Le château Ventia est un lieu bien gardé ;
mais aujourd'hui, il ne sera plus fermé.

Les rumeurs qu'il s'agissait peut-être d'une base de l'organisation n'ont jamais échappé ; et ils sembleraient que ce soir les rebelles aient décidé de le vérifier. C'était une de leurs cibles depuis le début, ils attendaient seulement le bon moment pour l'attaquer... Mais Fort-Divitia est, de tous, le quartier le mieux gardé.
Alors,
il a fallu prendre soin d'attaquer les caméras dès l'entrée.
C'est de voir les signaux qui cessent un a un qui a permis de comprendre que l'endroit lui aussi, il n'était pas épargnés. Cailloux jetés grossièrement sur les points de surveillance, voire même incendiées... Les rebelles savaient où ils allaient ; mais malheureusement pour eux, leur arrivée a été d'une certaine manière anticipée. Il n'a pas été difficile de détecter leur activité. Peut-être qu'ils s'y sont mal pris, ou que l'organisation les a trop bien surveillés, mais le château Ventia comme cible s'est tout de suite présenté comme une évidence -quel autre lieux allaient-ils bien pouvoir attaquer, en réalité ?

Des caméras cassées pour protéger les pas des rebelles ;
une sécurité renforcée au château Ventia pour en prévenir l'accès.

On pourrait croire que d'un côté plus que d'un autre, il y avait quelque chose à cacher. Toujours est-il que les rues de Fort-Divitia étaient les moins agitées ; il n'y avait pourtant pas moins de sécurité. On aidait les passants à s'aventurer en lieu sûr, tandis que le moindre policier contrôlait et observait les gens ;
il fallait être sûr qu'il n'y avait pas de traître sur les lieux.
Mais malgré tout ça, les rebelles s'étaient divisés ; les rebelles avaient des plans, ils s'étaient organisés. Attaquer le musée quand il était sur le point de fermer préviendrait les risques de rencontrer qui que ce soit et ainsi, ils pourraient s'aventurer sur place comme ils le souhaitaient. Du moins, c'était ce qu'ils pensaient...

Les policiers présents dans le quartier avaient repéré des types à la démarche louche ;
parce que dans tout ceux qui essayaient de se cacher,
il y en avait certains qui tout simplement rataient.

Sans volonté de les intercepter pourtant, pour ne pas causer de grabuge sur les lieux ils avaient demandé à des passants d'approcher du musée, de les surveiller et de s'assurer de ne pas les laisser faire ce qu'ils souhaitaient. Ils pouvaient contrôler ; mais ne pouvaient pas se permettre d'arrêter la moindre personne à l'allure étrange qui traînait. Quand au reste... Ils comptaient sur les autorités déjà présentes au château Ventia pour intervenir.
Ainsi voilà que les rebelles avaient procédé.
À grimper par les fenêtres ; à casser et forcer les entrées. D'autres plus braves essayaient de profiter de l'entrée principale et des quelques passages encore ici pour s'infiltrer... Une fois tout ce petit monde rejoint, il faudrait dépasser la partie musée, forcer celle interdite au public et enfin, peut-être trouver ce qu'ils cherchaient.

Une mission d'infiltration ;
à passer entre les caméras,
et une chasse à l'homme pour ceux qui étaient là.

Parce que l'organisation veille, l'organisation observe et elle a plus d'un tour dans son sac, plus que de simples caméras. Le musée n'est pas un lieu dangereux mais il est grand, et s'y perdre serait désavantageux... Tout comme ici on ne peut pas se permettre de casser trop de caméras ; parce que ceux qui craignent le plus la présence d'une salle d'observation craignent des yeux qui les repèrent avant qu'ils n'aient mené à bien leur mission. Pour cette fois, passer entre les lignes était peut-être le plus simple... ou pas.  

Les rebelles à l'intérieur ne pouvaient pas avancer groupés, tout comme ils ne pouvaient pas permettre à leur inattention de se relâcher. S'infiltrer, faire semblant ou simplement se cacher... Et pour les observateurs qu'en était-il ? Patrouiller, surveiller, s'assurer qu'aucun civil qui avait voulu rester dans le musée par sécurité ne soit blessé...
C'était une confrontation froide ;
mais entre les murs du château,
plus que jamais,
la tension était palpable.

La dernière cible ; le château Ventia. Mais ici les rebelles ont choisi de ne pas causer de grabuge, seulement s'infiltrer de la façon la plus discrète possible. Enfin, discrète... à l'intérieur, oui. Ça ne les avait pas empêchés de laisser des dommages collatéraux dans les rues ; par pure provocation, probablement.
Il règne une atmosphère de tension froide, à Fort-Divitia.
Loin de l'agitation et du chaos brutal des autres quartiers, ici c'est une toute autre ambiance qui règne. Les rebelles, où qu'ils soient, passent à l'assaut le plus discrètement possible et se jouent comme ils le souhaitent des policiers.

