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FT. Blair


Pokémons Présents









C'est triste, comme toile. Le verre vide, la tête qui dodeline. Les doigts qui jouent bêtement avec la vaisselle fragile comme le ferait un chacripan à deux doigts de le pousser, là, sous les yeux de son dresseur pour le faire éclater. Comme sa tête, actuellement. Comme ses pensées en fusion et ses regrets d'avoir tant bu, même après le départ de son ami. Promettre de ne rester que pour rencontrer quelqu'un d'autre était un mensonge. Un mensonge qui l'avait poussé à boire plus. A finir à demi conscient de ce qu'il faisait, de ses propres pensées. Et quand il la tourne, la tête, il est de retour. Blair. Debout, plus loin, à l'entrée même du bar. Il ne l'a pas encore vu, qu'il se dit. Ou bien est-il encore une illusion? Il a l'impression de le voir partout, depuis leurs retrouvailles dans son salon de tatouage. A chaque supermarché qu'il fréquente. A chaque intersection. Dans chaque rêve, pour le tourmenter. Pour lui dire qu'il l'avait oublié. Pour le blesser, encore. Car c'était ce qu'il avait fait, sous une impulsion qu'il ne se connaissait pas.
Il avait blessé Blair et s'était meurtri la poitrine lui-même.

Alors il ne devrait pas être encore là, à s'installer à quelques chaises de la sienne. Il ne devrait pas avoir l'air surprit de le voir à moitié avachi sur son siège. Détourner le regard comme si de rien n'était. Et Leslie soupire. Leslie termine son verre (d'eau) et se lève. L'on pourrait presque croire qu'il s'éclipse, qu'il quitte le lieu pour suivre la volonté de son ancien ami (de son nouvel ennemi). Mais il n'en est rien. Il s'installe juste à côté de Blair, boîtant bien plus nettement que lors de lers retrouvailles, la jambe faible. Et sans le regarder, il grogne d'une voix rendue rauque par l'alcool : « You're fucking real, this time. » Simple constat. Et jurait-il autant, le Leslie d'avant? Il y a un blanc et l'animosité s'est calmée. Peut-être par ses propres regrets. Et parce qu'il n'était pas tout à fait conscient de ses propres paroles. Il se tourne vers Blair, et, putain, il a juste envie de lui pardonner. Ah, comme il est faible, face à lui. Ah, comme il s'en veut. Mais pour ses beaux yeux, actuellement, il ferait tout. Et ça le frustre. Ca le fait grimacer comme un enfant mécontent, alors qu'il tire sur ses mèches de cheveux nerveusement pour les attacher. Un nouveau silence qu'il brise d'un marmonnement qui sonnerait compliment, s'il n'était pas placé si froidement. Il était agacé par lui-même, plus que par Blair. Car il ressemblait presque à un mirage, ce soir. « You were always my problem, back then. I liked it. » Ca ne ressemblait pas à des excuses. Il ne voulait pas s'excuser avant lui. Il ne le ferait pas. Il l'avait bien plus blessé que l'inverse était vrai. « Right now, the problem is that I just wanted you to look at me, even for a second, but you pretended I never existed. And that pissed me off. » Il n'avait peut-être pas toutes ses pensées bien alignées, il n'aurait probablement rien cherché à lui dire, sans la boisson qui coulait en lui, mais ses mots découlaient de véracité. « You have no fucking right to act like that after what you've done to me. »
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FT. Leslie


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Comme bien des choses, Blair ne sait pas ce qu’il fout là, sous les néons déjantés de ce bar à la réputation des ruelles qui l’abrite : crade et malfamé. Le verre qu’il a à la main est étonnamment limpide et entre deux gorgés, il se demande si celà n'est pas l'œuvre d’un pokémon quelconque. Et après mûre réflexion, il ne préfère pas savoir, mais si la question demeure sans réponse, celà n’empêche pas son esprit de vagabonder vers des sujets tout aussi wack et sans importance. Ce sont les coups de coude de son accompagnateur qui le ramènent à la réalité où il fait mine de prendre part à peu importe la conversation qui se déroule en grommelant une fois sur deux. Ça serait mentir que dire qu’il ne pense pas à Leslie, enfin, il n’y avait pas un jour de sa vie où il ne pensait pas à Leslie, mais maintenant qu’il avait la confirmation que l’autre était à Novabi, il pensait à Leslie. Stupide Leslie et ses yeux émerau- ah, non il n’allait pas faire dans le quétaine. C’est un hey, Blair de trop qui le ramène une fois de plus à la réalité et c’est avec un peu trop d'agressivité qu’il s’apprête à dire quoi avant qu’on lui pointe l’inconnu qui n’attend rien pour forcer sa présence dans sa bulle personnelle et partager son oxygène.

Si la mort subite instantané était bien réelle et non un mythe, il se dit que là, en ce moment, c’était idéale pour le prouver. Oui, plutôt mourir que d’affronter ses démons. Finalement, comme bien des choses, Blair regrette l’eau de son verre. Puis, avant qu’on le soule plus qu’il n’est saoulé (déjà sans alcool), il secoue la main comme pour chasser son compagnon. « Just go, I’ll explain later, » ce qui était un mensonge éhonté, mais heureusement, l’autre s’en souciait guère, car il prit son verre et partit rejoindre un autre groupe avec son propre date. « And you’re drunk, » il répond factuel, comme l’on annonce la météo. Encore, il refuse de le regarder et le silence s’installe, car il refuse également de parler, préférant plutôt analyser méticuleusement la signification de ce this time. Mais la suite le frappe en plein fouet comme à peu près tout ce que Leslie lui dit. Il fait face à l’autre, indigné et avec tellement de force qu’il manque de renverser son verre. « Glad to know you liked being around an hindrance. » Il croise les bras et a la jambe qui s’agite sous la table. Même drunk, Leslie a toujours été the bigger person. C’est rassurant autant que c’en est énervant. « Don’t you think I looked at you plenty when you forcefully grabbed me? » Nonobstant le fait qu’il l’avait poussé, l’avait insulté, l’avait mis dehors et bien sûr, avait commencé. Sous la table, il joue avec ses doigts; les lient et les délient. Il inspire, expire. Leslie a raison, il sait qu’il a raison.

