no one is alone (michi)
Icone :
Age : 26 ans
Region d'origine : Rosalia, Johto
Quartier : Fort-Divitia
Occupation : Auteur
Feat : Scaramouche - Genshin Impact
Points d'exp. utilisés : 0
Palier débloqué : Aucun
Branche : //
Pokedollars : 2874
Equipe Pokemons :
Points d'exp. : 516
Ce membre a capturé 1 Pokémon
Ce membre a terminé 1 RP
Ce membre a raté 3 fois son lancer de ball sur un pokémon
Ce membre est sur le forum depuis 1 an
No one is alone
cw; violence
Ne jamais sous-estimer son adversaire.
Et surtout; s’en prendre à quelqu’un de sa taille.
C’était des choses basiques que la vie pouvait nous apprendre. Enfin, surtout en faisant du bénévolat dans un refuge Pokémon. D’ailleurs, mon intégration se passait relativement bien. Je m’étais fait quelques connaissances amicales, avec qui je trouvais un peu plus agréable d’échanger que la norme.
Peut-être étaient-ils moins idiots que la majorité.
Il y avait de gros changements dans ma vie. J’étais désormais en droit de sortir seul; je m’étais habitué à prendre les transports en commun, je faisais les courses tout seul et je pouvais faire de courtes sorties sans être supervisé par Elijah.
C’était rapide, comme processus. Mais sortir de mon ancien appartement, celui où j’étais gardé captif, avait beaucoup de bienfaits sur moi. Je me sentais un peu plus libre, désormais. Il n’y avait pas que ça.
Elijah et moi nous étions… rapprochés.
Enfin. Je ne vous dirai pas tout, comme vous savez, je suis de nature pudique. Mais emménager chez lui n’était pas une option; c’était un mouvement que nous nous étions sentis obligés de faire.
Je ne savais pas trop où nous en étions, nous n’en avions pas reparlé. Mais il m’avait donné la clé qui ouvrait mon appartement de l’extérieur, à Sinnith, afin que je puisse récupérer des affaires.
C’est ainsi qu’après ma journée de travail à Roquarelle, j’avais dévié ma trajectoire vers Fort-Divitia pour repasser à Sinnith.
Et en prenant la route vers chez moi, deux grands idiots avaient eu le malheur de me croiser.
Vous savez, ce n’est pas la ville la plus sécuritaire, Sinnith. Et parfois, il faut l’apprendre à la dure; j’ai le malheur d’être assez différent. Et je ne savais pas trop pourquoi…
« Eh, le p’tit. »
Je n’avais même pas relevé la tête. Je ne m’étais pas senti interpellé, et je crois que ça les a insultés, puisqu’un d’entre eux m’avait brusquement attrapé par l’épaule pour me forcer à avoir un contact visuel.
« Je te parle. »
Ce grand gaillard ne s’était pris qu’un silence ainsi qu’un regard blasé de ma part. Les avantages d’être Johtoïte, et de paraître très Johtoïte d’ailleurs, c’est de prétendre de ne pas comprendre ce qu’ils disent. Mais visiblement, ma petite mascarade ne fonctionnait pas.
« Vide tes poches. »
Mes poches ?
J’avais envie d’étouffer un rire. On est à Sinnith, et je suis tout aussi habitant de cette ville qu’eux. Je penchais légèrement la tête sur le côté.
« J’ai rien. »
« N’importe quoi… »
Non, vraiment.
J’étais tout aussi fauché qu’eux. Je n’étais pas payé pour mon travail au refuge, c’était du bénévolat. Coincé contre le mur, mon premier réflexe était d’attraper le plus gros d’entre eux par le col de son t-shirt pour le faire basculer vers moi, histoire de bien le regarder dans les yeux.
« J’ai rien, je t’ai dit. »
La provocation semblait les avoir exciter, je voyais son ami se chauffer. Vraiment, ils produisaient à l’instant plus de testostérone que je pouvais m’injecter à chaque mois, je ne savais pas si j’étais surpris ou gêné.
Le torse gonflé, je voyais qu’il tentait de m’intimider alors qu’il me rendait la pareille, s’approchant physiquement de moi pour me surplomber.
Vous savez, un avantage d’avoir vécu ce que moi j’ai vécu, c’est que pas grand-chose ne me fait peur.
« Recule. »
Oh, j’étais prêt à donner le premier coup, vraiment. Je m’y apprêtais, j’étais même surpris de m’être retenu aussi longtemps.
