Un jeté de cheveux pour toute signature, Luna prend toujours la pose lorsqu'elle referme ses doigts sur son micro, en tout point sublimé par les dernières lueurs du jour. Si elle s'efforce encore aujourd'hui de garder ses grands bleus rivés sur objectif -résistant à l'entêtant appel du retour-caméra-, la voix se fait impeccable, forgée à grand coup de vocalises et exercices un poil ridicule qui arrache plus d'un soupire à son équipe de tournage. Difficile de la croire anxieuse lorsqu'elle se repositionne, là, lissant méticuleusement les plis de sa robe, car l'assurance qui se plaque à l'écran rayonne avec tant ardeur qu'on croirait qu'elle a toujours fait ça. Et c'est en parti vrai ; performer, Luna a appri à le faire à peine savait-elle marcher.

Le geste rendu gracile par des années de danse traditionnelle et compétition de classique, Luna a pratiqué durant six années le théâtre sur les planches de doublonville, autant dans les spectacles scolaires où elle livrait féroces batailles pour le premier rôle, que sous les projecteurs de son professeur d'art dramatique lorsque l'argent n'était pas un problème. Pourtant incroyablement complexée, non pas par la cicatrice venu balafrer son œil gauche ou les brûlures qui déchirent son diaphane épiderme, mais bel et bien par sa taille qui lui file des tortis-colis à chaque fois qu'elle doit regarder son frère, Luna entre dans la moyenne Johtoïte avec son mètre cinquante-sept. Minuscule en comparaison de son frère Sol, la cadette Lewis prie encore une insensé poussée de croissance et s'acharne à prendre ses mesures en biais pour glaner des centimètres qu'elle compense généralement sur des fins talons hauts. Pourtant, si Arceus a uniquement doté à la lignée mâle des Lewis d'une taille titanesque, il faut croire que Luna a su condenser toute leur rage et puissances dans ce corps teigneux et trop expressif.

Têtue, intrépide, pugnace, et dotée d'une légère obsession pour la puissance, Luna Nivea Lewis est gamine au caractère curieux et fort, devenu un poil rétif à l'autorité durant son adolescence. Il faut avouer que, si l'amour inconditionnel de sa mère et de son frère ont su étouffer sa peur panique de l'abandon, elle a, et peine encore, à trouver ses repères. D'aucuns vous dirons qu'elle mène son monde à la baguette, le tordant sous ses caprices extravagants pour s’ériger en reine absolu dessus, mais ceux qui la connaisse un peu mieux répondront que son univers lui semble tellement instable qu'elle ressent le besoin d'y ancrer un semblant de contrôle pour ne pas paniquer. Quand bien même cela s'exprime sous la forme d'étrange lubie.

☾ Anecdotes : Tape du pied lorsqu'elle s'impatiente ★ Gonfle les joues quand elle s'énerve ★ Tombe amoureuse tout les trois matins ★ Mène une vie clairement chaotique. ★ Voue un culte aux laits aromatisés aux baies fraives, et plante toujours sa paille dans ce carton rose lorsqu'elle est contrariée. ★ Tenue loin de l'océan et des vagues qui s'écrasaient brutalement sur son visage, elle s'est "vue obligée" d'installer une piscine gonflable en plein milieu de sa chambre, et passe le plus clair de son temps en maillot de bain-ptitard alors qu'elle prétendait n'utiliser cet piscine pour enfant que pour ses pokemons aquatiques. ★ Littéralement obsédée par les perles et cornes de corayon dont elle fait de magnifique bijoux. ★ Est l'animatrice principale d'une émission amateure de chasseur de fantôme.

Un type favoris?

Si on arrivait à occulter son obsession pour les pyjamas corayon et stari, le fait qu'elle gribouille des magicarpe sur ses feuilles de cours dès lors qu'elle se perd un peu, ainsi que l'énorme peluche poissirène qui repose dans sa chambre et la suit depuis ses premiers mois de vie, Luna vous répondrez qu'elle n'a aucun type préféré, seulement une petite affinité avec le type eau. Enfant elle courrait après les pokemons spectre, s'acharnait à les attraper avec les mains, mais à très vite laissé tombé l'idée de faire la même chose avec les types électriques. Ce n'est pourtant pas faute de les adorer.

Un pokémon craint?

Elle éprouve une peur phobique et viscérale envers les Soporifik et ce, depuis son plus jeune âge.  Son enfances a été bercé d'injonction jeté au visage de ses parents, puis de son grand frère, à regarder sous le lit et dans les armoires pour s'assurer qu'aucune créature psychique et flippante ne vienne se pencher sur son précieux petit sommeil agité. Encore aujourd'hui, ce simple mot lui arrache des frissons de dégout, vraiment. Et il se peut qu'après avoir dévoré un énième film d'horreur, elle jette encore un bref regard sous son lit. Mais ça, ça reste entre nous.

Son lien avec les pokémons?

Est assez intuitif et positif. Aventurière dans l'âme, elle a capturé son premier pokemon (un chenipan) avec sa veste à fleur mais l'a laissé échappé lorsque sa mère a poussé un cris d'effroi en voyant les autres, là, entremêlé dans les cheveux de sa si précieuse ballerine. Si elle a eu le droit à quelques réprimandes ce jour là, c'est pleinement déterminée qu'elle a couru après les suivants deux jours après...