite, Leslie. Il se forge une carapace parce que c'est plus facile que de pleurer la perte de ceux que l'on aime. Et il était peut-être temps d'enfin faire le deuil d'un ami qui l'avait abandonné. S'il avait envie de pleurer autant que de crier face à cette réaction qui n'atteignait aucun scénario qu'il avait déjà pu s'écrire dans un coin de la tête, il se contentait de serrer les poings, sourcils froncés et regard courroucé. « Right. » Et il ne sait pas quoi ajouter. Il a envie de lui dire combien lui, il se souvient d'eux. Combien leurs fantômes le hante encore, combien il s'accroche à leurs souvenirs heureux, parfois, parce que ça lui fait du bien. Mais si Blair l'a oublié, s'il préfère ne pas raviver d'anciens souvenirs, cela en vaut-il seulement la peine? Il ramasse le téléphone laissé posé sur le comptoir et le range, Peter commençant à s'agiter en ne comprenant pas les réactions de Leslie. « What did I expect from an asshole like you, anyways? » Et comme pour ponctuer sa phrase, Peter aboie, commençant à grogner du fond de sa petite gorge. Ah, il n'a rien d'imposant. Il ne fait même pas peur. Et pour s'éviter une honte supplémentaire, il se permet un petit geste de la main qui calme le raclement de gorge du chien (ne changeant pour autant pas de posture, visiblement encore agressif). « I won't cause a scene. Cancel the appointment. » Et il a un mouvement de recul. Quelque chose qui signalerait qu'il est prêt à partir. A tourner le dos à Blair pour la dernière fois. Mais quelque chose l'en empêche, quand bien même le voltoutou, lui, était déjà à la porte, à l'attendre. Il a les mains qui tremblent et les genoux qui menacent sous les émotions de les imiter. Il se fige, là. Comme si sa conscience et son propre corps entraient en conflit.
Comme s'il refusait de ne jamais le revoir.
crying bleeding losing
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FT. Leslie


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L’insulte est ardente, elle brûle plus encore que les flammes qui ont autrefois caressé son visage. Il ne saurait décoder un à un les sentiments qui peint les mots de l’homme devant lui. Un peu comme les siens, il les sent étrangé et pourtant si familier; ils lui rappelent l’époque de leurs folles années; un enchaînement d’engueulades qui finissaient toujours par une étreinte et des mots doux chuchottés dans le creux de l’oreil sous les rayons lunaires. C’est lointain et nostalgique. Blair ne dit rien et observe la scène comme un figurant sans script.  Il dissocie et le regard peint vert de jalousie si le pokémon va vers Leslie, sur son visage plus spécifiquement et il remarque, Blair, qu’il a vieillit et c’est en ravalant une fois de plus l’amas de sentiments qui se forme dans sa gorge qu’il pense qu’il aimerait bien glisser ses doigts dans cette chevelure noisette qui cascade sur les épaules de son client, ou plutôt son ex-client. La question est rhétorique et pourtant il ne s’empêche pas d’y répondre : « I wouldn’t know, I hardly expect things from strangers. » Et des gens en général, et il se garde bien d’ajouter que de toute façon, il se déçoit très bien seul, merci.

Blair se réajuste et au passage, se demande à quel point Thorns accepterait d’être lancé sur le cabot. Heureusement, ça ne reste qu’une idée tout comme se mettre à genoux et implorer le pardon reste une idée. Et Blair scoff, froid et sardonique; une invitation à une valse de coups de poings. « As if it wasn’t already, dipshit. » Puis il s’avance vers Leslie, s’arrête à quelque millimètre de l’autre et le regarde de haut -car des deux, il a toujours été le plus grand, « Want me to hold the door on your way out? » Et d’un mouvement nonchalant, se recule un peu, c’est que le souffle chaud de Leslie pourrait ou ne pourrait peut-être pas faire flancher. « Not that your guard dog is doing a good job. » Il ironise, vert. « You’re ridiculous », il souffle finalement, et bien que ça semble dirigé vers le volttoutou, Blair sait que le plus ridicule de tous, c’est bien lui.
dumdumdumb???
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FT. Blair


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Et ça lui fait mal. Qu'il ne soit rien d'autre qu'un inconnu. Que leurs souvenirs communs n'en soient finalement qu'un qu'il a porté contre son cœur en espoir effacé de le revoir un jour, écrasé si aisément. C'est peut-être pour ça qu'il le regarde en levant le menton, là, droit comme un piquet et l'air énervé. Certainement plus que ce que Blair avait jamais vu. Ils s'insultent comme ils ne l'ont jamais fait. Ils se regardent comme ils ne l'ont jamais fait. Et quelque part ça déchire le cœur autant que ça l'enflamme. Le souffle se coupe quand leurs visages se rapprochent. Les yeux se perdent les uns dans les autres et pendant une seconde, il semble percevoir le mensonge. Il a l'impression de comprendre le jeu débile dans lequel Blair s'enfonce. Et comme il l'a toujours fait, il n'ose pas se confronter aux problèmes créés.