Mais c’était une autre personne qui l’avait fait pour moi. Une quatrième personne qui s’était rajoutée à la situation. Et franchement, ce premier coup de poing semblait avoir fait mal; j’avais vu ses yeux rouler. J’en souriais très légèrement, alors que je laissais cette invitée bien les assommer pour moi.
J’entendais rouspéter, mais alors qu’ils commençaient à tenter de se battre et répliquer, j’évitais de justesse un coup de poing de la part du second mec.
L’avantage d’être petit.
Enfin, je n’étais pas très fort pour être bien honnête. Je suis pocket-sized, comme dit si bien Elijah.
Et il faut bien se défendre.
J’ai réussi à calmer l’autre mec en l’attrapant par les cheveux pour le faire valser contre le mur et lui encastrer le visage contre la brique à plusieurs reprises.
Il suffisait d’un seul moment de confusion et de garde abaissée.
Les plaintes et l’écho de son cartilage se fracassant contre le mur attiraient le silence sur la scène alors que mon héroïne ainsi que le second antagoniste cessaient de se battre pour assister à ma rage potentielle.
Et j’arrêtais.
À genoux, le visage souillé de son propre sang, je le tenais toujours par les cheveux alors que je relevais le regard sur les deux spectateurs.
D’un geste dégoûté, je repoussais le raquetteur assommé au sol, dans un lourd soupir.
« Je vous l'avais dit… »
Ce n’était pas moi qui était en tord. Je n’avais pas frappé en premier.
Était-ce nécessaire ? Pas vraiment.
Mais le mal était fait.
J’haussais les épaules alors que je tournais le pas pour retourner chez moi. Mais juste avant, je m’inclinais devant cette super-héroïne du dimanche.
Peut-être qu’elle me suivrait, avec un peu de chance.
Ne jamais sous-estimer son adversaire.
Et surtout; s’en prendre à quelqu’un de sa taille.
C’était des choses basiques que la vie pouvait nous apprendre. Enfin, surtout en faisant du bénévolat dans un refuge Pokémon. D’ailleurs, mon intégration se passait relativement bien. Je m’étais fait quelques connaissances amicales, avec qui je trouvais un peu plus agréable d’échanger que la norme.
Peut-être étaient-ils moins idiots que la majorité.
Il y avait de gros changements dans ma vie. J’étais désormais en droit de sortir seul; je m’étais habitué à prendre les transports en commun, je faisais les courses tout seul et je pouvais faire de courtes sorties sans être supervisé par Elijah.
C’était rapide, comme processus. Mais sortir de mon ancien appartement, celui où j’étais gardé captif, avait beaucoup de bienfaits sur moi. Je me sentais un peu plus libre, désormais. Il n’y avait pas que ça.
Elijah et moi nous étions… rapprochés.
Enfin. Je ne vous dirai pas tout, comme vous savez, je suis de nature pudique. Mais emménager chez lui n’était pas une option; c’était un mouvement que nous nous étions sentis obligés de faire.
Je ne savais pas trop où nous en étions, nous n’en avions pas reparlé. Mais il m’avait donné la clé qui ouvrait mon appartement de l’extérieur, à Sinnith, afin que je puisse récupérer des affaires.
C’est ainsi qu’après ma journée de travail à Roquarelle, j’avais dévié ma trajectoire vers Fort-Divitia pour repasser à Sinnith.
Et en prenant la route vers chez moi, deux grands idiots avaient eu le malheur de me croiser.
Vous savez, ce n’est pas la ville la plus sécuritaire, Sinnith. Et parfois, il faut l’apprendre à la dure; j’ai le malheur d’être assez différent. Et je ne savais pas trop pourquoi…
« Eh, le p’tit. »
Je n’avais même pas relevé la tête. Je ne m’étais pas senti interpellé, et je crois que ça les a insultés, puisqu’un d’entre eux m’avait brusquement attrapé par l’épaule pour me forcer à avoir un contact visuel.
« Je te parle. »
Ce grand gaillard ne s’était pris qu’un silence ainsi qu’un regard blasé de ma part. Les avantages d’être Johtoïte, et de paraître très Johtoïte d’ailleurs, c’est de prétendre de ne pas comprendre ce qu’ils disent. Mais visiblement, ma petite mascarade ne fonctionnait pas.
« Vide tes poches. »
Mes poches ?