« Maybe. But I did it anyway. It’s not like I need your fucking permission to do anything. Fuck. » Il se passe une main sur le visage, les digites frôlent la peau calcinée. « Why are you even here? Why are you even talk- bothering me? What do you even expect? That things go back the way they were? » Le regard dévie, « They won’t. Do you know why? Because I don’t need you; I’ve m-moved on… It’s, It’s been, what? Ten years? You should do the same. »
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« No shit, Sherlock. » Qu'il répond aussi platement que l'eau de son verre. C'est qu'il n'y a pas d'intonation, pas de sentiment. Peut-être un soupçon songeur et puis c'est tout. Mais quelque part, pourtant, règne la frustration. Parce qu'encore une fois, Blair se refuse à le regarder. Encore une fois, il l'évite. Comme s'il ne savait faire que ça. Comme s'il était trop lâche pour faire face aux démons de son passé quand, pour Leslie, c'était ce dont il avait besoin pour guérir. Etait-il si difficile de simplement le regarder? Avait-il trop changé? Regrettait-il ou le trouvait-il simplement répugnant? Un regard vers son propre corps, comme s'il était self-concious, et quelques paroles plus tard, il obtient pourtant ce qu'il souhaite. Et ça le fait sourire en coin, victorieux. Parce que Blair a l'air choqué par ses paroles qui sonnaient pourtant presque compliment à ses propres oreilles. Il aurait tout fait pour Blair, à l'époque. Même s'il était con, même s'il se mettait dans de mauvaises situations. Il l'aurait fait sans poser de questions (même s'il lui avait demandé de planquer un corps). « You know that's not what I meant, stop pretending to be dumber than you really are. It's tiring. » Et il roule des yeux et finit cul sec son verre d'eau. « You were a bitch more than anything, that day. » Qu'il dit factuellement en pointant un doigt vers lui. A moitié. Il visait un peu mal.

Il a un ricanement quand il lui dit qu'il n'a pas le droit de lui dire quoi faire. Ah, c'était vrai. Il avait bien été libre de se tirer quand il avait eu le dos tourné. Et il l'avait fait sans se poser de questions. Sans lui laisser de mot. Sans aucune explication. Il était là, le fond du problème. Et quelque part, il aime le voir perdre ses moyens. Il a les yeux qui suivent ses mouvements, il observe la main glisser sur la peau abîmée par le feu et le temps et se dit que, définitivement, il aurait aimé le voir guérir plus amplement. Il aurait aimé sentir la peau encore tendre avant qu'elle ne se raffermisse. Il aurait aimé y déposer quelques baisers papillons pour lui souhaiter de cicatriser correctement.
Mais Blair s'était barré.
« You really think I'm the same as I used to be when you were the one telling me we didn't know each other anymore. » Qu'il dit sur un ton moqueur, ironique. C'est que le Leslie d'avant était plus doux. Moins sarcastique. La vie n'avait pas encore piétiné sa jambe entièrement, ne l'avait pas privé de son premier pilier avant d'en tuer le deuxième. Elle n'avait pas ruiné sa carrière quand elle était tout ce qu'il lui restait. Et c'était déjà trop peu. Quelque part, pourtant, ça lui fait mal, de l'entendre dire tout ça. Même s'il ne semble pas sûr de ses propres mots. Même s'il bégaie et trébuche sur ses paroles. Même si son regard manque d'énergie. Il semble s'enfoncer dans le mensonge, mais Leslie se rend compte que, lui, il n'est jamais vraiment passé à autre chose. Même s'il est arrivé à Novabi, même s'il a décidé de laisser son ancienne vie derrière lui. Finalement, elle lui colle à la peau. Et c'est difficile à accepter. « You d-don't n-need me. » Qu'il imite en se moquant. Il reprend un air plus sérieux. Soudainement, la colère lui revient. Celle sourde qui l'avait habité en le revoyant. Celle qui lui rappelait pourquoi il lui en voulait. « I've always been there when you needed me. But when I need you the most, where were you? Far away on this fucking island. And I'm still standing. So I don't need you either. » Et le regard est peut-être enflammé mais il porte, au fond de lui, les regrets, la douleur et les pleurs qu'il avait lâché contre le lit d'hôpital de maman. « I'm talking to you, because I somehow want you to know how hurt I was when you left. I'm not expecting apologies, because you have too much of an ego to do that, but I want you to be hurt just as much as I was. » As I am. Et il mettait sous silence le fait qu'il s'accrochait encore à leurs souvenirs. Il mentait. Si Blair se levait et l'enveloppait de ses bras, peut-être pleurerait-il contre son épaule toutes les pertes subies. Parce qu'il s'agissait de son plus doux refuge. Aujourd'hui, pourtant, c'était le poil de Peter qui accueillait les larmes. « I don't know how to do that, though. Thats fucking frustrating. » Qu'il grogne en détournant le regard vers son verre vide, songeant à, peut-être le re-remplir. D'autre chose que de l'eau.
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Il l’ignore, tout simplement. Après tout, Blair n’avait rien à rajouter; enfin, rien d’intelligent et ça le surprenait qu’il avait la maturité de se taire, plutôt que de renvoyer une balle qui se perdrait dans un va-et-vient infini insignifiant. « Well, I am dumb, » ça sonne comme une confession, « and still a bitch. » Il ajoute, sa main agrippant celle qui le pointe maladroitement pour la tasser. « So, what are you gonna do about it, huh? Go home and cry? That sounds like something you’d do. » Pas que pleurer était quelque chose de shameful en soi; il avait les yeux bouffis, ce fatidique matin. Et ils étaient rouges, ce même soir où Thorns, dans la meilleure des intentions, avait mis Leslie à la porte. En fait, Blair était un abonné du hebdo cry myself to sleep, juste jamais en public. La situation le fait chier, contrairement à son ami (son ex-ami?), il n’était visiblement pas assez ivre pour avoir ce genre de conversation. Il n’aime pas la façon dont sa voix craque, la façon dont la forme de ses mots perd de son vitriol ou encore comment sa main n’a jamais lâché celle de Leslie, qu’elle se referme sur l’autre au tempo des accusations qui ne sont qu’en fait des vérités. Et lorsqu’il réalise, il la lâche si vite que sa main se heurte à la table et il ne peut s’empêcher de jurer et de braquer le regard sur son verre vide.

« You’re hurt and still clinging to the one that hurt you, how masochistic that makes you? But fine, you want closure? I’ll give you closure. » Ses doigts glissent sur la joue de Leslie pour finalement cup son menton pour forcer leurs regards à se croiser. C’est à son tour de ricaner, saccadé presque brisé. « Just being near you is enough, » il secoue la tête. « It hurts me in ways you’d never understand. » Par sa faute, Leslie avait manqué d'y passer, et il avait raison Leslie, il avait toujours, toujours, toujours été là, et en contrepartie, qu’est-ce qu’avait fait Blair sinon être une épine dans sa vie? Rien, absolument rien. « Good job, you don’t need to do a fucking thing; sit still and be pretty. » C’est sec lorsqu’il relâche la mâchoire de l’autre, et il espère que le manque de délicatesse couvre le fait que ses yeux s’étaient posés sur les lèvres du brun. Blair lève les mains au ciel avant de s’avachir contre le dossier de la chaise bas de gamme. « You know where I live, so feel free to come by when you feel like your hurt-o-meter isn’t maxed out enough. I’ll make sure to entertain you. »
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Il y a un sursaut qui parcourt le corps lorsque la main de Blair retrouve la sienne. Leurs regards se heurtent et il se souvient, toutes ces années auparavant, combien ce geste l'aurait fait sourire. Aujourd'hui, c'est un froncement de sourcils qui lui répond alors qu'il n'exécute qu'un léger mouvement de recul, fait mine de vouloir retirer cette paume de la chaleur de celle de son (ancien) ami. Il a les lèvres pincées, Leslie. Et s'il n'a beau écouter ses mots que d'une oreille, les pensées occupées par quelques parasites criant sur leurs doigts presque liés, il ne peut rester de marbre lorsqu'il essaie de le prendre de haut. « Men don't cry, is that it? I won't cry about it though. I don't care enough for that. » Et quand il rejette sa main comme si elle l'avait brûlée, il hésite entre rire ou le frapper. Il ne fait ni l'un ni l'autre, observant la scène avec un regard ahuri. Ahuri qu'il lui ait tenu la main si longtemps. Qu'il n'ait pas semblé vouloir s'en détacher.
Comme aimants, s'attiraient-ils toujours autant?

