À l'image de ses grands yeux inexpressifs, Sasha s’est souvent vue mise à l’écart pour la terrible nonchalance dont elle peut faire preuve au quotidien. Ce n’est pourtant pas l'aplomb qui lui manque quand le désir de changer scinde son petit minois fatigué, mais il semble qu'il lui est souvent impossible de lutter contre son incapacité à s’exprimer sans maladresses. Se figeant dans l’observation plutôt que de grandes discussions endiablées, sa timidité fait front plus qu’elle ne le voudrait, rongeant sa réalité par un silence parfois déconcertant. Sa crainte de déranger, d'être de trop, ou même la perception que peut avoir autrui sur elle sont souvent ce qui jugule ses relations sociales. Ce qui fait qu’elle est bien souvent mieux isolée, perpétuelle vigie sur un monde qui parait évoquer un intérêt bien maigre à son égard. Sa bulle est son espace de vie, ce confort qui réchauffe sa peau de baisers qu'elle ne saurait éloigner. Car tout est bien plus facile quand rien se loge dans l'obligation, quand se tend à sa portée ce qui en rien l'effraie. Ce conflit interne se trouve d'autant plus important depuis qu'elle fait face au monde des adultes -et ses tentatives de s'y immiscer-, loin du cocon de parents à l'étreinte généreuse. Sasha comprend qu'elle ne pourra pas toujours se refugier derrière l'aide des siens. Elle doit encore vaincre la dissonance qui s'est formée entre elle et les murmures incessants des 'Autres'.

Ceci n’enlève pourtant rien de sa bonne foi. Avec bravoure, bien avec beaucoup de tentatives échouées, Sasha s’efforce à entrer en collision avec le monde qui l’entoure. Elle peut se faire travailleuse, plus déterminée qu’elle ne laisse voir derrière ses yeux légèrement cernés par les nuits écourtées. Ce n’est pas qu’elle n’apprécie pas les gens, c’est plutôt qu’elle ne sait pas vraiment y faire -ni comment montrer-. Car en dessous de la carapace se trouve une jeune demoiselle adoucie, investie avec les gens qui lui gravitent autour. Elle donne ce qu'elle est en capacité d'offrir et s'arrête très peu à ses échecs. Et ayant été très souvent ostracisée pendant ses plus jeunes années, elle ne supporterait certainement pas reproduire l'esquisse d'un schéma similaire malgré sa phobie sociale.

Et creusant son apathie se met à fleurir ce qui souvent la caractérise dans l'ombre; Cet univers créatif gonflée par une imagination colorée. Bien à l'abri des regards, c'est ce qu'elle conserve comme un trésor. Lorsqu'un quart de sa vie s'est consignée dans la maladie, la jeune demoiselle n'a jamais quitté les bras de ces mondes dont elle garde encore l'emprunte par le biais de ses dessins. Mais peu à peu, bien qu'elle couve toujours les espoirs de cette petite fille qu'elle a longtemps été, sa créativité commence à prendre peur devant le rivage de sa nouvelle vie. Sasha commence à perdre ce qui la caractérisait, et cela la terrorise. Depuis qu'elle se perd dans son avenir, la simple idée de faire frôler ses doigts contre l'un de ses outils peut provoquer une angoisse qu'elle peut difficilement cerner. Si c'est le syndrome de la page blanche, elle tend désormais à remettre violemment en doute la qualité de ses illustrations/peintures. Néanmoins, sa représentation du réel reste vivace dans ses multitudes d'ébauches, et elle n'hésite pas à s'alourdir de son matériel pour voguer là où son courage le permet. Alors pour ses loisirs, elle se perd dorénavant dans des lectures ou toute autre activité douce.

Sasha s’éclaire à la lumière d’une chandelle qui s'essouffle. A l’étrange mutisme où l’angoisse grince, hurle, étrangle le cœur de sanglots incontrôlés. D’une main timide prenant la vôtre, rien ne fait surface si ce n’est le froissement confus de ses lèvres pincées. Si vous voulez bien d’elle à vos côtés, peut-être viendra-t-elle à s’attacher en retour. Tout est un radeau inespéré pour ceux cherchant refuge.

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Possède les cheveux décolorés en rose (Initialement blonds) Possède des lentilles de couleur (Yeux initialement noisettes) Petite carrure, très peu sportive, teint palot et un peu maladif Son manque de sommeil n'arrange en rien son teint, et elle est pourvue de cernes qui dénotent facilement Sasha est aussi au dessus du poids qui devrait lui convenir, était plus ronde que fine Elle parait bien souvent ailleurs; Dans la lune, près des nuages, mais rarement les pieds sur terre Sourire absent la plupart du temps, dégage quelque chose de triste Elle a un petit faible pour les choses mignonnes, ce qui se ressent dans sa manière de s'habiller. Elle privilégie le rose, le blanc, et les couleurs douces Étant consciencieuse de son corps, elle se couvre toujours chaudement (et puis, c'est plus agréable de se fondre dans ses vêtements lorsqu'on est un peu frileux) s'encombre inutilement de choses lourdes dans son sac à dos; Snacks pour elle ou pour les pokémons qu'elle pourrait croiser, sa gourde, ses médicaments ainsi que plusieurs ustensiles utiles pour le dessin. Elle semble parfois avoir du mal à tout transporter s'il faut faire quelque chose d'un peu plus physique

Un type favoris?

Elle ne fait aucune préférence. Néanmoins, le magasin de fleurs de sa mère ayant été pendant longtemps son havre de paix, elle se sent proche des pokémons du type plante. Le type normal/psy serait aussi approprié.

Un pokémon craint?

Aucun non plus. Mais elle est cruellement en décalage avec les pokémons un brin trop dynamique. Elle qui n'a pas beaucoup d'énergie à offrir, alors elle correspond mieux à des pokemons plus calmes et doux.

Son lien avec les pokémons?

Sa relation avec les pokémons est le tableau opposé à sa relation avec les humains. Elle les aime, oui, et tout devient plus facile quand il s’agit d'interagir avec eux. Ils éveillent sa curiosité et font ressortir une toute nouvelle Sasha à la bienveillance presque chaleureuse.