La vie aurait pu te forger d’une autre façon, mais ainsi soit-il. Tu ne peux pas être différent de ta douce nature. Ludwig, tu es une bonne personne, j’irais jusqu’à dire que tu es beaucoup trop bon pour ce monde. Une bonté et une douceur que tu sais partager avec un cercle très rapproché de toi. Tu n’es pas violent, tu n’es pas méchant. Tes actions, bien que parfois maladroites ou ayant des conséquences auxquelles tu n’avais pas pensé, ne sous-entendent aucune malice ni cruauté.
Un être patient et à l’écoute, tu portes ton cœur sur la main et tu es toujours prêt à apporter ton aide sans rien espérer en retour. Tu aimes voir les gens sourire, tu aimes te faire remercier, tu aimes rendre la journée des autres un peu meilleure. Une petite victoire personnelle, dans l’objectif personnel de faire au moins une bonne action par jour.
Tu es terriblement passif. Tu crois qu’il y a du bon en tout le monde, et cette patience t’amène la compréhension et le pardon. Tu vis dans cette utopie où tu crois toujours être un sauveur; tu veux tellement aider les gens que tu t’en oublies parfois toi-même, et tu oublies aussi que certaines personnes ne veulent pas s’aider. Tu essaies de ne pas les blâmer. Tu veux simplement leur donner ce que tu aurais aimé recevoir de la part de ton entourage… Tu aimes. Tu aimes aimer, tu aimes la vie, tu aimes ce qui t’entoure. Et ton amour t’amène la bienveillance, la douceur, le plus pur des sentiments qui t’habitent. Les personnes qui font partie de ta vie, tu les protèges, tu veilles à leur sécurité et leur bien-être. Tu n’arrives pas à ressentir une once de haine, même envers les gens qui t’ont blessé, tu oses croire dur comme fer à la rédemption. Ta pureté te rend parfois un peu trop naïf, même. Et qu’est-ce qui peut te sauver de cette naïveté, Ludwig ? Pas grand-chose.
Un fait à savoir, c’est que tu es quelqu’un d’extrêmement croyant. Tu as été élevé avec le chapelet accroché au cou dès la seconde où tu as été mis au monde; malgré cette éducation catholique très stricte, tu as su développer tes propres croyances ésotériques et ta passion pour l’astrologie avec les années. Ton jugement passe souvent par tes croyances, et malgré tout; tu as raison la majeure partie du temps lorsque vient le moment d’analyser une carte du ciel, ou des phénomènes astraux qui viennent jouer beaucoup sur l’énergie.
Et ta créativité, qu’en dis-tu ? Tu adores la musique. Tu as de l’or au bout des doigts, encore plus spécifiquement lorsque tu les poses sur les touches d’un piano ou d’un orgue. Tu ne pourrais t’imaginer vivre sans ton art. C’est pour ça que tu aimes transmettre ta passion pour la musique, enseigner le piano à temps plein. Tu es un génie créatif, doté d’une douance innée au bout de tes doigts. Ta créativité, c’est ta façon de t’exprimer, de communiquer. La musique transmet ce que tu n’arrives pas à mettre en mots. Même si tu te vois doué au point même que tu pourrais vivre de cette passion qui t’habite, tu es retenu par ta timidité. Alors tu fais ta petite affaire dans ton coin. Qu’est-ce que tu serais heureux de partager ce que tu aimes avec quelqu’un, mais le monde n’est pas encore prêt pour ton talent, Ludwig. Enfin… C’est ce que tu te dis, dans ta tête.

Mais Ludwig, même si l’on a dit de toi toute ta vie que tu es un être pur et divin, tu n’as pas à prendre la responsabilité de ce titre que tu n’es pas pour faire plaisir aux autres. Une manipulation qui n’a que trop joué avec ton cerveau et ta petite conscience; tu es devenu un être perfectionniste extrême. Tu cherches constamment à atteindre la perfection dans ce que tu fais, à te prouver à toi-même et aux autres que tu es tout aussi parfait que l’on t’a fait croire. Tu n’acceptes pas tes propres défauts et l’échec; deux sujets sensibles qui te mettent dans un état de détresse extrême. Comme si tu croyais toujours que ton entourage à d'aussi hautes attentes de toi, alors que tu es pourtant tout aussi aimable dans tes imperfections, Ludwig.

Tu n’es pas un être au cœur de pierre; bien au contraire, il semble être beaucoup trop grand pour ton petit corps, ce cœur. Ta sensibilité te rend à fleur de peau; on ne pourrait jamais deviner que tu es aussi terriblement anxieux et maussade lorsque les portes sont fermées. Tu as trop souvent le blues, tu es pris dans ton petit monde où tu vois tout en bleu et que tu as l’impression que personne ne te comprend. Les tâches normales semblent être un peu plus difficiles à compléter pour toi, encore plus depuis l’incident.
Ah, oui. L’incident.
Celui qui a tout déclenché et qui va laisser des séquelles toute ta vie, sans aucun doute. Ce qui t’a imposé cette sensibilité qui te nuit beaucoup, dans ton travail, dans tes relations, dans tes hobbies… Est-ce que ce serait une forme de tourment ? Car de cette sensibilité naît ton anxiété. Qu’est-ce que tu es anxieux, Ludwig, comment fais-tu pour vivre avec ton petit cœur qui se débat aussi vite ? Comment fais-tu pour vivre alors que tu te sens comme si tu ne peux rien dire ? Tu pèses chacun de tes mots, tu analyses chaque situation, tu te sens comme si tu marchais constamment sur des œufs alors que… Pas réellement. Tu pourrais être toi-même. Mais comment est-ce que les gens réagiraient ? Tu n’arrives pas à prendre tes propres erreurs, tes tords, qui te mettent dans cette position de trop grand embarras. Alors les exposer aux autres…