Il n'a pas le temps de lui répondre que lui, il s'est accroché à ce qu'ils étaient dans le désespoir. Il n'a pas le temps de lui expliquer que, quand maman est morte, il avait envie de pleurer dans ses bras. Mais qu'il n'était pas là. Non, parce que Blair frôle la peau de son visage et ça l'électrifie. Ca le tend, même, se redressant sur sa chaise comme piqué à vif et un grognement répond au plus grand lorsqu'il s'accroche à son menton et sa mâchoire. C'est une légère douleur qui le réveille, quand ses ongles viennent creuser le dos de la main accrochée à lui. Mais le regard plein de haine qu'il lui envoie trahit le souffle court et le cœur battant. Les mots ajoutés n'aident en rien. Il y a une tension qui le fait trembler, qui lui cloue le bec. Et pourtant, Blair a des mots tranchants. Il lui cracherait au visage à cet instant que le résultat en serait le même : perdu, Leslie a l'impression que le corps et les mots de son vis-à-vis ne font pas sens. Qu'ils s'emmêlent et qu'ils ne veulent pas dire la même chose. Il le voit, le regard qui glisse une seconde de trop sur ses lèvres. Ca lui donne envie de crier (ça le fait brûler tout entier) des injures et de l'insulter. Il ne sait pourtant pas se comporter. Décide de s'appuyer sur les faits, sur ce qui a été prononcé et non ce qui a été insinué. Il sait prétendre, lui aussi, Leslie. Il sait faire semblant et ricaner aux visages. Mais l'alcool le trahit plus que Blair, alors que les mains tremblent du vide que Blair a laissé derrière sa chaleur. « Am I that disgusting that you left? » Et les mots ne sont pas ceux de Leslie d'aujourd'hui. Ou peut-être que si. Ils sont ceux qui ont hanté les nuits d'un adolescent blessé. Ils sont ceux d'un Leslie qui ne s'était pas tout à fait construit, confiance en soi encore trop faible et pensées bien trop fortes. Ils sont ceux que l'alcool et les mots lui font croire. Mais Blair avait semblé blessé. Et Blair avait eu l'air de regretter. Avait eu l'air de l'aimer.
Depuis longtemps pourtant, Leslie ne s'accroche plus aux rêves.
« I don't want to be entertained anymore. » Qu'il se reprend. Et ça sonne las. Ca sonne comme un adieu. « Good night. » Il tourne la tête, il essaie de se lever mais il titube. Et le genou manque de flancher avant qu'il n'appuie dessus, à moitié avachi sur sa chaise, encore, incapable de s'en détacher. La honte et la frustration grimpent en flèche alors qu'il se dit qu'il devrait sortir sa canne pliable, pour rentrer. Mais pas devant Blair. Ca lui donnait envie de pleurer, de finir ainsi en si mauvais état (de montrer la faiblesse qui l'habitait maintenant). Il reste immobile, sans oser avouer sa situation, calculant difficilement la distance qu'il y avait entre lui et la porte de sortie dans un esprit pas tout à fait clair. Et il a envie de jurer quand un inconnu lui propose son aide, ce à quoi il ne répond que par un grognement peu aimable en se redressant plus ou moins correctement, finalement debout.
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Blair fronce les sourcils, presque qu’offensé par l’allégation de Leslie : ce n’était certainement pas parce qu’il trouvait que pleurer était une forme de faiblesse masculine. Il pensait simplement que c’était quelque chose que Leslie faisait, ou du moins, que le Leslie d’avant faisait. Mais de toute évidence, ce Leslie n'en avait rien à foutre. C'est paradoxale que ça le soulage et que ça le blesse à la fois. Mais c’est cohérent et à son image; Blair ne savait jamais vraiment ce qu’il voulait. Encore là, il tiptoe entre l’envie irrépressible de lui demander pardon et celui de le rejeter, de l’éloigner. De le dégoûter à un tel point qu' il n’osera jamais revenir. Ironiquement, l'occasion se présente, Blair n’a qu’un mot à dire, seulement trois lettres et pourtant elles bloquent dans le fond de sa gorge. Il hésite alors qu’il ne devrait pas; il sait qu’il ne devrait pas.

Après tout, le point de l'exil à Novabi n’était-il pas de s’éloigner de Leslie? D’être un poid à cette existence qui ne méritait que le meilleur? Blair ment, n’a jamais eu de mal à le faire et pourtant, il ne peut se résoudre d’affirmer que Leslie le dégoût. L’idée même le dégoûte. Il se dégoûte. Et pendant qu’il ponder, pendant qu’il se demande comment répondre, comment détourner la réponse, Blair ne voit pas son compteur passé et il y a le glas; la voix de Leslie qui résonne et annonce un départ. Il a les lèvres qui tremblent et les mots qui étouffent, puis ses épaules s'affaissent : tant qu’à être lâche, autant l’être jusqu’au bout, il pense déviant le regard avant de le rediriger aussitôt vers Leslie et la commotion qu’il cause. « …what, » il souffle avant de se lever instinctivement et d’empêcher l’autre type d’intervenir. « Back off, he’s with me. » Il lui propose son aide, pour ce que ça vaut, il pense. « Grab on to me, » il ajoute avant de simplement prendre les devants et d’aider Leslie à prendre appui sur lui, et durant ce bref instant, il a ses mains sur cette taille qui, avant, lui était si familière et qui est maintenant si différente. Elle lui est inconnue tout comme cette condition. Quand est-ce que cela est apparu? Il ne sait pas, comment le pourrait-il? Il n’ose pas questionner, ne se sentant pas à sa place.

Il laisse Leslie à la porte, « wait for me, » il dit comme si l’autre avait le choix et s’est avec un regard vers l’arrière et peu d’espoir qu’il va régler leurs additions. Il est si rapide que lorsqu’il revient, si Leslie a décidé de fuir, il n’a pas dû aller bien loin. « I don’t know where you live, » Blair admet platement avant de servir de béquille. « And you’re drunk… and, well… » Comme toujours, il prend soin d’éviter le regard du brun, de se laisser hypnotiser par le vert de ses yeux. « I’ll bring you at my place so you can at least sober up. »
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L'hésitation est de trop. Elle meurtrit et le force à partir avant que l'information ne monte réellement au cerveau et que l'émotion ne se fasse trop forte. Et si la jambe ne coopère pas, il a envie de la forcer à le faire. Il s'attend presque à ce que Blair le prenne de haut, en le voyant ainsi handicapé. A cause de l'alcool et des blessures de sa vie sans lui. Mais ce à quoi il ne s'attend pas, c'est ce ton presque autoritaire dans son dos, cette notion de protection qu'il tente de lui offrir quand bien même il avait été le premier à manifester son aversion envers sa personne. L'ordre donné lui vaut pourtant un regard courroucé, avant que Blair décide de ne pas lui laisser le choix. Et la main de Leslie s'appuie d'abord sur son épaule, trop haute, avant de glisser maladroitement sur l'un de ses bras. Etait-ce un rêve, ou l'homme avait-il bel et bien grandi? Les muscles sous la pulpe de ses doigts semblaient eux aussi plus définis. Et l'idée que l'âge les éloignait tant l'énervait d'autant plus, alors qu'il boîtait difficilement vers la sortie avec l'aide de Blair.