J’avais envie d’étouffer un rire. On est à Sinnith, et je suis tout aussi habitant de cette ville qu’eux. Je penchais légèrement la tête sur le côté.
« J’ai rien. »
« N’importe quoi… »
Non, vraiment.
J’étais tout aussi fauché qu’eux. Je n’étais pas payé pour mon travail au refuge, c’était du bénévolat. Coincé contre le mur, mon premier réflexe était d’attraper le plus gros d’entre eux par le col de son t-shirt pour le faire basculer vers moi, histoire de bien le regarder dans les yeux.
« J’ai rien, je t’ai dit. »
La provocation semblait les avoir exciter, je voyais son ami se chauffer. Vraiment, ils produisaient à l’instant plus de testostérone que je pouvais m’injecter à chaque mois, je ne savais pas si j’étais surpris ou gêné.
Le torse gonflé, je voyais qu’il tentait de m’intimider alors qu’il me rendait la pareille, s’approchant physiquement de moi pour me surplomber.
Vous savez, un avantage d’avoir vécu ce que moi j’ai vécu, c’est que pas grand-chose ne me fait peur.
« Recule. »
Oh, j’étais prêt à donner le premier coup, vraiment. Je m’y apprêtais, j’étais même surpris de m’être retenu aussi longtemps.
Mais c’était une autre personne qui l’avait fait pour moi. Une quatrième personne qui s’était rajoutée à la situation. Et franchement, ce premier coup de poing semblait avoir fait mal; j’avais vu ses yeux rouler. J’en souriais très légèrement, alors que je laissais cette invitée bien les assommer pour moi.
J’entendais rouspéter, mais alors qu’ils commençaient à tenter de se battre et répliquer, j’évitais de justesse un coup de poing de la part du second mec.
L’avantage d’être petit.
Enfin, je n’étais pas très fort pour être bien honnête. Je suis pocket-sized, comme dit si bien Elijah.
Et il faut bien se défendre.
J’ai réussi à calmer l’autre mec en l’attrapant par les cheveux pour le faire valser contre le mur et lui encastrer le visage contre la brique à plusieurs reprises.
Il suffisait d’un seul moment de confusion et de garde abaissée.
Les plaintes et l’écho de son cartilage se fracassant contre le mur attiraient le silence sur la scène alors que mon héroïne ainsi que le second antagoniste cessaient de se battre pour assister à ma rage potentielle.
Et j’arrêtais.
À genoux, le visage souillé de son propre sang, je le tenais toujours par les cheveux alors que je relevais le regard sur les deux spectateurs.
D’un geste dégoûté, je repoussais le raquetteur assommé au sol, dans un lourd soupir.
« Je vous l'avais dit… »
Ce n’était pas moi qui était en tord. Je n’avais pas frappé en premier.
Était-ce nécessaire ? Pas vraiment.
Mais le mal était fait.
J’haussais les épaules alors que je tournais le pas pour retourner chez moi. Mais juste avant, je m’inclinais devant cette super-héroïne du dimanche.
Peut-être qu’elle me suivrait, avec un peu de chance.
Icone :
Age : 26 ans
Region d'origine : Rosalia, Johto
Quartier : Fort-Divitia
Occupation : Auteur
Feat : Scaramouche - Genshin Impact
Points d'exp. utilisés : 0
Palier débloqué : Aucun
Branche : //
Pokedollars : 2874
Equipe Pokemons :
Points d'exp. : 516
Ce membre a capturé 1 Pokémon
Ce membre a terminé 1 RP
Ce membre a raté 3 fois son lancer de ball sur un pokémon
Ce membre est sur le forum depuis 1 an
No one is alone
Le sang et les ecchymoses venaient tacher mes jointures de la violence dont je venais de faire preuve.
Froid.
Parce que je ne suis jamais très chaleureux.
La scène s’est déroulée vite et lentement à la fois. Un silence brisé d’une plainte, cette jeune femme me dévisageait que je lui adressais un œil méfiant.
Si un regard pouvait tuer…
Les deux mini bandits du jour prenaient la fuite suite aux conseils de ce héros d’un jour. Ils ne s’étaient pas faits prier; et rapidement, je me trouvais face à la jeune métisse.
Une inclinaison par pure politesse que je m’évadais déjà. Je n’avais qu’un objectif; préparer mon déménagement. Mais cette femme, elle me suivait.
Elle avait sans doute des questions.