Tu as oublié l’essence même de l’humanité; alors que l’on t’a bercé trop longtemps dans l’illusion d’être une entité divine. Mais Ludwig, tu vaux plus que ce que l’on t’a fait croire; tu es un être humain unique, avec ses qualités et ses défauts adorables.
Parce que si tu n’avais pas tes défauts, tu ne serais pas maladroit comme tu l’es. Tu ne serais pas timide. Oh, tu serais capable de parler devant une grande foule sans bafouiller, tu serais capable d’imposer tes limites et tu aimerais sans doute faire du social. Mais pour l’instant, tu gardes dans ton petit jardin secret ce côté humain et introverti de toi… Peut-être un jour arriveras-tu à montrer cette sensibilité à d’autres ?
Les gens ont tendance à te dire que tu as de beaux yeux. Un regard doux et émotif qui cache une histoire de mille maux, une fleur bleue qui se déploie en tes portes de l’âme. Mais derrière tes amazonites, tu caches tes vices et tes idées noires; ton regard triste trahit tes mensonges et tes fausses prétentions que tu vas bien.
On dit de toi que tu es beau. Tu te l’es fait dire toute ta vie; le jeune homme aux traits typiques Kalossiens, blond aux yeux bleus, le teint pâle. Tes traits sont à la fois doux et bien prononcés; entre ta mâchoire découpée, ton nez pointu, ta bouche discrète, tes sourcils fournis et tes longs cils blonds. Tes cheveux sont épais, d’un blond si clair qu’on jurerait qu’ils sont blancs au premier coup d’oeil. Et non, ce n’est pas l’âge qui te rattrape; tu as toujours été ainsi, le seul de ta fratrie qui n’a pas vu ses cheveux devenir plus foncés avec le temps. Très légèrement bouclés, tu les laisses cascader et balayer contre tes épaules, bien qu’il t’arrive souvent de les attacher en demi-couette ou encore en la fameuse “messy bun”. Tu n’es pas vraiment le professionnel des styles de cheveux élaborés ou compliqués; la plupart du temps, tu es décontracté car tu as tellement de cheveux que tu ne sais pas vraiment quoi en faire.
Et le reste ?
Tu n’as rien d’extraordinaire, Ludwig. Si ce n’est pas de tes traits faciaux de prince des glaces, qui sont figés dans le temps, la trentaine te rattrape doucement sur ton corps. Déjà que tu t’habilles comme un papi, tu es un adepte des couleurs sobres avec un esthétique un peu preppy. Les chemises, les cardigans, les manches longues et les petites laines constituent principalement ta garde-robe; tu es prêt pour l’hiver, et tu redoutes agressivement l’été. Tu es d’une taille assez moyenne; tu as pris un peu de poids depuis la dernière année, cependant. Le stress et les changements hormonaux dûs à l’âge ne t’ont pas épargné. Tu n’es pas en surpoids, mais tu es bâti un peu plus costaud. Tu as tendance à dire que tu as un véritable “corps de papa”, tu es bien en chair, et si ça te complexe par moments, tu trouves refuge en tes dites petites laines et tes chemises à manches longues.
Ta peau cache beaucoup de secrets et c’est pour cela que tu la couvres autant; elle en dit sans doute plus sur ton histoire que tes amazonites fatiguées. Tu ne le ménages pas, prenons exemple sur tes bras que tu tortures dans l’espoir de soulager tes plus profondes peines émotionnelles. Aucune surprise que tu détestes autant te mettre à nu devant une personne, ou de te sortir de tes habits confortables. Tu ne roules jamais tes manches, même pas dans les plus hautes canicules.
Outre tes cicatrices, tu as un corps presque vierge d’historique. Pas de tatouages, pas de perçages, pas de blessures, pas de cicatrices d’intervention chirurgicale… Enfin. Tu as une seule marque distinctive; ce tatouage en étrange forme d’étoile fièrement posé sur ta pomme d’Adam, au beau milieu de ton cou. Ce n’est pas un tatouage ordinaire; mais plutôt un tatouage sans encre, pratiquement invisible si on ne le regarde pas très attentivement. Ce tatouage, tu le maudis, alors qu’il enferme des souvenirs dont tu ne penses jamais arriver à oublier; une marque dite divine, qui pourtant te rappelle une sombre époque digne de tes pires cauchemars.

Un type favoris?

Le type plante

Un pokémon craint?

N'importe quel Pokémon de type Spectre lui donne des frissons.

Son lien avec les pokémons?

Ludwig aime prendre soin de ses Pokémon. Il aime beaucoup les petites choses affectueuses sur lesquelles il peut veiller et desquelles il peut s'occuper. Les Pokémon font souvent ressortir son côté bienveillant, il est doux avec eux, peut-être même un peu paternel ?