L'air frais lui frappe le visage. Il en prend une grande goulée avant de fouiner dans ses affaires en espérant trouver assez rapidement sa canne... Qui n'était pas sur lui. Et il a envie de se cogner le crâne contre le mur derrière lui. Alors il le fait. Et ça résonne un peu, ça le fait feuler contre lui-même quand finalement l'autre homme sort du bar. Il détourne la tête comme si de rien n'était et laisse les mains glisser contre lui. Familièrement inconnues. « You're insufferable. You were just done telling me what a nuisance I was to you and now you want to take me home with you? » Il a les poings qui se serrent sur ce qu'il tient, le cœur qui bat un peu fort et envie de se laisser aller contre lui, lui demander plus encore pour soulager la douleur de sa jambe. Mais Leslie se contente de s'accrocher à l'un de ses bras passivement, appuyant encore assez fortement sur sa jambe handicapée, se contentant d'user Blair comme d'un support modeste. Il ne voulait pas être trop proche de lui. Ne voulait pas humer son parfum de trop près. Il sentait déjà bien trop ce corps chaud contre le sien. Et s'il a envie de fuir cette situation, il se rend à l'évidence qu'il ne le peut pas. Et qu'il vaut peut-être mieux se retrouver chez Blair que seul dans ces rues.

Monter jusqu'au petit appartement n'est pas chose aisée. Mais une fois invité chez Blair, il a l'impression que l'odeur lui monte à la tête. Et c'est une légère nausée qui le prend, peut-être due aux souvenirs mais aussi et surtout à l'alcool. C'est qu'il aurait aimé faire un commentaire sur la déco franchement dénuée de toute vie qui lui fait face, mais il se retrouve plutôt à demander : « Where's the bathroom. » Et ça sonne plus comme un ultimatum qu'autre chose, alors qu'il a à peine le temps de se redresser sur ses deux pieds après avoir ôté ses chaussures. Il lui semble que Blair n'a jamais été aussi rapide pour ouvrir une cuvette de WC pour lui. Ou bien il est très lent. Il n'est certain de rien, mais bientôt, les doigts du plus grand glissent dans ses cheveux et lui... Rien ne lui vient. Alors il attend un peu avant de se redresser en grimaçant un peu, et puis en riant légèrement. Comme si c'était une situation entre potes. Comme s'il n'avait pas passé sa fin de soirée à se prendre le chou avec lui. « False alarm. » Et il a l'air bête mais si beau, si vivant, à genoux devant les toilettes, rejetant quelques mèches de cheveux de son visage. Il se laisse tomber sur son fessier et inspire profondément, posant sa tête contre le bord d'une baignoire. Et si elle n'avait pas été là, vu la lourdeur avec laquelle le dos heurte le muret, il se serait très certainement écrasé par terre. On ne se rendait compte de son état d'ivresse pleinement qu'une fois sur ses deux pieds. Et la tête lui avait tourné lors de leur court chemin jusque chez Blair. Tout semblait plus drôle. Plus beau. Plus heureux. Il ferme les yeux en soupirant par le nez.
« I want to pretend that I'm still sixteen. »
Ca sonne si triste. Ca sonne si amoureux.
(Ils auraient pu ne jamais se quitter.)
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Le silence guide leur pas. Blair a les lèvres scellées et le cœur qui bat à tout rompre; il espère que la proximité (inespérée) qu’il partage avec Leslie ne trahit pas le tumulte de ses états d’âme. La clé s’insère avec résistance dans la serrure et ça lui suffit pour douter; il observe le numéro accroché sur le côté de la porte et malgré que les chiffres indiquent bien qu’il s’agit de sa résidence, il doute encore. Ce n’est que lorsqu’il entend le déclic et l’éoko qui siffle qu’il souffle un souffle qu’il avait jusque-là retenu. Aussitôt a-t-il le temps de monter à l’étage et de saluer la petite boule électrique qui le toise au loin, bourdonnant d'électricité (sans doute parce qu’elle reconnaît cet inconnu qu’elle avait taclé hors de son domicile) que Leslie lui rappelle qu’il existe; que sa voix n’est pas un mirage et que le poids sur son corps est bien réel. C’est parce qu’il process encore l’information qu’il se contente de pointer bêtement, malgré l’urgence du ton, la salle de bain au fond du couloir avant de réaliser que s’il ne s’exécute pas, il serait bientôt sur ses genoux à récurer ce même couloir. « Of course you’d be high maintenance, » qu’il ne peut s’empêcher de dire pour piquer. Et malgré ce qu’il aimerait, la dureté de ses mots dissimule à peine la tendreté de ses gestes; il l’avait escorté jusqu’au toilette, s’était assis sur le rebord de la baignoire avant de glisser une main dans la chevelure noisette et de les rassembler, puis de les laisser tomber, car c’est une fausse alarme.

Une fausse alarme et il regrette instantanément l’intimité de ses gestes et il se lève avec force, manque de tomber dans la baignoire, mais s'agrippe juste à temps contre la rampe la plus proche et d’enjamber Leslie pour mettre de la distance entre eux et se tenir dans le cadre de la porte. Thorns, de ses petits yeux triangulaires, regarde Leslie avec méfiance, les épines sur son dos sont hirsutes. « It’s ok, » Blair le rassure, le prenant dans ses bras pour le déposer en hauteur, sur le lavabo. Ça semble calmer la créature qui se détend, mais dont l’intensité du regard demeure inchangé. Il lance sur Leslie, un t-shirt qu’il a rapidement pris dans sa chambre. Il est à l’image de sa modeste demeure : blanc et sans saveur.