@Salomé Aragon, @Yuno Tsurugi et @Sol Lewis, vous avez été assignés à l'infiltration du château Ventia. Il est temps pour vous de savoir si les parties du château fermées au public abritent bel et bien une salle d'observation de l'organisation ; et si oui, la mettre hors d'état de nuire. Après tout, vous êtes prêts à tout pour défaire l'emprise de ces derniers sur vous. Vous avez pu passer par divers endroits possibles ; vous être infiltrés par l'entrée, principale, par une entrée arrière, ou peut-être par les fenêtres donnant accès à différents couloirs...
Toujours est-il que vous êtes groupés,
tous les trois.

Bien sûr @Iskander L. Vasilis, en tant que conservateur du musée, tu étais déjà présent sur les lieux et tu as tout de suite senti que quelque chose clochait au moment où les Rebelles se sont infiltrés. D'ailleurs ce soir-là, @Angelica Farstride était probablement assignée de surveillance avec toi.
Vous n'êtes pas les seuls observateurs présents ici ;
d'autres sont là, cachés, chargés de monter la garde dans les diverses salles.
Pour ce qui est d'@Elijah G. Lawrence, en sa qualité de lieutenant de police mais aussi de co-dirigeant, il est évident qu'il a été dépêché sur les lieux, pour arrêter toute personne suspecte et s'assurer que personne ne s'aventure trop loin dans le musée.

Et en ce qui concerne @Haiko Shinguji et @Sylvain Steelfire...
Ce serait mentir,
de dire que vous n'êtes pas là par hasard.
Peut-être avez-vous décidé de pénétrer dans le musée suite aux activités étranges décelées ; peut-être étiez-vous déjà sur les lieux avant tout ça. Vous n'allez pas tarder à vous retrouver au cœur de ces affrontements froids, de ceux qui cherchent constamment à se dissimuler face à ceux qui veulent la vérité...

La tension est toujours aussi lourde,
au château Ventia.

Coincés à l'intérieur, les passants font mine de regarder les œuvres ; mais chacun s'épie, cherche où est le traître, ils se lancent des regards mortels ou s'évitent comme la peste. L'anarchie est ici, à sa façon elle aussi...
Le regard d'Angelica a pu accrocher un mouvement étrange.
La dégaine de ce jeune homme encapuchonné ne t'as pas échappé, mais il s'est bien trop vite fondu parmi la foule pour que tu n'aies le temps de le rattraper. Tu peux tenter de le suivre, oui... Mais tes pistes s'arrêtent là où Elijah et Sylvain se trouvent, entrain de discuter. Entre membres de l'organisation, vous vous reconnaissez ; et même si l'inconnu dans votre salle ne semble peut-être pas commode au premier abord, Sylvain n'a pas l'air d'un rebelle, vous pouvez vous en assurer. D'ailleurs, Haiko, c'est également vers cet endroit que tes pas finissent par te mener.

Et puis,
une jeune femme passe en trombe.

Croyant être discrète, elle s'est avancée un peu trop précipitamment, dégringole et de dessous sa veste commencent à glisser des papiers... vous vous tenez loin d'elle mais si vous tendez l’œil, vous pouvez voir des plans du musée. Indiquant les salles connues, d'autres grisées ; son expertise pourrait vous laisser penser croire qu'elle travaille au musée, bien que tout ne dure qu'une fraction de secondes en réalité -vous laissant difficilement le temps de réaliser.
Elle se tourne vers vous ;
vous salue,
s'étant mise un peu à bégayer et elle disparaît.

« Cette fille... Il faut la suivre. » Une belle femme vous a rejoints, aux délicats cheveux flamboyants qui dégringolent dans son dos, vêtue d'une robe de soirée élégante... Mais ses mots la trahissent ; une employée du musée, une membre de l'organisation déguisée ? Sa couverture s'est un instant abaissée lorsqu'elle a reconnu les deux visages familiers et qu'elle a constaté que les deux autres n'étaient pas là pour vous menacer. « Cette gamine travaille au musée depuis peu mais elle est un peu trop observatrice et curieuse, j'aurais dû me douter que quelque chose clochait. On ne peut pas... » la femme se racle pourtant la gorge un instant, désireuse de ne pas trop en dire ; devant des civils, elle doit faire attention. « ...risquer qu'elle rejoigne d'autres collaborateurs et mette le reste du musée en danger. »
Mais elle avait filé,
comme une fusé ;
avec les maigres indices que vous aviez sur sa direction, difficile de dire où elle était passée.

Et justement,
les portes des toilettes venaient de claquer.