Il a un sourire en coin, un peu vilain lorsque Blair s'éloigne. Comme s'il avait gagné. « Yes, please. » Et il croise les bras sur son torse pour se protéger, faux-semblants de supériorité, à son tour. Il fait semblant d'attendre qu'on lui ouvre la porte jusqu'à ce que les mots le fassent s'approcher à son tour : en une seconde, le voilà face à son ancien ami, poing accroché au col de son t-shirt, rage agglutinée dans le fond de l'estomac. Il semble à deux doigts de lui péter les dents, et, sincèrement, il en a fortement envie. « Stop fucking pretending! You're the one being ridiculous! » Si les pieds écrasent ceux de Blair, c'est presque volontaire et s'il le repousse avec force, faisant trembler sa jambe handicapée sous la force de son propre corps, il l'ignore royalement. Comme il a appris à le faire. « Stop being a fucking coward just because your past came back to you! You want to be an ass? Fine! Be one! That's all you've ever been since you left me without a word! But don't you dare pretend you don't recognize me just because you're too scared to admit what a bastard you were! » Il a le cœur en milles morceaux qui éclate sur le sol aux mots acides envoyés. Et si les yeux s'humidifient, Leslie fait tout pour ne pas le montrer (il a pourtant toujours été ce livre ouvert aux yeux de son meilleur ami). « Apparently you're still one, though. Not that I should be surprised. » La voix est si lointaine, si différente de ce qu'elle était adolescente. Les mots ont un venin quasiment méconnaissables, et, ah, comme il se sent nu face à ce regard qui lui a tant manqué autant qu'il le hait.
envie de lui casser le nez
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FT. Leslie


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Cocky bastard, il pense faisant mine que la réponse à sa provocation ne l'atteint pas. Malgré le volttoutou se faisant imposant, Blair s’exécute et donne vie à son sarcasme, sauf qu’à peine a-t-il le temps de frôler la poigner et d’entendre le son caractéristique de l’éoko en céramique résonner qu’il y a la poigne de Leslie sur lui et ça le choque d’un point tel qu’au premier abord, il se fait poupée de chiffon et ne réagit pas et c’est vraiment quand il réalise, reconnaît le mouvement qu’il se prépare à l’impacte qui ne vient pas. Et c’aurait été mieux, vraiment. Beaucoup mieux que le mitraillement verbal qui s'ensuit et dont les balles font toute mouche. C’est bien parce que ça fait mouche qu’il détourne le regard, lâche jusqu’au bout. Dix ans. Dix ans et Leslie le connaît toujours autant. Dix ans et dénué de changement. « You don’t know me ! » C’est crié, hurlé et il se libère de la poigne de l’autre qui se faisait étouffante. « And I don’t know you, » il ajoute encore plus fort, comme si le cri couvrait le son d’un cœur fracassé qu’il n’entend pas, mais qu’il lit si clairement sur le visage de Leslie. I don’t know you, not anymore. Et c’était sa faute.

Tout comme la présence de Leslie dans son salon était sa faute.  