« If only we could go back to that time, » il se surprend à dire presque inaudible. La vie n’était pas plus facile à seize ans, mais il n’y avait pas encore eu d’accident. Non, il n’y avait que Leslie, lui, posipi et negapi. Si seulement, il n’avait pas été stupide. Ce sont des regrets qu’il traîne. « But we can’t… I can’t. » Parce qu’il se blâme, et se blâme de l’ignorance qu’il a; depuis quand Leslie boite-t-il? La question lui brûle le bout des lèvres et pourtant, il ne la pose pas. Puis, il disparaît vers la cuisine pour faire du thé. « I trust you’ll find your way to the kitchen? » En décrescendo : « You can stay the night, then you go. »
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Il a l'oeil pas tout à fait clair, Leslie, quand il glisse sur la silhouette de Blair. Mais pendant une seconde de plus, il aurait aimé sentir les doigts de l'homme entre les mèches de ses cheveux, encore. Alors il ferme les yeux pour que la sensation reste peut-être une fraction de secondes supplémentaires. Pour reprendre ses esprits et ne pas halluciner la réponse qui lui vient à son aveu. Une toute autre confidence qui fait pourtant battre le cœur. Un peu sourire, aussi. Et quand il rouvre les yeux en espérant voir l'objet de ses tourments, c'est un tout autre regard qu'il croise. Celui de Thorns qui le toise comme s'il était le pire de ses ennemis. Et à dire vrai, il ne lui en veut pas trop (trouve qu'étrangement et malgré le ridicule de la petite créature, elle correspond si bien à son ancien ami). C'est qu'il ne prend même pas la peine de réfléchir avant d'enlever son propre haut pour enfiler celui que Blair venait de lui lancer au visage, titubant un peu pour se redresser contre le lavabo et se pencher vers le petit pokemon. « Hey, you. » Il ne se rend pas compte du danger avant qu'il ne tende la main et ne se prenne une petite décharge de plein fouet (se piquant le bout du doigt au passage). Une grimace et une légère plainte plus tard, il lève les mains en signe d'abandon. « Fine, fine. I won' t bother you. »

Il emboîte le pas de Blair, s'accrochant à quelques murs au passage, s'affalant avec un soupir de contentement sur la première chaise trouvée dans ladite cuisine. Le regard glisse sur les ustensiles, les meubles et autres trucs sans âme avant de suivre les mouvements de Blair d'un regard à moitié concentré. C'est qu'en plus de l'alcool, la fatigue commençait peu à peu à lui tomber dessus. Mais il pense à Peter qui doit attendre impatiemment à sa porte qu'il rentre. Ce qu'il ne fera pas, ce soir, et ça le remplit d'un peu plus d'anxiété qu'il n'aurait pu le croire. Peut-être parce qu'il a l'impression qu'il est le seul qui l'attend vraiment où qu'il soit. « Thanks. I don't even have my cane on me. It should be better after some rest, though. Don't worry too much, I'll leave and you'll be able to forget about me right away. » Et le ton transperce l'ironie. La frustration venimeuse.
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« I’m not worried, » il répond du tac-au-tac, un peu trop sec, un peu comme s’il essayait de se convaincre plus qu’il essayait de convaincre Leslie. Puis, il y a le silence qui se rabat sur eux, comme une couverture les protégeant, ou le protégeant, plutôt, d’en dire plus. Blair dépose une tasse de thé au citron avec un peu trop de force que le liquide perle sur le rebord de la céramique aux couleurs de théffroi. Silence. Et après un moment : « you’re welcome. » C’est sarcastique, bien évidemment, car comment pourrait-ce être sincère? Pincé et du bout des lèvres, et ça fait référence au thé qu’il lui impose et non, surtout pas, non, aux remerciements dont il avait tardé à répondre. Il y a encore le silence, mais cette fois, ponctué du rebondissement de Thorns qui s’est lassé de son perchoir et qui vient à leur rencontre, se prend un élan pour bondir sur la table et il garde une distance sécuritaire tout en toisant Leslie.

Puis, il prend finalement une gorgée de son propre thé avant de murmurer en un souffle : « Ijusthaveonebed. » Et de siroter son breuvage avec un intérêt renouvelé. Blair n’a pas de doute que Leslie comprend les implications, et c’est chez lui, il n’allait pas prendre le plancher et puis de toute façon, il n’avait pas besoin de se justifier.  
il a un sofa, mais un client l'a ruiné 🤡
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Et le silence n'a jamais été aussi désagréable qu'en présence de Blair à ses vingt-huit ans. Ca n'avait jamais été aussi awkward, rempli de tension et de colère inexpliquée. Les mots qu'ils employaient lorsqu'ils se parlaient n'atteignaient pas leur but. Les paroles prononcées comme du venin n'étaient que des protections contre leurs véritables sentiments. Et si Leslie était tout à fait honnête, il lui aurait déjà avoué combien il lui avait manqué. Combien sa présence le rassurait, quand bien même le revoir lui donnait envie de lui dégommer le visage au moins une fois pour l'avoir abandonné comme s'il n'avait jamais rien voulu dire pour lui. Il observe le petit pokemon interrompre leur petit moment de tension et le toise, à son tour. Drôle de battle de regards quand l'un des deux n'a en guise d'yeux que de drôles de triangles. Et avec l'alcool, il se demande si ses pics qu'il a sur tout le corps rebondissent.

L'aveu prononcé rapidement prend un instant à monter au cerveau de Leslie qui redresse le visage vers lui avant de froncer les sourcils. « Oh. So you want me to sleep on the floor, is that it? Don't you have a couch? » Il demande avec plus de désespoir que de venin. Le regard tourne vers quelque chose qui serait peut-être plus confortable qu'un paillasson, mais rien. Il soupire et pose son visage sur ses bras croisés sur le comptoir. « Guess I'll just kill my back sleeping there. » Il avait failli rajouter un 'because of you', mais il n'était pas sûr de vouloir entendre Blair lui retourner les mots et lui rappeler que c'était en effet son accident et sa jambe qui étaient la cause de ses malheurs. Alors il grogne en ramenant un peu son genou vers lui, commençant à le masser, se demandant s'il n'avait pas pris de crème dans son sac. Un regard vers l'entrée où ses affaires trônaient lui soufflait que non. S'il n'avait pas sa canne, il n'aurait certainement pas ça. Et il se trouvait con. « How come your appartlent is so... full of personnality? » Qu'il demande, plein d'ironie.
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Blair se lève pour déposer sa tasse maintenant vide dans l’évier et observe Thorns observer Leslie avec méfiance; c’est nostalgique, car c’est exactement de cette même façon que la créature électrique le toisait, il y a dix ans. Il avait toujours été comme ça : craintif et sur ses gardes. Sauf qu’il y a quelque chose dans la façon dont l’électricité se déplace sur son dos, ça crie protection et ça le fait réaliser, Blair, que contrairement à sa relation avec Leslie, le lien qu’il entretient avec le wattapik n’a fait que croître avec le temps. L’aveu n’avait été qu’un souffle et Blair, peut-être un peu naïvement, avait cru que Leslie comprendrait, comme il avait toujours compris les sous-entendus, comme la télépathie qu’ils avaient développé depuis leur tendre enfant. Ça le fait soupirer, parce qu’au fond, est-ce vraiment étonnant que le temps ait érodé cette complicité? « Unless you want to sleep on a couch stained with partially digested human waste, be my guess. » Et Blair, tout de même quelque peu con ne l’est pas assez pour le laisser dormir sur le plancher dur, froid et qui aurait peut-être besoin d’un coup de balais alors la jambe de Leslie est à l’image de son égo, celle de Blair : fragile.