Un reproche; celui de ne pas avoir besoin d’aide. Je m’arrêtais dans ma lancée pour me retourner vers elle.
« Je n’ai jamais prétendu le contraire, vous avez simplement fait une assomption. »
Je suis petit. Pas plus haut qu’un mètre soixante-cinq. Perdu dans mes vêtements amples, j’ai l’air frêle ou même fragile; et même si la vérité en est autre, il est facile pour les gens de se perdre dans les assomptions. Moi qui veux simplement cacher mon existence…
Je semble être une cible parfaite.
Je suis plus grand que mes os.
Elle voulait faire une bonne action, je ne pouvais qu’en ricaner légèrement en croisant les bras.
« C’est un drôle de choix. Certains font des dons aux œuvres de charité, d’autres vont faire du bénévolat dans les hôpitaux, c’est plutôt ça que la populace générale entend par bonne action. Je suppose que notre vision est similaire. »
J’ai toujours été très fermé, même lorsque j’étais au cœur de la société. Avant mon internement. Je n’avais pas beaucoup d’amis; Yui et Haruka étaient les seules.
Pourquoi elle me suivait ? Je pensais m’être fait clair; je n’ai ni le temps, ni la motivation de me faire ami-ami avec une personne dont l’existence m’était moindre.
Je n’ai besoin de personne.
Elle se présentait; Ahsoka. C’était assez facile à prononcer, efficace, même avec la différence entre nos dialectes. Un maigre sourire forcé que je venais légèrement m’incliner par pure politesse forcée.
« Shinguji Michi. »
Je n’allais pas l’inciter à utiliser mon prénom… n’est-ce pas ? Ce n’était pas comme si nous allions nous revoir, n’est-ce pas ?
…haha.
« Et donc, Ahsoka, vous jouez à la sentinelle en me suivant ? Vous l’avez dit vous-même… ce n’est pas comme si j’avais besoin d’aide… »
Froid.
Parce que je ne suis jamais très chaleureux.
La scène s’est déroulée vite et lentement à la fois. Un silence brisé d’une plainte, cette jeune femme me dévisageait que je lui adressais un œil méfiant.
Si un regard pouvait tuer…
Les deux mini bandits du jour prenaient la fuite suite aux conseils de ce héros d’un jour. Ils ne s’étaient pas faits prier; et rapidement, je me trouvais face à la jeune métisse.
Une inclinaison par pure politesse que je m’évadais déjà. Je n’avais qu’un objectif; préparer mon déménagement. Mais cette femme, elle me suivait.
Elle avait sans doute des questions.
Un reproche; celui de ne pas avoir besoin d’aide. Je m’arrêtais dans ma lancée pour me retourner vers elle.
« Je n’ai jamais prétendu le contraire, vous avez simplement fait une assomption. »
Je suis petit. Pas plus haut qu’un mètre soixante-cinq. Perdu dans mes vêtements amples, j’ai l’air frêle ou même fragile; et même si la vérité en est autre, il est facile pour les gens de se perdre dans les assomptions. Moi qui veux simplement cacher mon existence…
Je semble être une cible parfaite.
Je suis plus grand que mes os.
Elle voulait faire une bonne action, je ne pouvais qu’en ricaner légèrement en croisant les bras.
« C’est un drôle de choix. Certains font des dons aux œuvres de charité, d’autres vont faire du bénévolat dans les hôpitaux, c’est plutôt ça que la populace générale entend par bonne action. Je suppose que notre vision est similaire. »
J’ai toujours été très fermé, même lorsque j’étais au cœur de la société. Avant mon internement. Je n’avais pas beaucoup d’amis; Yui et Haruka étaient les seules.
Pourquoi elle me suivait ? Je pensais m’être fait clair; je n’ai ni le temps, ni la motivation de me faire ami-ami avec une personne dont l’existence m’était moindre.
Je n’ai besoin de personne.
Elle se présentait; Ahsoka. C’était assez facile à prononcer, efficace, même avec la différence entre nos dialectes. Un maigre sourire forcé que je venais légèrement m’incliner par pure politesse forcée.
« Shinguji Michi. »
Je n’allais pas l’inciter à utiliser mon prénom… n’est-ce pas ? Ce n’était pas comme si nous allions nous revoir, n’est-ce pas ?
…haha.
« Et donc, Ahsoka, vous jouez à la sentinelle en me suivant ? Vous l’avez dit vous-même… ce n’est pas comme si j’avais besoin d’aide… »
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