Et il fait une motion un brin menaçant envers la créature canine, comme pour la défier de faire quoique ce soit avant de croiser les bras et de s'adosser contre la porte de la boutique. « You do seem to like asses, because for someone who never wanted to see me again, whatever that means, » il ajoute comme si la façade en cartes ne venait pas juste de s'écouler, « you sure are overstaying your visit. » Puis, il réalise que Leslie ne peut simplement pas partir, car il bouche la seule issue de sortie, alors Blair se décale, ouvre la porte une fois de plus. « Now, if you’re done, get out. I have to attend to actual clients. »
sweating
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Il a envie de lui gueuler d'au moins le regarder dans les yeux s'il était pas une couille molle (parce que c'est ce que les hommes, les vrais, crient haut et fort quand ils sont énervés contre un autre). Il a envie de se fracasser contre lui comme une vague contre la falaise. Il a envie que ça lui érode le faciès déjà tellement abîmé. Que ça lui rentre dans le crâne, que ça lui retourne le cerveau. Mais il a l'impression de n'être qu'un courant d'air, là, entre ses doigts. Parce qu'ils ne se regardent pas vraiment, parce qu'ils dansent, qu'ils se frôlent. Et ça le fait vivre, Leslie. Ca lui fait battre le cœur parce que c'est Blair. Ca lui donne envie de crier, parce que c'est Blair. Il a un petit rire jaune qui sonne venin, glacial. Il ressemble à un ricanement vilain qui sonne à moitié faux. « Right. You may have changed in ten years, bur you're still the same old Blair. Selfish. Not even capable to confront his problems rationally. » Il hésite, sur le dernier mot. Pense à lui dire qu'il est lâche. « A fucking problem himself. » Et peut-être qu'il allait trop loin, à appuyer sur ce qu'il savait de leur vie passée. Il regrettait déjà ses mots, et les tremblements de son corps semblaient presque en témoigner.

Leslie a un mouvement lorsque Blair semble chasser Peter. De protection, peut-être. Le pokemon vient aussitôt se nicher contre ses jambes (le voilà bien courageux) en un jappement effrayé. C'était que Blair le dépassait largement de toute sa grande taille. Il aurait tôt fait de le faire disparaître sous sa chaussure. « That's all you get from my words? That I like asses? Didn't talk about yours, don't flatter yourself. » Haussement de sourcils, finalement, ça l'agace. Leslie s'approche. Leslie tangue aux côtés de la porte et lance des éclairs à Blair. Petite créature féroce, presque, Peter et lui ont quelques airs similaires pendant une fraction de secondes. « I guess I am done. I don't have time to waist with someone as insignificant as you. » Et les mots sonnent faux. Et même lui, ça le fait grimacer légèrement. Car pourquoi se serait-il énervé, si ça ne lui faisait rien? Pourquoi s'acharnerait-il à rester une fraction de secondes en trop dans l'établissement, sinon à cause de l'espoir qui restait dans le creux de la poitrine que Blair le retiendrait. S'expliquerait, ou, du moins, expliquerait la situation qui les avait séparés? La porte lui est grande ouverte. Et il est temps de rentrer, combien même il sera trop dur de prétendre que rien ne s'était passé.
Qu'ils ne s'étaient jamais connus.
Qu'il ne l'avait jamais revu.
je les hais
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FT. Leslie


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Pourquoi? Pourquoi Leslie ne voit-il pas que tout ce qu’il fait, tout ce qu’il a toujours fait, c’est pour son bien? Il a envie de le prendre par les épaules, de le secouer si fort et d’hurler à en perdre la voix qu’il l’aime, qu’il la toujours aimé et il est reconnaissant, Blair, que le venin des mots de Leslie l’en empêchent, ils font mal et il les enregistre pour ce soir, lorsque l’insomnie l’aura gagné et qu’il n’aura rien d’autre à faire que de les jouer en boucle, comme pour se justifier, comme pour se convaincre que c’est pour le mieux, que Leslie mérite mieux. Et maintenant qu’il y pense, il se demande : et pourquoi Leslie est ici, à Novabi? Qu’est-il arrivé à posipi et negapi? Et à sa mère? Il a les lèvres qui s’espacent et rien ne sort sauf du corrosif, car c’est ce qu’il connaît. Et c’est efficace, comme il peut actuellement l’observer. « Well, aren’t you glad I’m doing you a favor and ridding you of, » il gesture vers lui-même, le mouvement accentue le dramatisme de la situation.« This problem. » La porte est grande ouverte et il l’agite, créant un courant d’air. « No need to thank me, you’re fucking welcome. » Et c’est par respect pour la femme qui s’est occupée de lui lorsque sa propre mère était trop absente pour le faire elle-même qu’il tait la suite.

Ce n’est que maintenant qu’il remarque Thorns, qui avait été jusque là relativement tranquille, s’approche en sautillant. C’est difficile à voir dans ses petits yeux rectangulaires, mais il y a une lueur protectrice, électrifiante. Elle charge sur Leslie, elle pique et rebondit. Blair l’attrape non sans s’écorcher sur ses épines. « I don’t want to see you ever again. Goodbye Leslie. » Il a les doigts qui caressent les zones non dangereuses de la créature avant de fermer la porte. Il avait raison : Leslie n’a pas besoin de quelqu’un insignifiant à ses côtés. Ni maintenant, ni jamais.  
me too
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