« I was referring to the bed, » il admet finalement, se tournant pour regarder la quelque vaisselle trônant dans le fond de l'évier, omettant volontairement un certain déterminant possessif, car à qui d’autre était le lit? Sinon à lui et les quelques autres personnes qui le partageaient. Enfin, pas que Leslie avait besoin de connaître ces détails. Blair considère faire la vaisselle, au moins ça lui fera une distraction, il pense, avant de lâcher brusquement l’éponge qu’il venait de prendre et de se retourner vers Leslie. « How come you’re so full of shit? » L’idée de prendre ses clefs et d’aller ailleurs lui vient, puis il réalise qu’il est chez lui et que ça serait simplement con de s’incliner devant Leslie parce qu’il s’amuse à toucher des cordes sensibles. Puis, il réalise également que laisser son invité visiblement ingrat seul avec Thorns finirait avec un corps six pieds sous terre dans l’espace ridiculement minuscule qui servait de cours. « Look, if it’s a fight you want, you’re welcome to go back to that bar. »
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Il a une grimace aux paroles de Blair. Ah, non, il n'allait certainement pas aller s'installer sur ce canapé après de telles mésaventures. La mention du lit, elle, le fige pendant une fraction de secondes durant lesquelles Blair ne le regarde pas. Et tant mieux. Battant des cils doucement et réfléchissant à ce que cela impliquait, il demande un peu bêtement : « With you? » Ca ressemblait à une mauvaise fanfiction. Il n'aimait pas vraiment ça. Parce qu'il avait peur de finir par s'accrocher à Blair pendant qu'il dormait. Parce qu'il ne savait pas s'il réussirait à s'en détacher, une fois le matin venu. Il décide pourtant de faire comme si de rien n'était. De hausser les épaules comme si la chose lui importait peu, quand bien même l'idée même faisait battre trop vite son cœur. « Okay. Didn't think you would want us to sleep in the same bed. » C'est qu'il préférait rejeter la surprise sur les actions et paroles de Blair plutôt qu'autre chose.

Alors que Blair se retourne avec un air plus énervé qu'il ne l'aurait cru, il lève les mains avec un air visiblement surprit avant de simplement rire bêtement. Légèrement. Ah, c'est qu'il a l'air tout bonnement idiot, maintenant que la fatigue s'ajoutait à l'alcool. Et il a vite fait de reprendre ses mains vers lui pour les poser sur ses cuisses comme si de rien n'était. « Damn, I was just joking. » Mais peut-être que ses blagues n'étaient simplement pas acceptées. Peut-être que seule sa colère semblait ressortir, parfois. Il finit son thé suite à ça et repose la tasse sans trop en faire plus. « I'll go and sleep, then. » Il se retient de lui dire qu'il ne l'embêtera pas plus. Il finit par se lever de sa chaise, se déplaçant dans l'appartement comme s'il était chez lui en boîtant. Comme s'il n'avait pas besoin de demander de permission avant de se glisser dans ce qui était, comme il l'avait deviné, la chambre de l'homme. Et il observe le lit pendant une fraction de secondes avant de se dire que, fuck it, il allait dormir, se lever et ne plus jamais revenir de sa vie. Alors il enlève son jean et se glisse dans les draps comme s'il s'agissait des siens. Et seul son visage ressort. Ses yeux grands ouverts alors qu'il était censé chercher le sommeil. Ses cheveux à présent étalés sur l'oreiller en auréole. Il n'allait certainement pas très bien dormir.
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« No, with Arceus, » il répond avec une délicatesse qu’on ne réserve qu’à ceux qui posent des questions idiotes, alors qu’il lève les mains au ciel afin d’accentuer l’exaspération qu’il ressent face à la densité de l’homme qui vient de se shoehorn à nouveau dans sa vie (bien que temporairement, il croit). Et c’est qu’il s’attend à un refus, il s’attend à une roué d’insultes, il s’attend à ce que Leslie (bien qu’il n’ait pas le choix) lui annonce qu’il préférait partager son lit avec un miamiasme ou n’importe quel truc puant ou peu ragoûtant (tant que c’est pas du vomi, à ce qu’il paraît) que lui. Mais ça ne vient pas, alors Blair n’a d’autre choix que d’hausser un sourcil sceptique lorsqu’il entend okay. Okay, il a dit. C’est tout?

Et parce que Blair ne peut pas simplement accepter que c’est si simple, il en rajoute : « I don’t, but I like to think I’m a decent enough host and- » Il y a un déclic qui se fait dans sa tête et étonnamment, il s’arrête et réalise qu’être un smartass n’en vaut simplement pas la peine s’il faut s'aventurer dans des zones épineuses et effleurer la raison de ce boitement. Plutôt, il soupire, in a forget it kind of way. Mais de toute façon, il n’a pas besoin de s’y attarder, car Leslie est doué et change de sujet. Et si auparavant c’était épineux, là c’était sensible. « Sure Jane, » il dit, détaché, ne daignant pas lui souhaiter bonne nuit, ni le regarder pour être honnête. Sauf qu’il a un petit deux secondes où il regarde vers l'arrière et note bien la démarche chambranlante de son ancienne flamme.

Et c’est seulement lorsque l’autre est hors de sa vue qu’il prend place à même la chaise encore chaude de son invité et que sa tête glisse entre ses mains. Il y a Thorns qui vient se frotter, un peu comme si la créature sentait la panique qui commence à accaparer les nerfs de son maître. Blair ne pensait pas être assez fort pour rejoindre Leslie dans le lit, et pourtant, c’est après un moment (il ne sait combien de temps) qu’il commence à se traîner vers la chambre. Leslie a… Leslie a l’air à sa place, bien plus que ceux qui y sont passés avant lui, et entre tous, il était également le plus beau. « You look stupid, » il dit après une seconde de trop passé dans le cadre de la porte à l’observer silencieusement avant de retirer son pantalon et d’aller le rejoindre et, avec toute la délicatesse qu’on lui connaît, il pousse les draps et se glisse de son côté, faisant bien attention d’être dos à Leslie. La chaleur qu’ils partagent brûle, mais elle est aussi confortable et elle rappelle l’époque datant.

Niché entre eux, il y a Thorns qui lamante sa partie du lit volée.

« You should sleep. » Et parce qu’il ne peut pas s’en empêcher, il tire sur la couverture.
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Et dans le sombre, il a le regard qui se colle à Blair, les sourcils qui se froncent à sa réflexion. Et si son visage était visible, certainement que l'on y lirait une sorte de moue boudeuse un brin ridicule. Ouais, il avait peut-être raison, au final. Sauf qu'il ne répond pas. Il se contente d'observer son ami se dévêtir comme lui quelques secondes auparavant, et, étrangement, il n'a aucune gêne à laisser le regard glisser sur son corps. Autrefois si familier, aujourd'hui, quelques cicatrices accrochent le regard. Des inconnues, oui, la plus marquante restant pourtant celle qui marque le bras de feu. Et ça lui fait quelque chose, de ce souvenir de cet épisode. De voir combien le temps avait passé au point que la peau ne guérisse ainsi. Ca le fascine (lui donnerait envie de laisser les doigts glisser tout contre ces marques du passé). Mais bientôt, le plus grand se glisse sous la couette et créer un courant d'air qui le fait frissonner et ramener ses jambes contre lui. Il soupire en voyant le dos qui lui fait face et s'apprête à râler qu'il dormait déjà (faux), lorsque Blair tire sur la couette. « Hey! » Et il tire un peu sur la couette, lui aussi, essayant de se camoufler du froid avant de comprendre que Thorns ne le laisserait pas faire, ça non. Alors il reste à distance raisonnable et se dit que, au pire, il se les pèlerait et voilà. Si le sommeil prend un peu de temps à lui venir, c'est certainement à cause du froid.