« Mince, je dois me cacher, je dois... » capuche sur la tête, lunettes remontées sur le nez, la jeune fille qui semble à peine âgée de la vingtaine serre contre son cœur de précieux papiers. Et puis, alors qu'elle fait quelques pas son regard remarque les silhouettes avant même que les murmures ne lui montent à la tête ; elle laisse échapper un hoquet. « Sol, Yuno, Salomé ! C'est moi, Maria, je devais vous retrouver. V-Vous êtes en sécurité... » ; vous avez déjà vu cette jeune fille, nouvelle recrue mais incroyablement douée pour récupérer les informations, à la hauteur du poste de Hélédelle que certains disaient. Mais à en croire sa panique, cette fois, la situation n'était pas aussi bien maîtrisée qu'elle le voudrait.

« J-Je devais apporter des plans du musée mais je crois qu'on m'a repérée, l-les gens me regardaient bizarrement... Et j-je sais pas qui travaille pour l'organisation, on devrait se dépêcher de partir d'ici... M-Mais tenez. » Bien que Sol ait également apporté des plans, les siens sont d'une précision incroyable ; elle a passé du temps ici avant même que l'infiltration ne commence, à n'en pas douter. D'un geste, elle vous trace les salles grisées. « J'ai... étudié la configuration du musée. Tout ce qui est ici c'est ce que j'ai pu constater depuis dehors, la position des pièces n'est qu'une supposition...  Mais c'est par là qu'on va devoir essayer d'aller. Trouver les issues secrètes aussi, je pense qu'il y en a, j'ai jamais été autorisée à passer. Le problème c-c'est... »
Alors cette fois elle baisse la tête ;
le regard honteux, elle marmonne, peinant à articuler.
« On va... devoir redoubler de prudence... dès qu'on sortira des toilettes, n'importe qui risque de pouvoir nous trouver... »

D'autant plus que certaines pièces ont commencé à être verrouillées.
Des membres de l'organisation un peu trop zélés, qui ont cru que bloquer certaines pièces serait un bon moyen de contenir les rebelles et les empêcher de trop avancer... Les pièces près de l'entrée étaient maintenant fermées, pour qu'on ne laisse plus personne passer plus loin dans le château ; mais le mal était déjà fait. Parce qu'il fallait avancer avant d'aller aux toilettes, le groupe d'infiltration n'était plus si loin d'Elijah et de ses observatrices, et les deux civils qui n'avaient rien demandé se retrouvaient piégés au milieu.

« Ceci est une intervention d'urgence. Les portes des entrées sont verrouillées pour votre sécurité. Nous ne pouvons pas nous permettre de mettre des civils en danger. Patientez jusqu'à l'évacuation, ça ne devrait pas durer. »
Parce que dans son allure ancienne, le château disposait pourtant d'un dispositif bien développé en matière de technologie et de sécurité ;
mais tout le château n'avait pas pu être piégé.
Et voilà que maintenant, vous vous retrouviez dangereusement tout près.
Mais ce qu'aucun d'entre vous ne savait, qu'il n'avait encore pu constater, c'était l'agitation étrange repérée sur les caméras de sécurité.

La tension monte de plus en plus au château.

Par un heureux hasard, Angelica croise la route de Sol mais ce dernier se dissimule bien trop dans la foule pour qu'elle ne parvienne à le rattraper ; le temps qu'elle en sorte, elle l'a perdu de vue et se retrouve dans la seule salle calme à laquelle elle avait accès, avec quelques passants, croisant le passage d'Elijah, de Sylvain, et Haiko qui se retrouve miraculeusement là.

Une jeune fille passe et trébuche, et vous avez à peine le temps d'entrevoir ses feuilles ou d'essayer de l'approcher qu'elle disparaît, seules le son de ses pas a pu vous guider. La femme qui vous rejoint alors s'avère être une employée du musée, déguisée en riche civile qui trahit sa couverture un instant mais Angelica comme Elijah, vous l'aviez de toute façon déjà reconnue.

La rebelle infiltrée se rend aux toilettes ;
elle présente à ses camarades la situation, avouant en panique qu'elle a probablement grillé sa couverture et que vous allez devoir redoubler de prudence.

Cependant, la fermeture des portes du musée est annoncée et l'entrée se retrouve séparée du reste du château, vous coinçant tout les sept dans la partie un peu plus profonde mais toujours libre d'accès au public.

L'atmosphère s'alourdit.

Il n'y a que peu de choix qui s'offrent à vous. Quitter les toilettes vous ferais débarquer dans ce long couloir, et si l'un de ses chemins s'enfonce dans une des pièces plus lointaine, vous finirez par immanquablement vous retrouver. Vous avez le choix ; vous rejoindre, fuir, ou continuer de vous cacher. Quoi qu'il arrive, la confrontation semblera difficile à éviter, surtout avec les indices que vous possédez.