Froid qui est bien loin de là, lorsqu'il finit par rouvrir les yeux en sentant quelques rayons de soleil bercer son visage. Légère grimace, il finit par cligner avant de se rendre compte qu'il avait raison, et que la mauvaise manie qu'il avait de câliner Peter pendant son sommeil s'était traduite sur la taille de Blair. Bras enroulé autour de son ancien ami et visage niché contre la base de son cou. Et sur le coup, il ne bouge pas tout de suite. Le souffle encore lourd, les bras ankylosés, il aimerait peut-être rester là plus longtemps. Mais la conscience reprend le dessus. La réalisation, aussi, que Blair a très nettement signifié son aversion. Alors il se redresse soudainement quand le cœur commence à battre à tout rompre, ne réalisant pas que le geste brusque pourrait réveiller Blair. Et là, assit à côté de lui, il observe pendant une fraction de secondes le visage paisible de l'autre. Doux. Calme. Dénué de toute émotion. Et, même une fois les pensées plus claires, il ressent un besoin étrange de tendre le bras vers la cicatrice qui orne le visage. Qu'il refoule lorsqu'il voit les yeux papillonner et le corps commencer à gesticuler. Il s'éloigne. Il glisse sur le bord du matelas et teste doucement ses jambes qui semblent s'être assez reposées pour le porter jusque chez lui. Main glissée contre la cicatrice de son genou, il finit par se relever pour enfiler son pantalon, glissant un regard vers Blair. « Good morning, sunshine. » Mais lui-même a les cheveux au pétard. Et des cernes sous les yeux. Et boitille encore un peu. Alors il peut bien se moquer, mais il n'a pas meilleure mine que lui. « I'll leave shortly. »
oh no there was only one bed....
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Blair ne sait pas quelle heure il est lorsqu'il ouvre les yeux, toutefois l’obscurité de la pièce lui donne un bon indice; il estime qu’il doit être avoisinant cinq heures du matin. Ça lui semble bancal comme constatation lorsqu’il y a plus pressant encore, par exemple, la pression sur son abdomène provenant d’une source d'angoisse, non par parce qu’il pense avoir contracté une maladie overnight, mais parce que les bras qui l’entourent appartiennent à nul autre que Leslie. Ce même Leslie qui avait causé son exil. Ce même Leslie dont il s’était promis de garder à distance. Et pourtant, ce même Leslie était lié à lui comme un couple de mustébouée driftant sur une rivière. Il l’effleure du bout des doigts et thrive sur l'éphémérité du moment; savoure cette proximité qu’il s’interdit et qui, pourtant, serait à portée de mains si seulement il trouvait en lui la force de s’excuser, mais aussi de se pardonner. Leslie lui pardonnerait sûrement, parce que Leslie était gentil, compréhensif, mais aussi parfait.

Enfin, Blair se permet ce moment dont il n’y a que seul témoin lui-même. Et peut-être Thorns s’il est éveillé. Il se rendort, se complaisant dans ses souvenirs d’adolescent et se réveille seulement lorsque les rayons du soleil traversent les carreaux de sa fenêtre et que son lit se fait plus léger, mais aussi plus froid. « Mornin’, » il dit groggy, un œil ouvert et l’autre combattant le sommeille. Puis, il se redresse avant de passer une main dans sa chevelure dépeignée. Son regard rencontre finalement celui de Leslie et, ah, ce n’était pas un rêve. Blair a les yeux qui détaillent Leslie et sans doute est-ce parce qu’il est à peine éveillé qu’il ne se soucie pas d’être subtile. Il observe la chevelure et imagine entremêler ses doigts afin d’y défaire les nœuds, puis il descend vers la clavicule exposée et il note comment Leslie a l’air petit dans ce t-shirt un peu trop grand, un peu trop bland. Puis, pendant une seconde, pendant une fraction de seconde, il se demande si c’est cette vision qu’il aurait pu avoir à chaque matin si seulement n’était-il pas con.

Finalement, il y a Leslie qui boîte et Blair qui s’entête à ne pas poser de question. Il se lève, se soucie guère d’être en t-shirt et boxer dans sa propre demeur et va à la rencontre de l’homme qui a partagé sa nuit, pose une main sur son épaule, et sans vraiment le regarder, il dit : « you should stay. For breakfast, I mean. » Puis, il retire sa main et le dépasse. « Or don’t. I don’t care. »

Et il y a Thorns sur le lit qui regarde Leslie. C’est moins hostile, presque…normal? Mais il s’agit et il semblerait qu’il veut être pris.  
and they were roommates
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Il sent le regard de Blair glisser sur lui. Et ça le tend. C'est qu'il a l'impression que pour la première fois depuis qu'ils se sont retrouvés, il le regarde vraiment. Et quelque part, il préférait presque que ce ne soit pas le cas. Qu'il n'observe qu'à peine ce qui le rendait si différent d'avant. Qu'il ne s'arrête qu'à ses cheveux plus longs. Qu'il n'observe pas les tatouages qui ornent la peau, les piercings qui sont apparus. Qu'il oublie le genou abîmé et les cicatrices de son ancienne profession presque totalement disparues, simple preuve de son inactivité dans le domaine. Et ça le surprend, de l'entendre ainsi parler. D'essayer de prendre soin de lui. De lui proposer à manger (de rester plus longtemps). Mais quelque part, ça lui donne envie de lui crier d'arrêter de lui envoyer des mixed signals. D'être franc. De ne pas lui proposer un petit déjeuner pour après lui dire qu'il s'en fichait. Il soupire, glisse les doigts dans ses cheveux pour les démêler et le regarde sortir sans rien ajouter. Le regard se porte sur Thorns qui le regarde. « What a fucking tsundere. » Qu'il dit avant de prendre le pokemon dans ses bras en le voyant gesticuler comme Peter le ferait. Et si au début rien ne se produit, ce n'est qu'au bout de quelques secondes qu'il ressent une décharge dans son corps, le faisant jurer et serrer la petite boule piquante contre lui par réflexe. Lorsque ça se calme et qu'il se recule, il grogne un peu. « What was that for? » Et il a presque peur de se prendre une nouvelle décharge après s'être piqué le menton, mais il ne se frotte qu'à un regard presque vide de la part du petit pokemon. Il décide donc de ne pas plus y réfléchir et d'emboîter le pas à Blair.

Une fois dans la cuisine, il s'installe sur la même chaise que la veille et dépose Thorns sur ses genoux. Qui semble apprécier le confort de ses cuisses (ou qui fait bien semblant pour mieux l'attaquer bientôt). « So, what's for breakfeast? » Qu'il demande comme s'il était dans un grand restaurant. Et ça a quelque chose de trop familier. C'est qu'il pourrait s'y faire, à revoir Blair plus fréquemment. C'est que ça lui serre le coeur, de se dire qu'après ça, il se forcera à ne plus jamais traîner dans le coin de ce stupide tattoo shop. « I feel like they're hungry, too. » Qu'il annonce en sentant le pokemon sur ses genoux commencer à gesticuler. Alors il le fait grimper sur la petite table, ne sachant même pas s'il y était autorisé (ce n'est pas à Peter qu'il laisserait faire ça).
ils s'embrassent quand déjà
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Parfois, Blair se dit que ce n’est pas un wattapik qu’on aurait dû lui attribuer (pas qu’il regrette Thorns, ah ça non, il ne l'échangerait pour rien au monde), mais un mr. mime, car certain (sinon la plupart) de ses choix de vie étaient questionnables au mieux et clownesques au pire. Et souvent, c’était la seconde option, comme maintenant. Blair à la tête dans le réfrigérateur, en partie parce qu’il espère que ça lui donnera de meilleures idées et d’une autre, parce qu’il a proposé un déjeuner sans avoir de plan. Ses craintes se confirment lorsqu’il constate qu’il n’y a pas grand chose à l’intérieur; c’est qu’il s’était dit qu’il ferait les courses demain (en l'occurrence, aujourd’hui). C’est exactement à ce moment précis que Leslie décide de lui foutre un coup de pression et Blair remercie la force mystique qui le force à tourner sa langue sept fois dans sa bouche, parce qu’il aurait simplement répondu : you.

Et il se rend compte de l’inappropriété de la chose tout comme il se rend compte que demander de rester à déjeuner l’est tout au temps. « Whatever I can scramble, » il dit, après un moment qui lui semble une éternité après que Leslie ait posé sa question. « Then feed him, » il ajoute, roulant des yeux, « it’s on the counter. » Blair secoue le carton de lait et regarde la date de péremption; elle vient à échéance le lendemain. « Pancake, it is, » les œufs sont pris et il referme la porte en la poussant de la pointe du pied. Il y a quelque chose d’enderaring à observer Leslie interagir avec Thorns; le wattapik, pourtant de nature très craintive, se laissait manipuler avec certaine aisance. Blair ne sait pas si Leslie compte meubler le silence, car de son côté, il ne se fait pas confiance pour dire quoi que ce soit, puis, il faut dire que s’affairer à la pâte à pancake lui semble être une excuse suffisante pour garder le silence.
tout d'un coup bcp moins locace
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Leslie le regarde observer le fond de son réfrigérateur comme s'il y avait laissé son âme pendant quelques temps avant de reporter son attention sur Thorns. Qui était certainement bien plus intéressant (et surtout moins distrayant) que Blair. Il hausse les sourcils lorsqu'il lui dit de le nourrir. Comme s'il s'agissait de son propre pokemon et pas celui du gars contre qui il était censé être en colère. Qui ne voulait plus jamais le voir. Avec qui il s'était plus pris le chou en deux jours qu'avec n'importe qui d'autre de toute sa vie. Il finit par remarquer la petite gammelle non loin et la nourriture pokemon installée dans le sachet juste à côté et se penche sur la table pour s'en saisir et remplir généreusement le bol. Et si Blair n'était pas content qu'il engraisse le wattapik, il lui répondrait bien gentiment qu'il n'avait qu'à le nourrir lui-même (et qu'il était chiant). N'osant pas toucher Thorns alors qu'il se nourrissait à côté de lui, le regard cherche à quoi s'accrocher. Et le souci, c'est que dans cette cuisine, il n'y a que Blair qui gesticule. Alors il glisse sur la silhouette de dos. Et ça l'occupe. En tout cas, ça fait tourner le cerveau à plein régime.

C'est que le silence est un peu pesant, alors qu'il s'installe. Et qu'aucun des deux ne semble savoir quoi dire. Leslie se dit qu'il ne veut pas en demander plus sur la vie de son hôte, de peur de s'accrocher de trop comme si un demain à deux était une possibilité, mais, alors, que dire? Devait-il simplement laisser planer leurs non-dits et ne le quitter qu'avec un "adieu" un brin déchirant? Il soupire un peu, tirant sur l'élastique à son poignet pour finir par attacher ses cheveux maladroitement. Nerveusement. « Why do you tell me to leave this appartment... No, why don't you want to ever see me again and then propose some breakfast? » Et cette fois, le ton n'était absolument pas violent. Il était avant tout curieux. Un peu las, aussi. Fatigué de ne pas savoir sur quel pied danser. « You're way too difficult to understand. Way more than back then. » Il ne lui dit pas qu'il ne sait pas ce qu'il veut, mais le sous-entendu est bien présent.
fatigay
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Il y a le craquement d’un œuf, puis d’un autre suivi du battement du fouet dans le cul de poule. Rien que ça. Et ça lui suffit, car s’il y avait plus, ça reviendrait à admettre que le silence dérange. Le bruit de la machine à café survient à ce moment, un peu comme pour leur signifier que ça ne peut pas durer et pourtant, Blair fuit dans le silence parce que c’est inconfortablement confortable et de toute façon, il ne se fait pas confiance, n’a pas confiance à ses mots qui, il le sent, seront un tournant dans ce chapitre pourtant très immaculé de sa vie. C’est toujours dans ce mutisme qu’il pose une tasse de café auquel deux sucres et un peu de lait ont été mixés. Il l’a fait sans réfléchir, vraiment. Blair est en train de verser la mixture dans la poêle en fonte lorsque la voix de Leslie s’élève (enfin). Évidemment, les mots forment une question à laquelle il n’a pas envie de répondre. Comment le pourrait-il? Lui-même n’avait pas la question. Il n’avait pas envie de revoir Leslie et pourtant, le voilà qui lui servait son café à l’image de ses souvenirs. « I could’ve asked you the same : why are you here having sad breakfast when you said you didn’t want to see me again? » Il dit, utilisant une attaque reflet. Il y a la spatule qui appuie sur la pâte qui gonfle, devenant pancake. « Except I didn’t. » Et aussi nonsensical que ce puisse être, ça voulait dire ce que ça voulait dire. Mais Blair comprenait Leslie, enfin, à une certaine époque, il était celui qui le comprenait le plus. Tout comme Leslie était celui qui le comprenait le plus, même lorsque lui-même ne se comprenait plus.

« Well, no one’s asking you to understand. » Il pose devant Leslie, une assiette contenant trois pancakes, puis jette un coup d’oeil à Thorns qui se goinfre avant de s'asseoir et de prendre une gorgée de café, noir. « I don’t know, Leslie. I thought… I just thought that if it’s the last time we’re to see each other before parting ways, maybe it could just be a little sweeter, yea? » Ça et parce que quelque part, consciemment ou non, il cherchait à delayed the inevitable. Après tout, il lui avait offert de venir chez lui, puis de dormir, puis de lui faire à déjeuner. Et la prochaine étape, c’était quoi? Lui offrir de faire colocation? Il est ridicule et il se rend compte (l’a toujours su), qu'il ne peut pas le laisser partir, c’est pourquoi Novabi était parfait : drastique et sans retour. Alors, il fallait juste que Leslie le laisse.  « I wasn’t wrong for leaving. »
fa la la la la
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